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Si l’incidence du cancer ovarien est faible, sa mortalité est très élevée, du fait d’un diagnostic habituel à un stade avancé. Il semble intéressant de détecter ce cancer à un stade précoce. La clinique est peu spécifique, aussi différents outils ont été évalués. La procédure de dépistage la plus efficace associe le dosage du CA-125 et, en cas d’anomalie, l’échographie. L’application de ce principe à de larges populations a été menée dans deux grandes études. L’étude PLCO a donné des résultats négatifs : dans le groupe dépisté, pas de réduction de la mortalité par cancer ovarien et par contre morbidité chirurgicale accrue. Les résultats de l’étude UKCTOCS ne seront connus que dans deux ans.
La présente instruction actualise les mesures à mettre en oeuvre dans le but de limiter le risque de circulation des virus du chikungunya et de la dengue en métropole
Qu’elle soit régulière ou occasionnelle, la prise d’alcool peut se révéler néfaste pour le corps. Pour préserver votre santé, essayez d’évaluer votre consommation de boissons alcoolisées.
Demain, votre médecin vous prescrira peut-être une analyse de votre virome, c’est à dire une détection systématique des virus présents dans votre plasma sanguin. Cette analyse servira à établir l’état de santé de votre système immunitaire. Un nouveau critère d’évaluation du potentiel de notre organisme à résister aux agressions extérieures par des bactéries ou des virus. Car le système immunitaire joue un rôle essentiel dans l’aptitude de notre corps à rester en bonne santé. Sans lui, pas de survie possible.
Indication du niveau de preuve, "Ces recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français sur le diagnostic et le traitement des tumeurs ovariennes présumées bénignes (TOPB) s’adressent aux praticiens qu’ils soient gynécologues, obstétriciens, chirurgiens, radio - logues, pédiatres, ou omnipraticiens.
Le cancer de la prostate est la tumeur non dermatologique la plus fréquemment diagnostiquée en Europe. L’opportunité de son dépistage est démontrée par deux études prospectives randomisées regroupant plus de 160 000 patients, mais reste controversée en raison du risque de surtraitement qu’il occasionne, ainsi que des effets secondaires potentiels consécutifs aux différentes thérapies à disposition. Ce contexte, ainsi que celui du patient individuel aboutissent actuellement à inviter celui-ci à une démarche de diagnostic précoce après l’avoir dûment informé. Si le diagnostic est posé, la prise en charge est recommandée dans un centre multidisciplinaire dont le volume de recrutement est significatif.
L’alimentation joue un rôle croissant dans la prévention primaire et rencontre un intérêt particulièrement grand chez les patients, entre autres parce qu’une adaptation permet d’influencer activement le risque proprement dit. Le style de vie et l’alimentation jouent également un rôle de plus en plus important dans la prévention de l’AVC
Le zona est une pathologie fréquente qui touche particulièrement les personnes à l’âge adulte. Le risque de survenue et de persistance des douleurs post-zostériennes (DPZ) est fortement lié à l’âge et aux comorbidités ayant comme conséquence un important « fardeau » chez les personnes âgées altérant considérablement la qualité de vie. Le vaccin Zostavax®, vaccin vivant atténué, dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne.
Avec une incidence de l’ordre de 5 000 nouveaux cas par an pour une population de 65 millions d’habitants, la France se situe, selon l’Organisation mondiale de la santé, parmi les pays de faible incidence de la tuberculose, signe que les actions menées permettent une maîtrise de l’endémie. Les enquêtes autour d’un cas de tuberculose maladie représentent l’une des stratégies principales de lutte contre la tuberculose dans les pays riches à faible incidence. En France, les données rapportées montrent que ces enquêtes d’entourage constituent la partie majeure de l’activité des Centres de lutte antituberculeuse (Clat) mais que les modalités de réalisation sont parfois différentes.
En réponse à une demande du Ministère et de la CNAM concernant la pertinence des endoscopies digestives, la HAS a souhaité associer les professionnels représentés par leur Conseil National Professionnel (CNP-HGE) et la Fédération des Spécialistes des Maladies de l’Appareil Digestif (FSMAD) pour cerner la problématique, élaborer la meilleure réponse et en assurer la promotion au sein de la communauté gastro-entérologique. Ainsi, dans un premier temps, il a été procédé à une actualisation des modalités de surveillance post-polypectomie qui concerne de l’ordre de 1/3 des 1,28 milllion de coloscopies réalisées chaque année en France. Vous trouverez ci-joint :
Ce rapport ne prétend pas être exhaustif car de nombreux textes généraux sur la prévention en santé sont déjà parus. Certains figurent dans la base documentaire. Il a essentiellement pour but d’alerter les pouvoirs publics décisionnels sur les moyens à mettre en oeuvre pour développer, en France, une véritable culture de prévention dans le domaine de la santé"
L’objectif de cette évaluation est de préciser les situations cliniques pour lesquelles la mesure de la concentration sérique en 25(OH)D est utile. Pour ce faire, il a été proposé lors du cadrage de cette évaluation de répondre successivement aux trois questions suivantes :
Ce dépliant à destination des professionnels de santé traite des maladies transmises par les moustiques du genre "Aedes albopictus", responsables de la dengue et du chikungunya. Introduit en France métropolitaine en 2004 dans les Alpes-Maritimes, le moustique vecteur de la transmission de ces maladies - classiquement tropicales - , est présent dans 5 régions (17 départements) en mai 2013, et sa zone d’implantation est constante. Le document indique les signes cliniques, la conduite à tenir en cas de suspicion (le signalement et déclaration obligatoire sont indispensables à la prévéntion), le traitement et la prise en charge thérapeutique. Il renvoie pour plus d’information à différents dossiers, infographies et recommandations émanant du ministère en charge de la santé, de l’InVS, du Haut Conseil de la santé publique ainsi que de diverses sociétés savantes.
Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang, les relations sexuelles non protégées, ou de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement. Ce virus peut provoquer une maladie grave du foie. La vaccination est le moyen le plus sûr de se protéger efficace- ment ; elle est recommandée pour tous les enfants ainsi que pour les adultes non vaccinés exposés au risque d’infection par ce virus. Cette maladie est très répandue dans le monde, parti- culièrement en Afrique et en Asie. On estime qu’il y a en France 280000 personnes porteuses du virus de l’hépatite B. Chaque année, 1300 à 1400 en décèdent par cirrhose ou cancer du foie.
La pilule est une méthode de contraception très efficace, à condition de la prendre tous les jours à la même heure. En cas d’oubli, et si on a eu un rapport dans les 5 jours qui précèdent, il y a la contraception d’urgence qui peut éviter une grossesse.
En France, on compte plus de 120 000 infarctus du myocarde par an (appelés aussi “crises cardiaques”), qui sont à l’origine de 50 000 décès. Pourtant, il est possible de limiter les risques en mangeant sain, équilibré et en pratiquant une activité physique régulière.
En vue de réduire la mortalité par cancer colorectal, les pouvoirs publics ont mis en place un programme national de dépistage organisé du cancer colorectal pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans à risque moyen. Ce programme repose sur la réalisation d’un test de recherche de sang dans les selles tous les deux ans. Votre implication dans ce programme de dépistage est un facteur d’adhésion essentiel des personnes concernées et elle garantit à vos patients un conseil et une orientation adaptés à leur niveau de risque
Le cancer de l’estomac représentait, en France en 2011, 6 438 cas de cancers et 4 433 décès1. Au moins 80 % des cancers de l’estomac sont dus à la bactérie Helicobacter pylori (la plupart des 20 % restants sont des cancers du cardia associés au reflux gastro-oesophagien). Cette infection persistante s’acquiert pendant l’enfance par transmission oro-orale. Elle toucherait en France de 20 à 50 % de la population avec une prévalence de 50 % pour les populations les plus âgées. Elle n’induit que rarement le développement d’un cancer de l’estomac (dans environ 1 % des cas). En revanche, certaines populations infectées par la bactérie Helicobacter pylori ont un risque de cancer de l’estomac plus important que d’autres comme les apparentés au 1er degré (parents, frères/soeurs, enfants) d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac.
Des chercheurs israéliens ont développé un test qui permet de pronostiquer si les femmes en bonne santé sont exposées à un risque significatif de développer un cancer du sein ou de l’ovaire. En utilisant un test sanguin, les chercheurs du Centre Médical Hadassah ont pu identifier la présence d’une mutation nocive, ce qui peut déclencher ces types de cancers chez les femmes.
Le saturnisme est une intoxication par le plomb. C’est une maladie très dangereuse surtout pour les enfants et les femmes enceintes.
Notre planète vieillit, ses ressources naturelles s’épuisent et sa population prend de l’âge puisque, au moins dans les pays dits développés, l’espérance de vie s’accroit d’environ six mois tous les deux ans. Autant dire que le type de maladies ou d’affections qui nous touche évolue, avec notamment un accroissement de la prévalence des maladies chroniques. Ainsi les maladies infectieuses, qui ont dominé l’espérance de vie et la mortalité lors des siècles précédents, cèdent-elles désormais la place aux cancers et aux affections dégénératives, tel que le déclin cognitif et neuro-sensoriel.
La prévention cardio-vasculaire repose d’abord sur la mise en oeuvre de mesures hygiéno-diététiques. Si la prescription d’une statine est jugée nécessaire, le choix de la molécule et de sa dose dépend du niveau de risque du patient, de l’existence ou non d’antécédents cardio-vasculaires, du taux initial de LDL-cholestérol (LDL-c) et de la réduction du LDL-c recherchée. On préférera la statine ayant, dans ces conditions, la meilleure efficience (rapport coût/efficacité).
La maladie cardio-vasculaire (MCV) constitue la première cause de mortalité et une cause majeure de morbidité partout dans le monde. L’un des principaux objectifs du traitement médical est la réduction du taux de cholestérol dans le sang, un facteur de risque d’événements MCV. Les statines sont les agents de premier choix. Depuis les premiers essais étudiant les statines, plusieurs revues ont été publiées qui soulignent leurs effets bénéfiques, en particulier chez les patients présentant des antécédents de MCV.
Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés. Prescrire publie une série de médicaments à écarter des soins, et à remplacer par de meilleures solutions, en attendant que les autorités de santé les retirent du marché.
Le tabac est encore la première cause de mortalité évitable. Il est responsable de 73 000 décès chaque année et de pathologies graves (insuffisances respiratoires, maladies cardio-vasculaires, cancers). Si depuis 1981, suite à la loi Évin, la consommation de tabac a baissé, elle stagne depuis les années 2000 et on note même récemment une augmentation du tabagisme chez les jeunes et les femmes. Enfin, il y a toujours une surreprésentation des catégories socioprofessionnelles défavorisées parmi les fumeurs. Ce dossier dresse un bilan de ce qui a été fait et plaide pour une relance des mesures de lutte contre le tabagisme.
