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Zona : nouvelles recommandations de vaccination pour les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus. Il est également possible, durant un an, c’est-à-dire jusqu’à la publication du calendrier des vaccinations 2017, de proposer une vaccination aux personnes âgées de 75 à 79 ans révolus. Fièvre jaune : il n’est plus recommandé pour les personnes âgées de 2 ans et plus de pratiquer un rappel de vaccination contre la èvre jaune pour les résidents du département de la Guyane ou les personnes issues de la métropole qui y séjournent ou souhaitent s’y rendre, sauf cas particuliers.
Avis de la CT du 15 octobre 2014 Progrès thérapeutique mineur dans la prévention du zona et des douleurs post-zostériennes dans les populations recommandées par le Haut Conseil de la Santé Publique
Service Médical Rendu (SMR) Modéré : le service médical rendu par ZOSTAVAX est modéré dans la prévention du zona et des douleurs post-zostériennes, dans les populations recommandées par le Haut Conseil de la Santé Publique dans son avis du 25 octobre 2013
Le zona est une pathologie fréquente qui touche particulièrement les personnes à l’âge adulte. Le risque de survenue et de persistance des douleurs post-zostériennes (DPZ) est fortement lié à l’âge et aux comorbidités ayant comme conséquence un important « fardeau » chez les personnes âgées altérant considérablement la qualité de vie. Le vaccin Zostavax®, vaccin vivant atténué, dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne.
L’ANSM rappelle aux professionnels de santé le risque, très rare mais pouvant potentiellement entraîner des complications graves, d’invagination intestinale aiguë associé à ces vaccins et les invite à attirer l’attention des parents d’enfants vaccinés sur la nécessité d’une prise en charge médicale précoce dès l’apparition des premiers signes, notamment digestifs, évocateurs d’une invagination intestinale.
Le calendrier vaccinal fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales générales et des recommandations vaccinales particulières propres à des conditions spéciales (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou à des expositions professionnelles. Par ailleurs, le calendrier insère des recommandations vaccinales spécifiques pour les personnes immunodéprimées, leur entourage proche et les professionnels de santé à leur contact.
Des tensions ou des ruptures d’approvisionnement en vaccins combinés tétravalents et pentavalents contenant la valence coqueluche sont à prévoir. Dans cet avis, le HCSP a pris en considération les risques liés à une baisse de la couverture vaccinale pour la coqueluche et pour les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, les données concernant les ventes annuelles et les stocks disponibles à ce jour au niveau national, ainsi que les recommandations vaccinales actuelles concernant la valence coquelucheuse.
La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule du 10 octobre 2014 au 31 janvier 2015. Le point sur la campagne, le dispositif mis en place et les modalités pratiques.
Le seul moyen efficace de prévenir ces trois mal ontagieuses est la vaccination de tous les enfants, adolescent et je dultes non encore protégés.
Cette note de synthèse actualisée sur les vaccins contre la varicelle et le zona remplace la note d’information de l’OMS de 1998 sur les vaccins antivaricelleux et récapitule les faits récents dans le domaine. Elle intègre de nouvelles informations concernant la prévalence et la charge mondiale de morbidité due à la varicelle et au zona et des données sur l’innocuité, l’immunogénicité et l’efficacité des vaccins contre ces maladies, ainsi que sur la durée de la protection qu’ils confèrent, et des considérations sur leur rapport coût/efficacité. Les recommandations relatives à l’utilisation des vaccins contre la varicelle et le zona ont été examinées par le SAGE en avril 2014
Pour lancer la semaine européenne de la vaccination, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté aujourd’hui au centre de vaccination Charles Bertheau (Paris 13ème) les grandes lignes du calendrier vaccinal 2014, mis à jour sur la base des recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
Le calendrier vaccinal en vigueur recommande, dans certains cas particuliers nécessitant l’acquisition rapide d’une immunité contre le virus de l’hépatite B, un schéma vaccinal accéléré à la place du schéma habituel. Le Haut Conseil de la santé publique a pris en considération les situations cliniques pouvant être concernées et l’immunogénicité comparée des deux schémas de primo-vaccination accélérés contre l’hépatite B disposant d’une Autorisation de mise sur le marché (AMM).
Le calendrier vaccinal 2013 introduit des modifications importantes, tant en ce qui concerne la vaccination du nourrisson, que les rappels prévus chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte. En effet, sur la base des données épidémiologiques, des données de couverture vaccinale actuelle, des expériences de certains pays européens (Italie, Finlande, Suède, Danemark), le Haut Conseil de la santé publique, dans son avis du 21 décembre 2012 relatif à la simplification du calendrier vaccinal5,
Le calendrier vaccinal 2013 allonge les intervalles des rappels de vaccins diphtérie-tétanos-poliomyélite (dTPolio) chez l’adulte : ceux-ci sont désormais de vingt ans entre 25 et 65 ans. Un intervalle de dix ans est maintenu au-delà de cet âge.
Depuis maintenant sept ans, la France participe à la Semaine européenne de la vaccination. Cet événement est porté, en France, par le Ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation de la santé (Inpes). Il a pour principal objectif de favoriser une meilleure compréhension des enjeux de la vaccination. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), de par son rôle dans l’évaluation et la surveillance des vaccins, est partenaire de cette semaine et y a apporté son expertise.Du 20 au 27 avril 2013, de nombreuses actions de prévention sont organisées au niveau national et régional en direction des professionnels de santé, mais surtout du grand public. N’hésitez pas à vous rendre sur le site de la Semaine européenne de la vaccination.
Cette Semaine de la vaccination est aussi le moment de découvrir les nouveautés du calendrier des vaccinations 2013. Elaboré par le ministère chargé de la santé après avis du Haut conseil de la santé publique, il sera rendu public dans son intégralité par la ministre chargée de la santé, à l’occasion de la Semaine, qui débute le 20 avril. Nous souhaitons aujourd’hui porter à votre connaissance ses principales nouveautés.
