Procréation assistéeDossiers |
C’est une initiative éthique et médicale inédite, un geste civique et politique majeur. Emmenés par le gynécologue René Frydman, plus de 130 médecins et biologistes de la reproduction reconnaissent avoir « aidé [et] accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant dont la réalisation n’était pas possible en France ». Par cet aveu, ils s’exposent en théorie à des poursuites judiciaires. Mais cet « outing » collectif s’est imposé à eux afin de placer la France devant ses responsabilités et ses « incohérences ». Trop de blocages, expliquent-ils, empêchent l’aboutissement d’un désir d’enfant qui gagne des couples différents et des femmes plus âgées que par le passé.
Vous désirez un enfant et vous vous posez des questions ; vous vous engagez dans une démarche d’assistance médicale à la procréation (AMP) ou vous êtes déjà en cours d’AMP : ce site vous est destiné.
Les résultats officiels sont en fait diffusés depuis 2013 par l’agence de la biomédecine, organisme public qui a pour mission de suivre et d’évaluer les activités d’assistance médicale à la procréation (AMP). « Le but de l’agence est de promouvoir l’accès et l’égalité des soins à tous les Français et les Françaises et de faire une évaluation des résultats des centres », rappelle le Professeur Dominique Royère, directeur adjoint de l’agence de la biomédecine, précisant que les documents diffusés sur internet ont vocation à être utilisés par les professionnels, même si tout le monde peut y avoir accès... à condition d’être statisticien !
La prise en charge du couple infertile fait l’objet de nombreuses recommandations, règlementations et conférences de consensus, dans des domaines très divers, le plus souvent dans celui de l’assistance médicale à la procréation (AMP). Elles sont dans leur majorité orientées vers des règles de sécurité sanitaire ou vers la recherche de la qualité. Elles sont édictées par des comités d’experts ou des sociétés savantes sur la base de ce qu’il est convenu d’appeler « bonnes pratiques ».
Au Canada, en 2006, 46 % de tous les enfants nés à la suite d’un transfert d’embryons étaient le fruit de grossesses multiples ; 93,8 % d’entre eux étaient des jumeaux (Tableau 1). Un transfert sélectif d’un seul embryon a été effectué dans 2,8 % de tous les cycles, tandis qu’un transfert de deux embryons a été effectué dans 55,8 % des cycles1.
Le diagnostic génétique préimplantatoire constitue une solution de rechange au diagnostic prénatal pour la détection des troubles génétiques chez les couples courant le risque de transmettre une maladie génétique à leur progéniture. La mise en oeuvre d’un dépistage génétique préimplantatoire a été proposée pour rehausser l’efficacité de la fécondation in vitro chez les femmes d’âge mûr ou chez les couples ayant connu des fausses couches ou des échecs implantatoires à répétition ; cependant, les mérites de cette approche font l’objet d’un débat.
La mise en oeuvre du dispositif de vigilance relatif à l’assistance médicale à la procréation (AMP vigilance) a été confiée à l’Agence de la biomédecine par la loi de bioéthique d’août 2004. Cette nouvelle vigilance porte sur les incidents relatifs aux gamètes, embryons, tissus germinaux utilisés à des fins thérapeutiques, et les effets indésirables chez les donneurs de gamètes ou chez les personnes qui ont recours à l’AMP. Il s’agit d’un système de vigilance transversal pouvant impliquer d’autres dispositifs de surveillance épidémiologique. Une phase test a commencé depuis février 2007.
La prochaine révision des lois françaises sur la bioéthique soulève plusieurs interrogations, les unes portant sur l’assistance médicale à la procréation et les autres sur la recherche sur l’embryon. Il a donc paru utile d’analyser comment d’autres pays européens résolvaient quelques-unes des questions actuellement en discussion :
L’assistance médicale à la procréation (AMP) induit des conséquences à court et long termes. Les premières impliquent le couple qui désire un enfant et mettent en jeu son information et son consentement quant aux pratiques mises en oeuvre. Les secondes concernent l’enfant et son avenir (tiers intialementt absent auprès duquel aucun consentement ne peut être recueilli) et les incertitudes qui lui sont liées tant au plan psychologique, sociologique et médical. Il importe donc d’évaluer de manière précise, l’impact des techniques d’AMP en terme de qualité de prise en charge des couples, d’information, de consentement au sein d’une nouvelle dimension de la relation médecin-malade (médecin-couple), et de suivi des enfants. Par ailleurs, l’AMP met en jeu des techniques nouvelles dont les retentissements biologiques (risque infectieux, génétique...), médicaux (respect des indications, secret...), sociologiques (structuration de la famille...) voire juridique et politique doivent être pris en compte et également évalués.
Vous désirez un enfant et vous vous posez des questions ; vous vous engagez dans une démarche d’assistance médicale à la procréation (AMP) ou vous êtes déjà en cours d’AMP : ce site vous est destiné. Il a été conçu pour vous accompagner, hommes et femmes, en complément du guide de l’assistance médicale à la procréation. Il vous apportera les principales informations pratiques et médicales dont vous avez besoin.
Les médecins et biologistes qui proposent ces nouvelles techniques aux couples infertiles partout dans le monde sont conscients qu’elles doivent être considérées comme un bouleversement des habitudes et que, dans le cas du don de gamète, elles changent radicalement le concept de la famille légitime. Chaque pays a réagi à cela et parfois même légiféré selon ses habitudes, croyances et en fonction de son opinion publique. Ce Consensus doit permettre à chacun d’indiquer à son propre gouvernement ce qui est universellement admis comme étant le plus utile et le moins dommageable pour les couples infertiles.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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