La grippe saisonnière est une infection respiratoire causée par le virus de la grippe. Elle est une importante cause de morbidité et de mortalité, en particulier chez les personnes très jeunes et très âgées, enceintes, immunovulnérables ou souffrant d’une maladie chronique sous-jacente. Il est estimé que chaque année de 5 à 10 % de la population canadienne est infectée par le virus de la grippe, le taux le plus élevé étant chez les enfants. Les maladies graves et les décès liés à la grippe sont plus fréquents chez les personnes âgées (> 65 ans) et chez les personnes souffrant d’une maladie sous-jacente
L’ANSM souhaite rappeler que le pamplemousse est connu pour interagir avec quelques médicaments. Il ne s’agit pas d’une réduction de leur efficacité, mais d’une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables. Les médicaments concernés restent en nombre limité. Il s’agit notamment de certains médicaments contre le cholestérol (le plus souvent, la simvastatine – Zocor®, parfois l’atorvastatine – Tahor®,) ou d’immunosuppresseurs (ciclosporine - Néoral®, tacrolimus – Prograf®), pour citer ceux avec lesquels les conséquences peuvent être sévères
Cet article se propose de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les principales sources de vitamine D ? Quels sont les effets de la vitamine D sur le métabolisme osseux et sur la santé en général ? Comment définir une carence en vitamine D ? Qui dépister et comment prévenir et traiter le déficit en vitamine D ?
Chacun connaît Donald Berwick. Il est l’une des personnalités phares des politiques de qualité/sécurité ébauchées puis mises en œuvre au cours des trente dernières années. Médecin, également diplômé d’Administration des affaires publiques et finalement spécialisé en pédiatrie – le tout sur le campus d’Harvard – Donald Berwick s’est impliqué dès le début des années 80 dans ces questions de qualité/sécurité.
Le bus des médecins de famille du comité d’initiative « Oui à la médecine de famille », qui sillonne les routes de Suisse depuis avril 2011, suscite un vif intérêt du public pour la médecine de famille en la ramenant sur le devant de la scène, notamment à l’occasion de salons. Le bus a fait halte début mai 2012 au centre d’expositions BEA de Berne, et mi-mai lors du forum « iheimisch » à Buochs. Voici deux témoignages de deux médecins de famille.
La gravité des accidents liés au risque électrique reste élevée : près d’un décès sur 100 est dû à l’électricité en 2010. La prévention de ce risque touche de nombreux secteurs, en dehors de la production d’électricité et des réseaux de distribution d’énergie : tous les types de travaux, de la construction à la maintenance ou à l’utilisation d’installations sont susceptibles d’exposer les salariés au risque électrique.
Portail officiel d’information sur les risques de cancers liés à l’environnement, les expositions professionnelles ou la nutrition. Site portail d’information des publics sur les risques de cancer en lien avec des expositions environnementales, professionnelles ou des comportements individuels. Les informations du site s’appuient sur une synthèse des données actuelles de la science.
L’incidence globale des infections invasives à méningocoque (IIM), dans la population générale en France, est d’environ 1/100 000 habitants. Les risques d’IIM parmi les contacts familiaux et les contacts en collectivité (crèche, maternelle, milieu scolaire) d’un cas d’IIM sont très élevés ce qui justifie la mise en route d’une prophylaxie chez les sujets contacts.
Les femmes belges âgées de 50 à 69 ans, sont actuellement invitées à participer gratuitement au dépistage du cancer du sein. L’augmentation de l’espérance de vie pose la question de l’extension de ce dépistage organisé à la tranche d’âge de 70 à 74 ans. Quatre Etats membres de l’Union européenne organisent actuellement ce dépistage : la France, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suède.
Le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers incidents chez l’homme et représente la 3ème cause de décès par tumeurs chez l’homme en France. Ainsi, 71 220 cas incidents (taux standardisé (monde) 125,7 pour 100 000) et 8 685 décès par cancer de la prostate (taux standardisé (monde) 10,8 pour 100 000) ont été estimés pour 2011 en France.
A ce jour, il n’y a pas de démonstration robuste du bénéfice d’un dépistage du cancer de la prostate par dosage de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) en population générale , que ce soit en termes de diminution de la mortalité ou d’amélioration de la qualité de vie. Ainsi, aucun programme de dépistage du cancer de la prostate n’est recommandé en population générale , en France comme aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande ou au Royaume-Uni.
Cette étude d’une large cohorte montre qu’un dépistage systématique du cancer du sein par mammographie chez des femmes âgées de 40 à 49 ans inclus permet de faire diminuer la mortalité liée à ce cancer. Un contrôle pour les différents risques de biais n’est pas possible et l’ampleur d’effet exacte ne peut être estimée. Il faut également tenir compte d’une augmentation importante du nombre de faux positifs et de faux négatifs dans ce groupe d’âge
L’efficacité d’un dépistage mammographique régulier est démontrée par des essais randomisés. Cependant, le bénéfice du dépistage diminue, principalement suite aux progrès thérapeutiques. Tout dépistage inclut un risque potentiel et la tendance à une détection de plus en plus précoce peut accroître ce risque. Ainsi, le rapport risque/bénéfice du dépistage augmente. Les efforts portant sur la qualité des programmes et la mise au point d’indicateurs fiables de surveillance de l’impact et des effets adverses du dépistage mammographique doivent être poursuivis.