L’évolution des données concernant les vaccins papillomavirus et leur Autorisation de mise sur le marché (AMM), la constatation d’une couverture vaccinale très insuffisante en France et les perspectives d’évolution du calendrier vaccinal justifient la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles.
La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique confie à l’Institut de veille sanitaire (InVS) la mission de suivre et d’évaluer la couverture vaccinale pour tous les vaccins inclus dans le calendrier vaccinal et dans tous les groupes cibles. Dans ce travail, nous avons d’une part réalisé une analyse des différentes sources de données disponibles pouvant être utilisées pour mesurer la couverture vaccinale, et d’autre part compilé les données nationales et régionales les plus récentes pour les différents vaccins et dans les différents groupes d’âge.
Des particules blanches dans les seringues ont été découvertes en Italie et en Suisse. Pour le ministère de la Santé, il s’agit surtout d’une mesure de précaution. Après l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, la France a décidé de bloquer « par précaution » les lots de vaccins antigrippaux Agrippal de Novartis. Le ministère de la Santé précise avoir demandé à l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de « prendre des mesures préventives » sur les vaccins concernés commercialisés en France par le groupe pharmaceutique suisse.
Le virus de la grippe sévit habituellement d’octobre à mars. Parce qu’il évolue chaque année, il est indispensable de s’en protéger et de se faire vacciner. Le vaccin contre la grippe saisonnière sera disponible en pharmacie dès la fin du mois de septembre. La grippe saisonnière, une maladie à prendre au sérieux Chaque année, la grippe saisonnière revient et touche des milliers de personnes. En vous faisant vacciner, vous évitez :
une forte fièvre (pouvant monter jusqu’à 40°),
une toux sèche,
une fatigue intense et des courbatures.
Le calendrier vaccinal 2012 introduit de nouvelles recommandations qui concernent les vaccinations contre la grippe saisonnière, les infections invasives à pneumocoque et la tuberculose, le calendrier vaccinal des jeunes enfants à Mayotte ainsi que les vaccinations des personnes immunodéprimées ou aspléniques.
"Ce document présente d’abord la mise en contexte et un résumé de l’ensemble de l’avis. Ensuite, une mise à jour des connaissances est présentée, selon quatre grandes sections : le fardeau des maladies liées aux VPH (chapitres 1 à 4), les caractéristiques des vaccins disponibles (chapitres 5 à 8), l’acceptabilité, la faisabilité et les enjeux éthiques de la vaccination contre les VPH (chapitres 9 à 13) et les analyses économiques (chapitre 14) s’y rapportant. Enfin, des propositions/recommandations sont présentées et des pistes de recherche sont suggérées. Pour conclure, les annexes présentent la synthèse des intérêts déclarés par les membres du comité et une description des études sur l’acceptabilité de la vaccination contre les VPH."
Le Calendrier vaccinal 2012 vient d’être publié dans le BEH du 10 avril. Quelles en sont les nouveautés ? Cette édition 2012 comporte peu d’innovations : souvent les médecins trouvent qu’il y a trop de modifications, pour une fois ce n’est pas le cas.
Les adjuvants vaccinaux sont indispensables à l’efficacité de très nombreux vaccins. Les plus utilisés sont les sels d’aluminium, mais depuis quelques années de nombreux adjuvants nouveaux ont été développés. L’Académie Nationale de Médecine a porté sa réflexion sur ce sujet, car les adjuvants vaccinaux sont devenus une préoccupation pour le public et les médias, notamment depuis la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en 2009, avec des craintes et des questions sur leur nature et leur utilité. Dans le même temps, un débat s’est installé dans les médias
Les consultations spontanées chez le médecin de famille étant relativement rares à l’adolescence, il semble justifié de dispenser les vaccinations pour les jeunes dans le cadre de l’école pour assurer une bonne couverture vaccinale. Les premiers résultats de la vaccination contre l’hépatite B en milieu scolaire sont très encourageants. En Suisse, les vaccins recommandés pour tous les 11-15 ans sont ceux de la diphtérie, du tétanos, de l’hépatite B et du méningocoque C. La vaccination contre la varicelle est réservée à des sujets avec anamnèse négative et, comme les vaccinations de rattrapage, sera plus généralement administrée hors du cadre scolaire. Tous les omnipraticiens et gynécologues devraient s’efforcer de vérifier et mettre à jour le statut vaccinal des adolescents chaque fois qu’ils sont consultés.
Un « tout-en-un » de référence au service des professionnels de santé L’objectif du Guide des vaccinations 2012 est de mettre à disposition des professionnels de santé les connaissances les plus récentes sur les vaccinations et de répondre aux questions qu’ils se posent et à celles que leurs patients leur poseront. La première partie apporte des informations pour la pratique professionnelle. Elle fait le point sur chaque vaccination (épidémiologie de la maladie, caractéristiques des vaccins, mode d’administration, indications, recommandations, effets indésirables).
Le Centre de Vaccination d’Air France pratique avant tout des vaccinations pour le voyageur : fièvre jaune pour l’Afrique Noire et certains pays d’Amérique du Sud, vaccins protégeant contre la typhoïde et l’hépatite A pour les zones à risques, encéphalite japonaise pour les séjours prolongés dans l’Asie des rizières, vaccin de l’encéphalite à tique pour les voyages entre l’est de la France et l’Asie occidentale, vaccin tétravalent antiméningococcique exigé par l’Arabie Saoudite lors du pèlerinage de La Mecque et conseillé pour plusieurs pays d’Afrique, zone sahélienne, vaccin antirabique pour les séjours aventures où cette maladie incurable sévit encore, surtout en Asie, vaccin oral anticholérique en fonction des épidémies, vaccin contre la leptospirose pour les personnes pratiquant des activités en eau douce. Pour tous renseignements prenez contact avec nous dès à présent.
