Imagerie médicaleDossiers |
La coloscopie optique offre actuellement les meilleures performances et la plus grande polyvalence de diagnostic des lésions colorectales. Elle est également le seul examen à permettre d’associer au cours d’une même exploration l’identification d’une lésion à sa biopsie/exérèse, la prise en charge du sujet concerné dépendant de l’analyse histologique de cette lésion. Ces atouts ont ainsi fait de la coloscopie optique l’examen de référence d’exploration colorectale.
Le dépistage du cancer du poumon a fait l’objet d’un intense intérêt depuis la publication, en 2011, de l’étude NLST (National Lung Screening Trial), qui a montré une réduction de la mortalité chez des fumeurs ayant subi pendant trois ans un dépistage par scanner thoracique. Bien que ces données soient prometteuses, de nombreuses questions demeurent, comme le nombre élevé de faux positifs, le risque de surdiagnostic, l’intervalle optimal entre les scanners, la durée du processus, la faisabilité et le coût. Des programmes structurés sont indispensables pour garantir l’information du patient, la qualité technique et la prise en charge multidisciplinaire. Malgré ces incertitudes, certaines directives recommandent déjà le dépistage, alors que les investigateurs soulignent qu’il faut davantage de données. Comment le praticien doit-il aborder les demandes individuelles ? Cette revue fournit quelques indications sur cette question complexe.
Les progrès technologiques considérables réalisés en radiologie au cours des 15 dernières années ont révolutionné le diagnostic et la prise en charge des abdomens aigus. Les clichés d’abdomen qui pendant longtemps ont été le premier examen radiologique réalisé sont maintenant très souvent abandonnés au vu de leur trop faible performance diagnostique
L’échocardiographie Doppler transthoracique permet, de façon très rapide, non invasive et non irradiante, de caractériser la quasi-totalité des pathologies cardiaques. En revanche, sa répétition annuelle dans le cadre du suivi n’est pas nécessaire dans la plupart des cas. C’est pourquoi, à partir de l’évaluation réalisée, nous avons détaillé les principales indications de cet examen dans huit fiches de bon usage des technologies de santé (fiches BUT), portant sur l’hypertension artérielle, les coronaropathies aiguës et chroniques, l’insuffisance cardiaque et les valvulopathies.
En 2004, l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES) avait considéré que la seule indication validée de la coloscopie virtuelle correspondait à la situation de vidéo-coloscopie incomplète. Depuis, la coloscopie virtuelle a fait l’objet de progrès techniques et de nouvelles études cliniques et a parfois été présentée en date de cette évaluation comme l’alternative à la vidéo-coloscopie la plus aboutie. Dans ce contexte, ce rapport a pour objectif d’actualiser l’estimation des performances diagnostiques de la coloscopie virtuelle afin d’en préciser la place dans la stratégie d’exploration colique des patients soumis à un dépistage de lésions colorectales ou à un diagnostic de symptômes coliques.
Les néoplasies colorectales constituent la deuxième cause de décès par cancer aux USA et en Europe. On estime que le dépistage des polypes pré-cancéreux et leur exérèse pourrait réduire de 80% la mortalité par cancer colique. Par ailleurs, le taux de survie à 5 ans d’un cancer colique détecté et traité précocement, avant dissémination, est de 90 % à 5 ans. Malheureusement l’adhésion du public aux examens de dépistage existants est faible. Nous avons développé depuis 2002 une nouvelle technique non invasive (sans introduction d’une endoscope) d’exploration du côlon par scanner, la colonoscopie virtuelle. L’examen est précédé d’une préparation (cliquez) ayant pour but d’éliminer les matières résiduelles dans le côlon ou à défaut de marquer celles-ci par de la baryte ingérée lors des repas la veille.
Le genou se subdivise en compartiments fémoro-tibiaux et fémoro-patellaires externe et interne. Son anatomie complexe explique la diversité des incidences radiologiques standards.