La prévention en matière de santé est l’un des défis majeurs d’une politique sanitaire encore trop centrée sur le curatif. Pour le Conseil économique, social et environnemental, plusieurs raisons militent pour qu’aujourd’hui la France donne un nouvel élan à sa politique de prévention
En plus de l’ostéomalacie et du rachitisme, conséquences classiques de la carence sévère en vitamine D, et de l’ostéoporose, des manifestations extra-squelettiques ont été plus récemment associées à des taux diminués de vitamine D. Des douleurs musculaires, certains cancers, des pathologies auto-immunes et probablement des évènements cardiovasculaires et métaboliques sont plus prévalents chez les adultes carencés en vitamine D. Les patients âgés et les femmes enceintes sont les groupes principalement à risque de déplétion en vitamine D. Les recommandations visant à se protéger des rayons UV en vue de prévenir les cancers de la peau sont en partie responsables de l’augmentation de la prévalence de la carence en vitamine D.
La Société suisse d’Urologie (SSU) tient à contribuer à rendre objective la discussion parfois émotionnelle à ce sujet. Elle considère que dans cette phase de contro- verse il est de son devoir de mettre à la disposition des patients et des médecins une sorte de « boussole » pour le recours au PSA. La SSU a réalisé un guide avec des recommandations sur l’utilisation réfléchie et mesurée du PSA. Il tient compte des différentes constellations
D’après les dernières recommandations, la supplémen- tation en vitamine D constitue une stratégie essentielle et avérée de santé publique pour favoriser la santé os- seuse à tout âge et réduire le risque de fractures et de chutes chez les sujets âgés. Les bénéfices supplémen- taires potentiels de la vitamine D en termes de santé cardiovasculaire, de prévention du cancer et de système immunitaire sont suggérés par des études observation- nelles, des études mécanistiques et de petites études interventionnelles, mais ils ne sont actuellement pas dé- montrés en raison de l’absence de grandes études inter- ventionnelles.
Le cancer colorectal est un véritable problème de santé publique. Son dépistage est d’une absolue nécessité. Un programme ambitieux de dépistage de masse est mis sur pied en Communauté française. Il vise à proposer la recherche de sang occulte dans les selles (FOBT) aux sujets à risque moyen de la population générale. En cas de positivité, une coloscopie totale sera proposée. La coloscopie en première intention devra être réalisée chez les sujets à risque élevé et très élevé. Les médecins généralistes seront la pierre angulaire de ce programme pluridisciplinaire.
Cette étude conclut à l’intérêt de l’ajout d’une échographie à une mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez des femmes à haut risque. Ce bénéfice va de pair avec une augmentation des cas de faux positifs. Ces résultats ne peuvent pas être extrapolés à la population générale.
Le ministre de la Santé a saisi le Haut Conseil de la santé publique en date du 16 septembre 2011 et l’interroge sur l’existence de données nouvelles susceptibles de :
Le paludisme a diminué de près de moitié dans plus de 50 pays du- rant les 10 dernières années grâce à l’utilisation de moyens préventifs (moustiquaires imprégnées d’insecticide, aspersion intra-domicilaire) à large échelle et de traitement efficaces. La malaria à Plasmodium vivax peut occasionner, tout comme Plas- modium falciparum, des manifestations cliniques sévères et une morta- lité significative en zone d’endémie.
Pour les vacances d’été, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) lance une campagne d’information pour favoriser le bon choix et la bonne utilisation des produits de protection solaire. A cette occasion, l’Agence met en ligne des recommandations de bon usage de ces produits sur son site internet.
La déclaration d’un effet indésirable lié à un médicament, effectuée directement par le patient et les associations de patients, vient d’être officialisée par la publication de deux textes réglementaires. Elle peut être réalisée sans passer par un professionnel de santé. L’objectif est d’élargir la base de recueil et de détecter des signaux complémentaires de ceux rapportés par les professionnels de santé, avec la volonté de faire participer tous les acteurs du dispositif et de lui donner une transparence accrue.
L’hypertension demeure à l’heure actuelle un des principaux problèmes sanitaires et économiques (1 ;2). En 2010, un nouveau sondage de Statistique Canada a révélé que notre pays possède le plus fort taux de personnes ayant reçu un diagnostic d’hypertension, recevant un traitement et dont l’hypertension est maîtrisée
Le dépistage du cancer colorectal est proposé par les pouvoirs publics aux hommes et femmes de 50 à 74 ans. A l’occasion de Mars Bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal, l’INCa, avec le ministère chargé de la Santé et les régimes d’Assurance maladie, mène une campagne de sensibilisation sur le dépistage de ce cancer et rappelle que « dès 50 ans, c’est le moment... de parler du dépistage du cancer colorectal avec son médecin traitant ». Cette campagne s’inscrit dans le Plan cancer 2009-2013 (mesure 14).
L’obésité est une préoccupation majeure pour les pays de l’OCDE dans le domaine de la santé. Exploitant un large éventail de données émanant des pays de l’OCDE, de niveau individuel et pour l’ensemble de la population, cet ouvrage présente des analyses de tendances de l’obésité, explore les facteurs complexes qui causent l’épidémie et développe une évaluation de l’impact des interventions engagées pour lutter contre ce problème.
Huit facteurs nutritionnels dont la relation avec le cancer est jugée convaincante ou probable s’avèrent pertinents en termes d’exposition en France.