"La Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommandent, pour les adultes de 25 à 64 ans à l’exception des personnes immunosupprimées, de prolonger l’intervalle entre les rappels de vaccination diphtérie (d) tétanos (T) de 10 à 20 ans. Les rappels dT doivent donc être faits à 25, 45 et 65 ans puis, comme par le passé, tous les 10 ans.
Le ministre de la Santé a saisi le Haut Conseil de la santé publique en date du 16 septembre 2011 et l’interroge sur l’existence de données nouvelles susceptibles de :
Nora Berra, Secrétaire d’Etat à la Santé a annoncé, en présence du Dr BISMUTH, Directrice des assurés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM-TS), de Jean-Yves GRALL, Directeur général de la Santé, et de Françoise WEBER, Directrice de l’Institut national de veille sanitaire, le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière organisée chaque année, à l’approche de l‘hiver.
Des rapports persistants faisant état de manifestations indésirables rares mais graves associées au vaccin antiamaril et l’évolution de l’épidémiologie et de la fièvre jaune ont attiré l’attention sur la nécessité de revoir les critères de désignation dans les zones où il existe un risque d’activité du virus amaril et de réviser les recommandations vaccinales pour les voyages internationaux.
La totalité des provinces et territoires canadiens disposent de programmes systématiques de vaccination antivaricelleuse à une dose depuis 2007, une stratégie qui a réduit considérablement les taux de varicelle. Cependant, on observe toujours des cas postvaccinaux, dont certains sont graves. Selon de plus en plus de données probantes, l’immunité à une dose du vaccin peut décliner dans la population vaccinée et la maladie peut se déplacer dans un groupe de personnes plus âgées, qui peuvent souffrir d’une maladie plus grave et d’un plus grand nombre de complications. Le présent document de principes expose les raisons d’une stratégie de vaccination à deux doses au Canada, de même que les recommandations justifiant un calendrier de vaccination antivaricelleuse à deux doses pour tous les enfants canadiens. Les enfants qui ont reçu une dose du vaccin et n’ont pas subi d’infection postvaccinale devraient se faire administrer une seconde dose du vaccin contre la varicelle. Le présent document de principes remplace celui de 2005 que la Société canadienne de pédiatrie a publié sur la prévention de la varicelle.
Le calendrier vaccinal 2011 introduit de nouvelles recommandations qui concernent les vaccinations contre la fièvre jaune, la grippe saisonnière, les infections invasives à méningocoque, les infections à papillomavirus humains (HPV) et la rougeole.
Il y a quelques années, on ne pouvait s’imaginer qu’il y aurait en France une épidémie d’une telle ampleur. Les pédiatres, les médecins généralistes ne voyaient plus de cas depuis des dizaines d’années, et toute une génération de médecin ne savaient plus faire le diagnostic de la maladie tellement elle était devenue rare. Depuis 3 ans on assiste à une flambée. Au moins 10.000 cas ont été déclarés ces 3 dernières années, 5000 sur les 3 premiers mois de 2011, et 3000 en mars 2011
« Nous sommes face à une recrudescence préoccupante de la rougeole » indique ce jour Nora BERRA, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé. En effet, alors qu’en 2006 et 2007, une quarantaine de cas annuels était déclarée en France, l’épidémie s’est intensifiée pour atteindre 1544 cas en 2009 et 5021 cas en 2010. 3400 nouveaux cas ont déjà été détectés sur les deux premiers mois de l’année 2011.
Le calendrier vaccinal 2011 introduit de nouvelles recommandations qui concernent les vaccina- tions contre la fièvre jaune, la grippe saisonnière, les infections invasives à méningocoque, les infec- tions à papillomavirus humains (HPV) et la rougeolep
Considérant d’une part, l’expérience américaine où la vaccination contre la varicelle a été introduite en 1996 et notamment les données de la surveillance épidémiologique mise en place par le CDC dans trois districts américains (Antelope Valley en Californie, Travis County au Texas et Philadelphie Ouest en Pennsylvanie, représentant une population de 1 241 375 personnes1)
Un vaccin associant la valence varicelle aux valences rougeole, rubéole et oreillons devrait bientôt disposer d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France, avec comme indication la vaccination simultanée du nourrisson contre ces quatre maladies dans la seconde année de vie. Au premier examen, les arguments en faveur d’une intégration de la vaccination contre la varicelle dans le calendrier vaccinal du nourrisson ne manquent pas.
Le seuil épidémique vient d’être franchi, selon le dernier bilan des réseaux de surveillance, mais les Français boudent le vaccin. Comment inciter les Français à risque à se faire vacciner contre la grippe alors que l’épidémie arrive en Europe et dans notre pays ? Un an après le fiasco de la campagne vaccinale contre le virus pandémique H1N1, la mission s’avère délicate pour les autorités sanitaires. Sur les 12,5 millions de personnes invitées à se faire vacciner gratuitement contre la grippe saisonnière depuis le 24 septembre (plus de 65 ans, malades chroniques, professionnels de santé), beaucoup traînent des pieds. À peine 5,5 millions sont allées faire l’injection, selon les dernières données de l’Assurance-maladie, soit 15 % de moins que les années précédentes. Les chiffres de vente des vaccins reflètent cette tendance à la baisse.
La tuberculose est un fléau ancien et quelque peu oublié dans les pays développés. Mais la survenue de souches multirésistantes et la levée de l’obligation vaccinale par le BCG en France ont créé un regain d’intérêt pour cette maladie infectieuse qui n’a jamais disparu. En 2007, pour appuyer sa décision de suspension de l’obligation vaccinale et redynamiser la lutte anti tuberculeuse, la ministre de la santé a annoncé un programme national, en cohérence avec l’objectif 38 de la loi de santé publique de 2004.