Les fractures du plateau tibial sont dues à un mécanisme direct de compression. Les classifications sont nombreuses : les plus utilisées sont celles de Schatzker et de l’AO. Le bilan radiologique standard comporte deux incidences indispensables, le genou de face et de profil. Un CT-scan peut permettre de préciser la morphologie de la fracture dont découle l’indication thérapeutique. L’IRM permet de dépister des lésions osseuses occultes mais aussi de mettre en évidence des lésions ménisco-ligamentaires associées. La présence de faux positifs, surtout dans les lésions méniscales, n’est pas négligeable. La possibilité d’assimiler chaque fracture selon sa classification morphologique à des lésions type des tissus mous serait d’une utilité certaine, mais elle reste peu contributive.
Les traumatismes graves représentent un problème majeur de santé publique, au plan national et international. Avec 48 000 décès par an en France, ils sont la troisième cause de décès tous âges confondus et la première cause de décès des sujets de moins de 40 ans
Actualisation des indications, des « non-indications » et de la place dans la stratégie diagnostique de la radiographie du crâne et/ou du massif facial. Le codage spécifique à chaque acte, prévu dans la Classification commune des actes médicaux (CCAM) a permis de constater que la radiographie conventionnelle (aux rayons X) du crâne et/ou du massif facial était très fréquemment réalisée.
Actualisation des indications, des « non-indications » et de la place dans la stratégie diagnostique de la radiographie du bassin. Le codage spécifique à chaque acte, prévu dans la Classification commune des actes médicaux (CCAM) a permis de constater que les radiographies conventionnelles (aux rayons X) du bassin étaient très fréquemment réalisées.
Un examen d’imagerie, quel qu’il soit, n’est indiqué qu’après un bilan clinique permettant une prise de décision argumentée. La radio du thorax est très largement utilisée dans l’exploration de nombreuses pathologies touchant le thorax et son contenu. Sa place dans la stratégie diagnostique a cependant diminué avec l’évolution des techniques d’imagerie. La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué et mis à jour ses anciennes indications. Ce faisant, un certain nombre de « non-indications » sont apparues.
Bien que certaines techniques d’imagerie recourent à des rayonnements ionisants, le bénéfice qu’elles apportent aux malades est sans commune mesure avec les risques potentiellement induits. La réduction de ces risques à leur minimum (radio protection des patients) est depuis de nombreuses années une préoccupation des radiologistes et des médecins nucléaires. La directive 97/43 a fait de cette règle éthique une obligation légale. La nécessité de transposer cette directive en droit français a été l’occasion d’une concertation prolongée entre les professionnels impliqués : radiologistes, médecins nucléaires, physiciens médicaux, manipulateurs, et les responsables du ministère chargé de la santé à travers la DGNSR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection).
Cette évaluation a pour objectif de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les performances diagnostiques des examens d’imagerie cardiaque non invasifs les plus récents (IRM, TDM et TEP-TDM), comparativement aux techniques d’imagerie invasives validées (tomoscintigraphie, échocardiographie de stress, coronarographie) ?
La névralgie cervico-brachiale est définie par une douleur et/ou une dysesthésie parcourant le membre supérieur selon un trajet radiculaire. Seule la névralgie cervico-brachiale commune d’étiologie mécanique ou virale est envisagée, les causes tumorales ou infectieuses et traumatiques sont exclues.
Exceptionnelle avant 40 ans • 3% de la population de plus de 40 ans • Prévalence augmente avec le viellissement • 10% des patients de plus de 80 ans • H>F sex ratio (1,1-1,19) • Grandes variations géographiques
Ces recommandations et références concernent la radiologie( standard, scanner et image de résonnance magnétique) dans la lombalgie commune de l’adulte définie par une douleur sans irradiation ou une douleur avec irradiation proximale
La pathologie douloureuse non traumatique de l’épaule recouvre évidemment toute la pathologie articulaire (arthrite, arthrose, algodystrophie), mais cette articulation tire sa particularité de l’importance de la pathologie abarticulaire liée à des lésions de l’appareil ligamentaire de la coiffe des rotateurs.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
Qui sommes nous Avis d'utilisation Maladies Spécialités Dossiers Bases de données |