L’OMS a mis au point les Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé dans le but de fournir aux décideurs politiques nationaux et régionaux des indications sur la relation dose/effet entre la fréquence, la durée, l’intensité, le type et la quantité totale d’activité physique nécessaire pour prévenir les maladies non transmissibles. Sur cette page vous trouverez les recommandations concernant trois groupes d’âge : les 5-17 ans, les 18-64 ans et les plus de 64 ans.
Deux objectifs généraux ont été poursuivis dans le cadre de ces recommandations en santé publique :
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie ce jour un rapport d’expertise sur l’évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement. La quête de la minceur et le foisonnement de régimes qu’il est possible de suivre seul, sans avis médical, amènent en effet les pouvoirs publics à s’interroger sur les risques liés à ces pratiques. Ce travail va être mis en consultation auprès des parties prenantes, en vue d’établir des recommandations dans un avis à paraitre début 2011.
Saisie par la ministre de la santé, la Haute Autorité de Santé a évalué les différentes stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus, qui atteint chaque année en France 3 000 nouvelles femmes et en tue plus de 1000. Pour ce cancer de la femme jeune - celles de 40 ans sont les plus touchées, la HAS recommande aujourd’hui aux pouvoirs publics de mettre en place un dépistage national organisé afin de répondre à la nécessité d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans de l’ensemble des femmes de 25 à 65 ans.
Saisie par la ministre de la santé, la Haute Autorité de Santé a évalué les différentes stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus, qui atteint chaque année en France 3 000 nouvelles femmes et en tue plus de 1000. Pour ce cancer de la femme jeune - celles de 40 ans sont les plus touchées, la HAS recommande aujourd’hui aux pouvoirs publics de mettre en place un dépistage national organisé afin de répondre à la nécessité d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans de l’ensemble des femmes de 25 à 65 ans.
L’information des patients est devenue un enjeu de santé publique et une composante essentielle de la relation médecin-patient. De nombreux documents écrits d’information destinés aux patients existent mais peu répondent aux critères de qualité recommandés par les sociétés savantes et les structures institutionnelles telles que la Haute Autorité de Santé en France(2) ou la National Health and Medical Research Council (NHRMC) en Australie (3).
A l’occasion d’Octobre Rose, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, l’Association pour la Recherche sur le Cancer a réalisé un quizz « Cancer du sein : et si nous combattions ensemble les idées reçues ? » sur un modèle Vrai-Faux. En 9 questions, l’ARC invite les internautes, jusqu’à la fin du mois, à déjouer les idées reçues sur cette maladie qui frappe plus de 50 000 femmes chaque année dans notre pays.
Chaque année, on déplore en France un millier d’intoxications dues aux champignons. Les conséquences sur la santé peuvent être graves : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation et conduisent parfois au décès.,En cette saison de cueillette des champignons, il est important de rappeler les recommandations suivantes :
Les conclusions d’une expertise scientifique collective sur les comportements alimentaires menée par l’Inra à la demande du ministère en charge de l’Alimentation ont été rendues publiques le 24 juin 2010. Mobilisant une vingtaine d’experts de différentes disciplines et institutions, cette expertise a réalisé un travail bibliographique inédit, basé sur près de 1 600 articles scientifiques, pour dresser un état des connaissances sur les comportements alimentaires.
Conçu par et pour des professionnels de santé travaillant avec des femmes enceintes, cet outil permet aux médecins, sages-femmes, pharmaciens et autres professionnels de santé qui les côtoient, de débuter et mettre en place des actions d’éducation pour la santé avec elles et leur conjoint. La finalité de ces actions est de donner aux (futurs) parents les moyens de vivre au mieux la grossesse et l’arrivée de l’enfant et de les soutenir dans leur accession à la parentalité.
L’école est un lieu de promotion de la santé, mais comment les professionnels doivent-ils s’y prendre pour intervenir ? L’éducation pour la santé n’est pas dans les programmes, toutefois ce type d’intervention éducative aide l’enfant et l’adolescent à acquérir des compétences et l’intérêt de ces interventions est avéré. Ceci exige que les enseignants et autres intervenants en milieu scolaire soient formés de manière spécifique pour acquérir les compétences professionnelles adéquates.
Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses qui en font un invité de choix des menus de toute la famille. Autant que la viande, il est une excellente source de protéines. Il compte aussi des matières grasses, en quantité variable selon l’espèce, qui sont des sources d’oméga 3 dits « à longue chaîne » (EPA, acide eicosapentaénoïque et DHA, acide docosahexaénoique) qui préviennent des maladies cardio-vasculaires et sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Parmi les poissons gras, certains contiennent davantage d’oméga 3 à longue chaine et sont donc particulièrement intéressants au plan nutritionnel.
Ce livre s’inscrit dans la collection « Santé en action » de l’Inpes, qui a pour vocation de traiter de la prévention, de l’éducation pour la santé ou de l’éducation thérapeutique à travers différentes approches (par thème, population ou lieux de vie) et de manière à la fois théorique et pratique. Il est un recueil d’interventions mises en place et évaluées. Il a pour objectif de faire le point sur ce double aspect théorique/pratique et n’a pas valeur de référentiel ou de norme. Il rend compte d’une diversité de pratiques fondées sur une pluralité de modèles théoriques et de techniques éducatives."
La loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (Loi HPST) a introduit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) par son article 84 dans le droit français. Elle distingue l’éducation thérapeutique du patient et les actions d’accompagnement. « L’éducation thérapeutique du patient s’inscrit dans le parcours de soins du patient.