La coqueluche est une cause importante de mortalité infantile dans le monde et reste un problème de santé publique, même dans les pays où la couverture vaccinale est élevée. Les estima- tions de l’OMS laissent à penser qu’en 2008 il y aurait eu près de 16 millions de cas de coqueluche dans le monde, dont 95% dans les pays en développement, et qu’environ 195 000 enfants seraient décédés de cette maladie. La coqueluche est due à Bordetella pertussis, une bactérie transmise à des sujets sensibles par le biais des gouttelettes respiratoires de personnes infectées.
Recommandations vaccinales pour la grippe saisonnière 2010-20114
L’historique des pandémies antérieures a montré que les virus grippaux A gardaient le même profil prépondérant au cours de plusieurs saisons successives, par rapport aux autres virus circulants. Ces recommandations sont donc basées sur l’hypothèse que le virus A(H1N1)v 2009 présentera pour la saison 2010-2011, des caractéristiques épidémiologiques et de pathogénicité similaires ou proches de celles de la saison 2009.
Au vu des connaissances les plus récentes et de la nouvelle situation virologique suite à la pandémie de l’année 2009, les recommandations de vaccination contre la grippe saisonnière ont été adaptées pour l’automne 2010.
Le 18 août 2010, la Suède a informé l’Agence européenne du Médicament (EMA) et l’ensemble des états membres, de la survenue de 6 cas de narcolepsie chez des enfants âgés de 12 à 16 ans, un à deux mois après une vaccination par Pandemrix®. En France, depuis le 23 août, 6 cas de narcolepsie avec cataplexie constatés chez des personnes ayant été vaccinées contre la grippe A/H1N1 ont été signalés à l’Afssaps. Ces données de pharmacovigilance font actuellement l’objet d’une évaluation par l’EMA en collaboration avec les autorités de santé européennes dont l’Afssaps. A ce stade, un lien entre la vaccination contre la grippe A/H1N1 et la survenue de narcolepsie n’a pas été établi.
Les évènements indésirables liés à la vaccination antiamarile sont généralement bénins. Mais on peut observer parfois des réactions d’hypersensibilité aux composants du vaccin, de même que des manifestations systémiques. Ces dernières sont extrêmement rares et peu documentées. Les atteintes systémiques peuvent être d’ordre neurologique, hépatique, rénal ou hémorragique.
Le site MesVaccins.net a été imaginé pour aider patients et professionnels de santé à gérer au mieux un calendrier vaccinal devenu au fil des ans de plus en plus complexe. Animé par une équipe d’experts reconnus en vaccinologie, MesVaccins.net permet de définir pour chaque âge et chaque situation individuelle, un schéma vaccinal adapté.
Le choléra est une maladie diarrhéique entraînant une déshydratation rapide qui est provoquée par l’ingestion du toxico- gène Vibrio cholerae appartenant aux sérogroupes O1 et, moins souvent, O139. L’être humain est le seul hôte naturel connu de V. cholerae et la maladie se propage principalement par contamination fécale de l’eau et des aliments. La transmission directe d’un individu à l’autre est rare. Le choléra est une maladie de la pauvreté associée de près au manque d’hygiène et à l’absence d’eau de boisson salubre.
Depuis l’arrêt de commercialisation du vaccin BCG avec applicateur multipuncture (Monovax®) en décembre 2005, le vaccin est aujourd’hui administré uniquement par voie intradermique (BCG SSI®). Ce changement de pratique a coïncidé avec une augmentation du nombre de réactions indésirables graves, notamment l’observation plus fréquente d’abcès locaux. Un plan national de gestion des risques (PGR) a été mis en place afin de minimiser le risque de survenue de ces manifestations indésirables.
Le tableau qui suit, indique les dispositions à appliquer préférentiellement, à ce jour, pour la vaccination contre le virus A(H1N1)2009. Il a été établi à partir des recommandations du HCSP du 28/10, du 27/11/2009, du 11/12/2009 et du 29/01/2010.
Les médecins libéraux et les hôpitaux prennent le relais. Les médecins libéraux peuvent disposer des vaccins contre la grippe A (H1N1) dans les pharmacies d’officine. La campagne de vaccination entre dans une troisième phase à compter du lundi 25 janvier et jusqu’au mois de septembre, avec une nouvelle configuration de l’offre de vaccination dans les établissements de santé et chez les médecins libéraux. Les centres de vaccination collective vont être progressivement fermés et cesseront leur activité le 30 janvier 2010.
Fermeture des centres, vaccins dans les pharmacies : à compter du 1er février, les médecins libéraux vont reprendre la main sur la vaccination contre la grippe H1N1, mais le retour au système traditionnel va demander des ajustements. "Nous avons conclu hier (jeudi, ndlr) un accord avec les 23.000 pharmaciens, donc à partir du 1er février, les médecins généralistes vont pouvoir se procurer les vaccins dans les pharmacies, ce qui va lever les dernières réticences", a annoncé vendredi Roselyne Bachelot.
Depuis le 12 janvier 2010, les médecins libéraux qui le souhaitent peuvent proposer la vaccination contre la grippe A (H1N1) dans leur cabinet. Pour savoir si votre médecin propose la vaccination dans son cabinet, vous devez vous renseigner directement auprès de lui. Le cas échéant, cette vaccination pourra être réalisée, à votre demande, à l’occasion d’une consultation/visite habituelle ou d’une séance spécifique et collective de vaccination (horaires dédiés).
Les personnes qui souhaitent se faire vacciner dans les cabinets médicaux devront s’acquitter du prix d’une consultation habituelle si la vaccination est réalisée dans ce cadre ou devront s’acquitter de 6,60 euros si la vaccination est réalisée dans le cadre de séances de vaccination spécifiques et collectives. Cette somme, correspondant à un acte spécifique, sera prise en charge à 100% sans franchise ni ticket modérateur.
Conformément aux instructions du Président de la République, la campagne de vaccination s’est poursuivie les samedi 19 et dimanche 20 décembre. Le nombre de centres ouverts montre que la mobilisation du dispositif est restée élevée ; compte tenu du début des vacances scolaires, le nombre de personnes vaccinées samedi et dimanche a été moins important que les deux week-ends précédents, tout en restant conséquent.