En janvier 1999, la Haute Autorité de Santé – alors ANAES – a recommandé de ne pas mettre en place un dépistage systématique et organisé du cancer de la prostate. Pour tenir compte des dernières données scientifiques, la HAS a décidé d’évaluer deux études* publiées en mars 2009 dans le New England Journal of Medicine**. Sur la base de leur analyse critique, la HAS maintient ses recommandations.
Le site MesVaccins.net a été imaginé pour aider patients et professionnels de santé à gérer au mieux un calendrier vaccinal devenu au fil des ans de plus en plus complexe. Animé par une équipe d’experts reconnus en vaccinologie, MesVaccins.net permet de définir pour chaque âge et chaque situation individuelle, un schéma vaccinal adapté.
Une saine alimentation joue un rôle important dans la promotion de la santé et dans la réduction des risques de maladies chroniques. Les aliments nourrissent le corps et procurent l’énergie quotidienne nécessaire pour maintenir un mode de vie sain et actif. Une saine alimentation est à la base d’une bonne santé et un élément clé du développement humain sain, depuis la période prénatale jusqu’au troisième âge. En suivant les recommandations du Guide alimentaire canadien quant aux quantités et aux types d’aliments à consommer, vous pouvez combler vos besoins nutritionnels, réduire le risque de maladies chroniques et atteindre un état de santé globale et de bien-être.
Quel est l’enjeu de ces recommandations sur les chutes répétées des personnes âgées ?
Les chutes à répétition (plus de deux au cours des 12 derniers mois) concernent un quart des personnes âgées de plus de 80 ans. Elles sont associées à une forte morbi-mortalité, à une accélération de la perte d’autonomie (avec un taux d’institutionnalisation pouvant atteindre 40 %) et à un coût financier important. En 2005, la HAS et la Société française de documentation et de recherche en médecine générale (SFDRMG) avaient déjà établi une liste de recommandations pour la prévention de ces chutes. Ce travail, qui porte sur la prise en charge des personnes âgées de plus de 65 ans faisant des chutes répétées, vient en complément.
20 avril 2010 - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi que les cendres projetées dans l’atmosphère depuis le 14 avril par l’éruption d’un volcan en Islande sont pour l’instant sans danger pour la santé des populations des pays que le nuage survole, excepté pour les gens situés aux alentours du volcan où les particules sont retombées au niveau du sol. Autour du volcan, « les grosses particules causent des irritations et les gens doivent prendre des précautions telles que porter des lunettes étanches, des masques et rester chez eux autant que possible », a déclaré un épidémiologiste environnemental de l’OMS, Carlos Dora, lors d’une conférence
Sur la base des études toxicologiques analysées par le groupe de travail « Bisphénol A », l’Afssa précise dans son Avis du 2 mars 2010, que la période critique d’exposition au bisphénol A correspond à celle du développement du système nerveux et du système reproducteur. Cette période s’étend de l’exposition in utero (via la femme enceinte) jusqu’à l’âge de 3 ans. Toutefois, l’Afssa souligne que d’autres stades du développement de l’organisme sont également sensibles aux perturbateurs endocriniens, telle que la puberté (voire la pré-puberté), mais qu’à sa connaissance aucune étude de toxicité du bisphénol A n’a spécifiquement exploré ces périodes d’exposition.
Pour prévenir les principales pathologies potentiellement liées aux habitudes alimentaires (maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité, cancer), la règle première est d’équilibrer les apports et les besoins énergétiques. En l’absence d’excès d’apport énergétique, l’Afssa recommande aussi que la part de lipides atteigne 35 à 40 % ; une fourchette globalement respectée par les consommateurs français même si 43 % des adultes et 34 % des enfants la dépassent. Des apports nutritionnels conseillés pour les différentes catégories d’acides gras ont été définis afin de couvrir les besoins physiologiques mais aussi de prévenir certaines pathologies.
À la demande de la Direction Générale de la Santé, la Haute Autorité de Santé a évalué l’intérêt et la nécessité d’une mise à jour de la surveillance biologique obligatoire pour toutes les femmes enceintes, concernant la toxoplasmose et la rubéole. Les recommandations publiées en décembre 2009 ne proposent pas, en l’état actuel des connaissances, de modifications majeures du schéma de suivi sérologique pendant la grossesse, sauf pour la rubéole avec l’introduction d’une deuxième sérologie à 20 semaines d’aménorrhée chez les femmes séronégatives. En revanche, elles mettent l’accent sur la prévention primaire et insistent sur l’importance de l’information à fournir aux femmes enceintes aux différents temps de la séquence de dépistage. De plus, la HAS recommande l’organisation d’une prise en charge structurée en cas de séroconversion en cours de grossesse.
Les soins dentaires sont le besoin de santé le moins pris en compte chez les enfants1). Plusieurs arguments expliquent ce constat : • Le pronostic vital n’est qu’exceptionnellement mis en jeu. • L’amélioration générale au cours des dernières décennies des indicateurs de santé bucco-dentaire modère l’intérêt pour cette pathologie. Une altération de l’état de santé bucco-den- taire a des conséquences considérables : troubles de la mastication, de l’élocution, du sommeil et de la concentration, de l’esthétique et de l’image de soi ..