Le tétanos est une toxi-infection aiguë grave, non contagieuse, souvent mortelle liée à Clostridium tetani (Blettery B et al., EMC 2007). Cette bactérie est ubiquitaire, tellurique et commensale du tube digestif de certaines espèces animales. Elle persiste dans les déjections animales et dans le sol sous forme sporulée, forme très résistante. Cette source étant présentée comme « tellurique et inépuisable », l’éradication du tétanos est ainsi considérée comme impossible
Suite à l’avis de l’Agence européenne des médicaments concernant les modifications apportées au résumé des caractéristiques du vaccin pandémique contre la grippe A(H1N1)2009 Pandemrix® en date du 3 décembre 2009, le Haut Conseil de la santé publique a actualisé ses recommandations concernant la posologie et l’utilisation des vaccins pandémiques :
Les chiffres relevés jeudi 10 décembre dans les centres de vaccination montrent que la mobilisation du dispositif se maintient à un niveau élevé, tant en ce qui concerne le nombre de centres ouverts que le nombre de personnes vaccinées. Après le pic du mercredi (dû au grand nombre d’enfants présents), les centres ont retrouvé jeudi la forte activité des jours précédents.
Suite à l’autorisation de mise sur le marché du vaccin pandémique A(H1N1) 2009 Panenza® le 16 novembre 2009 et à l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMEA) en date du 19 novembre 2009, réaffirmant l’efficacité et la sécurité des vaccins pandémiques A(H1N1) 2009, le Haut Conseil actualise son avis du 28 octobre 2009.
La vaccination n’est pas obligatoire ; elle est décidée par les familles. Chaque famille a reçu ou va recevoir un bon de vaccination par enfant. Pour les écoliers (écoles maternelles et élémentaires), elle commencera début décembre. Elle sera organisée dans les centres de vaccination de proximité. Les élèves des écoles maternelles et élémentaires s’y rendront accompagnés par leurs parents. Le centre de rattachement est indiqué sur le bon de vaccination transmis aux familles.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A (H1N1) liée à la pandémie grippale actuelle, l’Afssaps a mis en place un programme de surveillance des effets indésirables médicamenteux des vaccins grippaux A (H1N1) sur le territoire français s’intégrant dans le plan de gestion des risques européen et le complétant.
Jusqu’à présent, le vaccin Pandemrix du laboratoire GSK était le principal vaccin utilisé. L’approvisionnement est complété par de nouvelles livraisons de Panenza, le vaccin sans adjuvant du laboratoire Sanofi-Pasteur. Sur la base des recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), les premières quantités de Panenza livrées ont permis d’inviter à se faire vacciner les femmes enceintes, les nourrissons âgés de 6 à 24 mois, les personnes présentant des troubles de la coagulation et celles qui souffrent de dysfonctionnement immunitaire.
Les faussetés au sujet de l’innocuité des vaccins peuvent entraîner une diminution du nombre de Canadiens qui sont immunisés contre des maladies évitables par vaccination telles que la rougeole, la poliomyélite et les oreillons. Cette situation pourrait engendrer des épidémies de maladies qui sont rares de nos jours dans les pays développés. Grâce à l’utilisation efficace de vaccins pour prévenir la maladie, la plupart des parents de jeunes enfants au Canada aujourd’hui n’ont jamais connu de cas de maladies délétères comme la diphtérie ou la poliomyélite.
Dans le cadre d’une procédure commune à plusieurs Etats-membres, l’Afssaps vient d’accorder une autorisation de mise sur le marché au vaccin grippal pandémique Panenza. Il s’agit d’un vaccin sans adjuvant dont le processus de fabrication est proche de celui d’un vaccin contre la grippe saisonnière... L’Afssaps rappelle que le Haut Conseil pour la Santé Publique a recommandé dans son avis du 7 septembre 2009, l’utilisation de vaccins sans adjuvant chez les enfants âgés de 6 mois à 23 mois, les femmes enceintes et chez certaines personnes immunodéprimées (transplantations d’organes ou de cellules souches hématopoïétiques, maladies autoimmunes graves…).
50.000 doses environs de vaccin Pandemrix contre la grippe H1N1 pandémique ont été administrées entre le 21 octobre et le 5 novembre aux personnels de santé des établissements hospitaliers, sans qu’il y ait eu d’effets indésirables graves notifiés à ce jour, selon l’agence du médicament (Afssaps). Durant cette même période, l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique dans son premier bilan de suivi de pharmacovigilance des vaccins grippaux A (H1N1), mis en ligne lundi, avoir "eu connaissance de 36 signalements d’effets indésirables par un professionnel de santé".
Un cas probable de syndrome de Guillain-Barré a été signalé mardi dernier dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance de la vaccination de la grippe A (H1N1). Il s’agit d’une forme modérée et uniquement sensitive, qui a évolué favorablement.
L’immunisation est le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre les virus de la grippe, notamment celui de la grippe H1N1. Il est important de faire la distinction entre le mythe et la réalité. Voici quelques‑uns des mythes les plus courants en ce qui a trait aux vaccins, notamment à ceux contre la grippe H1N1 et la grippe saisonnière.
Une dose unique de vaccin contre la grippe H1N1, telle est la recommandation faite vendredi par un groupe d’experts qui conseille l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Les experts ont relevé que les autorités de réglementation ont désormais homologué divers vaccins contre la grippe pandémique : vivants atténués, inactivés adjuvés et inactivés non adjuvés. Le Groupe recommande de n’administrer qu’une seule dose de vaccin aux adultes et adolescents à partir de l’âge de dix ans, si cette posologie correspond aux indications des autorités de réglementation, selon un communiqué.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1)v et de l’utilisation par un grand nombre de personnes de traitements antiviraux en cas de pandémie grippale, l’Afssaps met en place et coordonne un programme de surveillance spécifique.