Diagnostiqué tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10. C’est pourquoi le dépistage de ce cancer est proposé par les pouvoirs publics aux hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans. Ce dispositif est désormais généralisé sur l’ensemble du territoire français. 16 millions de personnes sont concernées. Dans ce contexte, l’Institut National du Cancer, en lien avec le ministère de la Santé et des Sports et l’Assurance Maladie, mène un programme d’information visant à contribuer à l’augmentation du taux de participation de la population au dépistage organisé du cancer colorectal.
S’abstenir de fumer, maintenir un poids santé, manger sainement, s’adonner régulièrement à l’activité physique, ne pas trop boire d’alcool et bien gérer son stress, de concert avec le dépistage et le traitement précoces de l’hypertension artérielle, de l’hypercholestérolémie et du diabète, contribuent grandement à réduire le risque de maladie du cœur ou d’accident vasculaire cérébral (AVC), de même que le risque de subir une autre crise cardiaque ou un autre AVC.
A l’issue d’une revue systématique de la littérature et en accord avec le groupe de travail, la HAS formule les recommandations suivantes concernant la surveillance sérologique et la prévention de la toxoplasmose et de la rubéole au cours de la grossesse. Ces recommandations concernent l’ensemble des femmes enceintes asymptomatiques se présentant aux consultations prénatales instituées dans le cadre du suivi de la grossesse, hors notion de contage (pour la rubéole) et à l’exclusion de la survenue de signes cliniques évocateurs.
Recommandations pour détecter, prévenir et maîtriser les conséquences sanitaires des pathologies hivernales et infectieuses, ainsi que l’impact sanitaire d’une vague de froid, et faire face à d’éventuels pics d’activité, en optimisant l’organisation de l’offre de soins, notamment en périodes de congés.
Les statines ont une place importante dans la prévention des maladies cardio-vasculaires chez les patients à risque cardio-vasculaire élevé. On s’intéresse ces dernières années à l’utilité éventuelle d’un traitement hypocholestérolémiant plus intensif, consistant à viser des taux de cholestérol plus faibles que ceux qui étaient recommandés auparavant, par exemple en utilisant une statine à doses élevées.
Le virus responsable de la grippe A(H1N1)v se transmet par voie aérienne, ou par contact rapproché avec un malade, mais également par contact direct avec les mains ou avec des objets touchés et contaminés par une personne malade. Les mesures d’hygiène habituelles des mains ou l’utilisation de désinfectants pour les mains peuvent jouer un rôle important dans la réduction de la transmission du virus.
Ce kit téléchargeable est destiné aux dirigeants de TPE et PME, aux artisans, commerçants et professions libérales. Il contient des conseils pratiques pour éviter la diffusion du virus au sein de l’entreprise ainsi qu’un guide d’accompagnement pour la mise en place d’un plan de continuité de l’activité économique dans une situation de pandémie grippale. Ce kit contient notamment un rappel des "gestes barrière" à adopter pour éviter la contagion, ainsi que des supports de communication directement utilisables au sein de l’entreprise.
Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement au sujet de cette nouvelle maladie, et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
Ces lignes directrices sont publiées par l’Agence de la santé publique du Canada en réponse à l’éclosion du virus de l’influenza H1N1. Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
Le guide accompagne une formation dont l’objectif général consiste à se familiariser avec certains principes ergonomiques. Ce guide vous aide à aménager et à équiper adéquatement tout poste de travail à l’ordinateur de façon à améliorer le bien-être physique et l’efficacité au travail.
Au cours du siècle dernier, la morbidité et la mortalité infantiles ont été de mieux en mieux maîtrisées. Cependant, les évolutions des modes de vie, de l’environnement écologique, économique et social ainsi que les progrès médicaux ont fait émerger de nouvelles problématiques de la santé physique et mentale. Des instances consultatives et en particulier la Conférence nationale de santé de 1997 ont pointé des aspects de la santé chez les enfants et adolescents (obésité, santé mentale…) devant être considérés comme prioritaires en santé publique.
Depuis le 30 avril, le ministère de la Santé et des Sports et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ont mis en place un dispositif de communication dont l’objectif consiste à inciter la population à adopter des gestes barrières permettant de limiter la transmission des virus. Afin de favoriser l’appropriation et l’application de ces gestes simples mais à l’efficacité démontrée, une nouvelle campagne d’information débutera le 25 août. L’ensemble des supports de communication sont téléchargeables.
Les addictions restent, en France comme dans beaucoup d’autres pays européens, un problème de santé publique majeur, dont les impacts sont multiples, sanitaires, médicaux et sociaux. On estime ainsi que 35% des jeunes de 17 ans ont déjà consommé de l’alcool et du cannabis simultanément, et qu’à à 17 ans, un adolescent sur 5 consomme du cannabis plus de 10 fois dans l’année. Toutes les addictions sont à prendre en compte, qu’elles soient liées ou non aux substances : tabac, alcool, drogues illicites, médicaments, ou jeu. Elles atteignent gravement ceux qui en dépendent, mais aussi leur entourage et l’ensemble de la société.
L’alcool est responsable de 45000 décès par an, dont 16000 sont dus à des cancers, 8200 à des affections digestives, 7600 à des maladies cardiovasculaires, 7700 à des accidents et traumatismes. Au total, l’alcool contribue à 14% des décès masculins et 3% des décès féminins. La mortalité a baissé régulièrement compte tenu de la baisse continue de la consommation d’alcool en France depuis 50 ans. Elle reste très inégalitaire en termes de catégories sociales et de disparités régionales.
Chez tout demandeur de licence pour la pratique d’un sport en compétition, il est utile de pratiquer, en plus de l’interrogatoire et de l’examen physique, un ECG de repos 12 dérivations à partir de 12 ans, lors de la délivrance de la première licence, renouvelé ensuite tous les trois ans, puis tous les 5 ans à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans.
Les risques de blessures associées à l’utilisation des porte-bébés semblent largement évitables dans la mesure où les parents prennent des précautions. Les décès sont très rares et nous disposons de peu d’informations sur leurs causes. L’avis recommande donc aux intervenants de promouvoir l’utilisation sécuritaire des porte-bébés souples et en bandoulière auprès des parents. Il leur fournit plusieurs consignes quant aux informations à partager avec les parents sur le choix et l’utilisation d’un porte-bébé. Il adresse également des recommandations aux établissements de santé et de services sociaux qui distribuent des porte-bébés afin que cela soit fait de manière sécuritaire. L’avis souligne aussi la pertinence d’une norme canadienne obligatoire pour les porte-bébés.
Les guides de référence Cancer info expliquent l’état des connaissances actuelles sur les cancers, leurs traitements et leurs conséquences. Ils sont élaborés dans le cadre d’une méthodologie pluridisciplinaire associant professionnels de santé et usagers. Les informations médicales qu’ils contiennent sont issues des recommandations de prise en charge destinées aux professionnels de santé. Ces guides sont régulièrement mis à jour en fonction des avancées médicales et réglementaires. L
L’APS édite une collection de petits guides illustrés mis gratuitement à la disposition du public. Ils sont notamment diffusés par les sociétés d’assurances, les réseaux scolaires et universitaires, les centres de protection maternelle et infantile, les centres départementaux d’éducation pour la santé, les cabinets de médecins libéraux, les pharmacies, les caisses d’assurances maladies ainsi que par de nombreuses associations.
Personne n’est complètement à l’abri des effets du soleil. Le risque de cancer de la peau, beaucoup plus élevé aujourd’hui qu’il y a 20 ans, ne cesse de s’accroître. Nous sommes maintenant exposés à une plus grande quantité de rayons ultraviolets (UV) puisque la couche protectrice d’oz one qui entoure notre atmosphère s’amincit en raison de la pollution et des substances chimiques.
Le rapport propose une comparaison de l’organisation de la prévention sanitaire dans trois pays : le Québec, la Finlande et le Royaume-Uni. Ses auteurs constatent que chacun des pays visités a choisi une méthode d’élaboration, de développement et de suivi des politiques de prévention assez similaire, avec une tendance croissante à l’adoption du concept de promotion de la santé.
• Expliquer les facteurs de risque cardio-vasculaire et leur impact pathologique • Expliquer les modalités de la prévention primaire et secondaire des facteurs de risque cardio-vasculaire et les stratégies individuelles et collectives.
Une association entre maladie artérielle athéromateuse et maladie veineuse thromboembolique (MVTE) est évoquée. Des facteurs de risque artériels classiques pourraient être aussi des facteurs de risque de MVTE. La plupart de ces facteurs peuvent être modifiés ou contrôlés par des médicaments ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques dans la prise en charge de la MVTE. Un effet bénéfique de l’aspirine au long cours en prévention primaire de la MVTE n’est pas exclu et l’intérêt de l’aspirine en prévention des récidives de la MVTE est en cours d’évaluation. Statines et fibrates semblent avoir un impact différentiel sur le risque de MVTE : l’ensemble des données cliniques et biologiques suggère un effet favorable des statines, les fibrates seraient associées à un excès de risque de MVTE. L’impact des bêtabloquants sur la MVTE serait médié par des modifications du taux de facteur VIII. Enfin, les données suggérant un impact favorable des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et des antagonistes des récepteurs à l’angiotensine 2 sont limitées à des études expérimentales sur modèle animal. De nouvelles investigations à la fois fondamentales et cliniques sont nécessaires pour déterminer les effets de ces médicaments sur le processus thrombotique veineux, et établir leur place éventuelle dans la prise en charge de la MVTE. L’objectif serait de disposer de médicaments efficaces à la fois sur la prévention secondaire de la maladie artérielle athérothrombotique et la prévention de la MVTE.
Gardasil® est un vaccin destiné à la prévention des infections par les Papillomavirus humains (HPV) des types 6, 11, 16 et 18 : dysplasies de haut grade du col de l’utérus, dysplasies de haut grade de la vulve et verrues génitales externes (condylomes acuminés). 70 % des cancers du col de l’utérus sont liés à ces virus : leur prévention est attendue, mais non démontrée.
Le mode de transmission oro-fécal principal des virus conditionne en grande partie les mesures de prévention et de contrôle des gastro-entérites virales basées sur l’application de mesures d’hygiène. Les mains constituent le vecteur le plus important de la transmission et nécessite de ce fait un nettoyage au savon soigneux et fréquent. De même, certains virus (rotavirus et norovirus) étant très résistants dans l’environnement et présents sur les surfaces, celles-ci doivent être nettoyées soigneusement et régulièrement dans les endroits à risque (services de pédiatrie, institutions accueillant les personnes âgées)
L’objectif de cette conférence de consensus est de répondre aux sept questions suivantes, posées au jury :
Depuis plus de 15 ans, des recommandations concernant la prévention des maladies cardiovasculaires sont rédigées par des groupes d’experts de diverses sociétés scientifiques européennes. Tenant compte de l’évolution rapide de la science, il est nécessaire d’adapter régulièrement ces recommandations.
jeudi 13 novembre 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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