Après l’identification et l’isolement de la souche de virus grippal susceptible de donner lieu à une pandémie, il faut compter le délai nécessaire au déroulement du processus de fabrication, qui comporte de nombreuses étapes, avant de disposer du vaccin lui-même. Dès mise à disposition de la souche de référence de l’OMS fin mai dernier, quatre laboratoires pharmaceutiques ont immédiatement lancé le processus nécessaire à la mise au point d’un nouveau vaccin, suivis ensuite par plusieurs autres fabricants à travers le monde. Ces vaccins sont fabriqués de la même façon que les vaccins contre la grippe saisonnière. Les vaccins A(H1N1) sont produits soit sur des œufs, soit sur des cultures cellulaires. Ce sont des vaccins inactivés qui sont composés soit d’antigènes de surface du virus grippal, soit du virion entier ou fragmenté et comportent des adjuvants.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1)v et de l’utilisation par un grand nombre de personnes de traitements antiviraux en cas de pandémie grippale, l’Afssaps met en place et coordonne un programme de surveillance spécifique. Dans ce contexte, l’Afssaps souhaite faciliter la déclaration des évènements indésirables graves susceptibles d’être dus aux vaccins ou aux médicaments antiviraux.
Un vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque de sérogroupes A, C, Y et W135 (MCV4 [Menactra, sanofi pasteur, Canada]) a été lancé au Canada en 2007 pour les personnes de deux ans ou plus. Le MCV4 ajoute trois sérogroupes aux vaccins conjugués contre le méningocoque de sérogroupe C, utilisé depuis plusieurs années. Les taux de méningococcies invasives du sérogroupe C ont fléchi depuis dix ans grâce au vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C.
Le vaccin Gardasil® est disponible en France depuis novembre 2006. Ce vaccin, indiqué en prévention du cancer du col de l’utérus dû à certaines infections à papillomavirus humains (HPV), est recommandé chez les adolescentes de 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus tard durant l’année suivant leur premier rapport. L’Afssaps présente un deuxième bilan de pharmacovigilance de ce vaccin pour la France. L’analyse des données de surveillance disponibles ne remet pas en cause le rapport bénéfice risque du vaccin.
Il est rappelé que l’objectif principal actuel de la vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1)2009 est la réduction du risque de formes graves et de décès. Néanmoins la maîtrise de la dynamique épidémique reste souhaitable. Le Haut Conseil de la santé publique rappelle que toutes les personnes qui désirent être vaccinées devraient pouvoir l’être in fine. Toutefois, la balance bénéfice-risque de la vaccination doit faire l’objet de réévaluations fréquentes.
Le vaccin contre la grippe saisonnière serait efficace contre le H1N1. Une étude mexicaine révèle que le vaccin 2008-2009 contre la grippe saisonnière serait assez efficace pour contrer le virus H1N1, notamment dans ses formes les plus sévères. Publiée dans le Britsh Medical Journal, l’étude a comparé 60 personnes atteintes par la maladie et 180 personnes ayant d’autres problèmes de santé
Le Conseil national de l’Ordre des médecins demande aux médecins de se faire vacciner, d’inciter leurs patients à se faire vacciner, et les encourage vivement à être vaccinateurs. _ La participation des médecins aux actions de santé publique est un devoir déontologique
Le CSS recommande, pour la vaccination contre la grippe saisonnière 2009-2010, que, par ordre décroissant, les groupes de sujets suivants soient prioritaires : * Groupe 1 : les personnes à risque de complications * Groupe 2 : le personnel du secteur de la santé * Groupe 3 : les personnes vivant sous le même toit * toutes les personnes de 50 à 64 ans compris
L’Agence européenne des médicaments, l’EMEA, a recommandé vendredi à la Commission européenne d’autoriser la vente d’un troisième vaccin contre la grippe A(H1N1), le Celvapan du laboratoire américain Baxter, après ceux de Novartis et de GSK. "La Commission européenne devrait accorder l’autorisation rapidement", a précisé l’EMEA dans un communiqué. Le Celvapan, rappelle l’Agence, est sans adjuvant (substance destinée à amplifier l’effet d’un vaccin), contrairement aux deux autres vaccins autorisés par l’UE.
Les vaccins contre la grippe A (H1N1) sont constitués de virions inactivés (fragmentés ou entiers). Certains d’entre eux contiennent un adjuvant. Ces vaccins sont dépourvus de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe A (H1N1) lors d’une vaccination en cours de grossesse. Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande la vaccination des femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et si possible avec un vaccin sans adjuvant. Pour voir les recommandations du HCSP,
La grippe A (H1N1)v de 2009 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par un virus de la grippe A de sous-type H1N1. Ce nouveau virus grippal, contient des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine. Il est différent du virus A (H1N1) responsable de la grippe saisonnière, d’origine humaine.
Dans le cadre de la préparation à la pandémie de grippe A/H1N1v, l’importance de la vaccination anti pneumococcique de certaines populations spécifiques, recommandée par le Haut conseil de la santé publique, a été rappelée aux médecins généralistes et pédiatres dans un courrier transmis par la CNAMTS durant l’été. Aujourd’hui, une augmentation très forte des ventes de vaccin pneumococcique PNEUMO 23® est constatée, entraînant des difficultés transitoires d’approvisionnement.
Il est reconnu que certaines personnes, ou certains groupes de personnes, n’ayant pas été désignées ci-dessous pourraient être exposées à des risques plus élevés d’être atteintes gravement ou d’être hospitalisées, en raison de leurs conditions socio-économiques et de leur mode de vie, de leur accès aux soins de santé et de leurs risques élevés d’exposition au virus de la grippe H1N1. On examinera la possibilité de cibler ces personnes dans le cadre du programme d’immunisation, au fur et à mesure que nous disposerons de plus amples connaissances sur l’évolution du virus. On examiner également la possibilité d’immuniser des groupes supplémentaires, si cela s’avère nécessaire pour atténuer la perturbation de l’ordre social.
Les vaccinations permettent d’éviter des maladies pouvant être graves et de sauver des vies. Elles ont permis de contrôler des maladies qui étaient autrefois fréquentes, comme le tétanos, la polio, la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons, l’hépatite B et certaines formes graves de méningites. Malheureusement, tous ces virus et bactéries circulent encore dans notre pays – si bien que les vaccins restent indispensables pour protéger les personnes qui les reçoivent, leur famille et leur entourage. De nombreuses questions peuvent se poser au moment d’une vaccination. Ce site devrait vous aider à trouver des réponses à vos questions éventuelles.
La grippe touche chaque hiver de 2 à 7 millions de personnes en France, selon la gravité de l’épidémie. Elle peut entraîner des complications sévères chez les sujets les plus fragiles et demeure la première cause de mortalité par maladie infectieuse chez les personnes âgées. Pour les populations à risque, la vaccination est conseillée et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
Le Haut Conseil de la santé publique confirme et précise ses recommandations antérieures privilégiant l’utilisation de vaccins ne contenant pas d’adjuvant :
Face à la menace de pandémie grippale du nouveau virus A(tIlNl), le Gouvernement entend mettre en place une réponse sanitaire évolutive exceptionnelle pour la période 2009-2010 (cf. fiche nol). Dans la perspective d’une diffi,rsion de la pandémie en France au cours de I’automne prochain, il a en particulier décidé de préparer une grande campagne de vaccination. Cette solution est apparue la mieux à même de repondre, dans des délais contraints et avec l’effrcacité sanitaire la plus forte possible, aux caractéristiques de ce nouveau virus et aux spécificités de la production de nouveaux vaccins. Cette campagne n’a pas vocation à se renouveler I’an prochain. Dans ce cadre, le Gouvernement a commandé des doses de vaccin, afin d’être en mesure de proposer, si cela s’avérait nécessaire, à l’ensemble de la population une couverture vaccinale contre le nouveau virus.
Les infections à Pneumocoque (Streptooccus pneumoniae) sont d’une grande fréquence, surtout aux âges extrêmes de la vie : le nourrisson et le sujet âgé. Le Pneumocoque est l’un des germes le plus souvent en cause au cours d’infection bactériennes des voies respiraloires Il peul être notamment responsable, selon l’âge, d’otites, de sinusites, de pneumonies, de septicémies, de méningites.
Le virus de la grippe A H1N1/09 est un nouveau virus identifié au printemps 2009. Se transmettant par contact direct ou indirect avec une personne infectée, il s’est répandu rapidement à travers le monde, déclenchant une pandémie. Le virus A H1N1/09 infecte surtout les enfants et les jeunes adultes, qui n’ont pas d’immunité protectrice, et beaucoup plus rarement les personnes de 65 ans et plus
Le vaccin de la varicelle connu depuis 1970 (souche Oka V) est efficace et bien toléré. Deux nouveaux vaccins contenant la même souche sont le vaccin quadruple rougeole-rubéole-oreillons-varicelle (ProQuad ®) et le vaccin du zona pour les personnes de plus de 60 ans (Zostavax ®). La politique vaccinale de la varicelle reste controversée, partagée entre vaccination sélective et généralisée. Les États-Unis ont instauré une vaccination universelle en 1995.
Les deux vaccins contre la varicelle disponibles en France sont des vaccins vivants atténués et dérivés de la souche Oka, utilisée au Japon depuis 1974. Ils sont indiqués chez les sujets sains à partir de douze mois selon un schéma à une dose jusqu’à douze ans. Au-delà, deux doses sont recommandées, espacées de quatre à huit semaines. Ces vaccins entraînent une séroconversion dans plus de 95% des cas et le maintien des anticorps au-delà de cinq ans.
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La fièvre typhoïde est une affection généralisée grave causée par une entérobactérie pathogène. Salmonella enterica, serovar Typhi. S. Typhi se propage par la voie féco-orale. Bien qu’il s’agisse d’une maladie la plupart du temps endémique, S. Typhi peut provoquer des épidémies. Des données provenant principalement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine montrent que la fi èvre typhoïde constitue toujours un problème de santé publique dans de nombreux pays en développement, les enfants d’âge scolaire (5 à 15 ans) étant atteints de façon disproportionnée. Dans certaines régions d’endémie, les enfants de <5 ans montrent des taux d’incidence identiques ou supérieurs à ceux des enfants d’âge scolaire.
Streptococcus pneumoniae (S. pneumoniae) est une cause importante de morbidité et de mortalité chez l’enfant et l’adulte dans le monde entier. Malgré cela, les informations disponibles sur la charge de morbidité associée aux différentes formes de pneumococcies sont limitées, notamment pour les jeunes et les adultes des pays à revenu faible ou moyen, et les estimations existantes sont très variables. Cette variabilité refl ète probablement certaines évolutions de l’épidémiologie des infections à pneumocoques, des différences dans la conception des études, des variations saisonnières et les diffi cultés pour établir un diagnostic étiologique rencontrées dans la plupart des cas de pneumonie.
À la demande du Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le Comité a examiné l’innocuité des vaccins contre le papillomavirus humain (HPV). Un examen des données disponibles sur l’innocuité du vaccin tétravalent (Gardasil®) comme du vaccin bivalent (Cervarix®) a été présenté. Cet examen a pris en compte les résultats d’essais contrôlés randomisés de la pré-homologation et de la post-homologation pour des rapports de surveillance de 2 fabricants de vaccins, ainsi que les données de l’Agence européenne du médicament, de la Food and Drug Administration (FDA) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis.
Les papillomavirus humains (human papillomavirus, HPV) ou virus du papillome humain (VPH) sont la cause la plus fréquente d’infections sexuellement transmissibles (IST). Ainsi, 70 % à 80 % de la population sexuellement active contractera des HPV au cours de sa vie. Certains types de HPV dits « à haut risque » peuvent entraîner des dysplasies du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et de la sphère ORL, lesquelles peuvent évoluer vers un cancer invasif.
Gardasil® est un vaccin destiné à la prévention des infections par les Papillomavirus humains (HPV) des types 6, 11, 16 et 18 : dysplasies de haut grade du col de l’utérus, dysplasies de haut grade de la vulve et verrues génitales externes (condylomes acuminés). 70 % des cancers du col de l’utérus sont liés à ces virus : leur prévention est attendue, mais non démontrée.
Le test de Pap est toujours le meilleur outil de prévention du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus est causé par une infection persistante à un virus sexuellement transmis appelé virus du papillome humain (VPH). Il existe plus de 100 types (souches) de VPH. Environ 35 types de VPH s’attaquent aux organes génitaux et reproductifs. Le VPH à risque élevé et le VPH à risque faible figurent parmi ces 35 types.
On connaît environ 200 papillomavirus susceptibles d’infecter l’homme. Certains de ces virus affectent l’épiderme, d’autres les muqueuses orales, anales ou génitales. Les conséquences de ces infections sont le plus souvent bénignes - verrues cutanées, condylomes ano-génitaux. Mais certains papillomavirus transmis par voie sexuelle sont responsables du cancer du col de l’utérus. Ce dernier, véritable problème de santé publique, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Par ailleurs, les papillomavirus sont détectables dans la peau et les muqueuses d’une grande partie de la population non malade où le virus se maintient à niveau peu élevé par un mécanisme non pathologique
introduction et question, élaboration et argumentation, le papillomavirus humain, mode de contamination, pathogénèse, temps d’incubation, symptômes cliniques, évolution et complications des affections muqueuses, épidémiologie, Comportement sexuel des jeunes en Belgique, vaccination, conclusion et recommandations, champ d’application, résumé des informations scientifiques sur lesquelles reposent les recommandations, Recommandations concernant la vaccination anti-HPV
L’arrivée de la vaccination anti-HPV suscite un espoir majeur pour la santé des femmes. En effet, l’infection par les génotypes 16 et 18 du HPV est à l’origine d’environ 50% des lésions précancéreuses et 70% des cancers du col utérin. L’infection par les génotypes 6 et 11, si elle ne contribue pas à l’incidence des lésions précancéreuses ou des cancers, est cependant responsable de la plupart des condylomes acuminés.
Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), en collaboration avec l’Institut de Santé Publique (ISP), s’est penché sur l’utilité du frottis dans le dépistage préventif du cancer du col et plaide pour un encadrement de l’organisation du dépistage si les décideurs veulent réduire le nombre de décès par cancer du col en Belgique. Rien n’indique pour l’instant que la recherche du Papillomavirus humain (HPV) en dépistage primaire chez toutes les femmes cause plus de bien que de tort.
La vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole peut être prescrite par le médecin habituel de votre enfant. La prescription doit être établie sur une ordonnance dédiée à cette vaccination. L’injection peut être effectuée par le médecin lui-même, ou s’il le souhaite, par une infirmière. Dans ce cas, il faudra deux ordonnances, l’une pour le vaccin, l’autre pour l’injection. Une fois l’injection effectuée, elle devra être inscrite sur le carnet de santé de l’enfant.
Les oreillons sont une maladie virale aiguë contre laquelle on peut se faire vacciner. Avant l’introduction du programme de vaccination contre les oreillons, cette maladie était une infection commune chez les nourrissons, les enfants et les jeunes adultes. Comme la majeure partie de la population ontarienne a maintenant été vaccinée, le nombre annuel de cas d’oreillons signalés est extrêmement bas, soit environ 20 cas par année. Quarante-sept pour cent des cas d’oreillons signalés entre 2000 et 2005 concernaient des enfants âgés de moins de 15 ans. Les éclosions d’oreillons aux États-Unis et en Nouvelle-Écosse, en 2005-2006, concernaient surtout des adolescents et de jeunes adultes.
Depuis l’introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type b dans l’immunisation de l’enfance, Neisseria meningitidis se partage avec Streptococcus pneumoniae la responsabilité de la grande majorité des méningites purulentes. Le méningocoque est une bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l’environnement et dont le réservoir est le nasopharynx de l’homme. La plupart des sujets infectés sont des porteurs sains (5 à 10 % de la population). Le taux d’incidence des infections invasives à méningocoque est en France inférieur à 2 cas pour 100 000 habitants par an
Les maladies à méningocoque sont causées par un microbe (une bactérie), le méningocoque. Ce microbe peut provoquer 2 maladies très graves : la méningite, une infection du liquide et des membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière ; la septicémie, une infection très grave du sang. Vous pouvez protéger vos enfants de ces maladies à l’aide d’un vaccin.
Le vaccin grippal est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe lors d’une vaccination en cours de grossesse.
La présentation du calendrier vaccinal change. Le but est de le rendre plus lisible : les vaccins sont présentés par ordre alphabétique et les différents aspects (recommandations générales, recommandations particulières et en milieu professionnel) sont traités dans le même chapitre. Les recommandations aux voyageurs ne sont plus abordées, un autre numéro du BEH leur étant spécifiquement consacré. Des tableaux synoptiques pour l’enfant, l’adulte, en milieu professionnel ainsi que les schémas de rattrapage sont proposés.
Pour acquérir une immunitée de base, plusieurs injections sont souvent nécessaires (par exemple, trois injections à un mois d’intervalle avec rappel un an après). Par la suite, l’immunité doit être entretenue par la pratique de rappels réguliers définis dans le calendrier vaccinal afin de maintenir une protection suffisante et durable.
Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation générale du nombre de cas rapportés de coqueluche dans divers pays possédant une bonne couverture vaccinale, tant en Europe que sur le continent américain et australien. Cette augmentation a été mise en évidence dès le milieu des années 1990, avant l’introduction généralisée des vaccins acellulaires. Elle se retrouve pour différents groupes d’âge, en particulier les adolescents et les adultes.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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