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Le syndrome post-thrombotique (SPT) est la complication chronique la plus fréquemment observée au décours de la thrombose veineuse profonde (TVP), avec une incidence cumulée estimée entre 20 et 50%. Ce syndrome est caractérisé par la survenue de signes et de symptômes d’insuffisance veineuse chronique au niveau d’un membre inférieur ayant présenté une TVP. Le SPT a des répercussions importantes tant sur la qualité de vie des patients que sur les coûts générés pour la société. Actuellement, les options thérapeutiques du SPT sont limitées et les stratégies visant à en prévenir sa survenue sont donc très importantes. Cet article présente de façon critique la définition, les méthodes diagnostiques, l’incidence, les facteurs de risque ainsi que les stratégies préventives et thérapeutiques de ce syndrome.
La Société européenne de cardiologie propose pour la première fois un document de consensus concernant la prise en charge de la maladie vasculaire périphérique. En ce qui concerne la modalité du traitement de revascularisation des membres inférieurs, le traitement endovasculaire est recommandé dans la majorité des cas, indépendamment de la présentation clinique (claudication ou ischémie critique) et de la complexité des lésions (TASC II A-B-C). En ce qui concerne les lésions très complexes (TASC II D), le traitement chirurgical est préféré. Toutefois, ces directives suggèrent que ce type de lésion complexe peut aussi être pris en charge de façon percutanée dans des centres expérimentés, surtout en cas de risque chirurgical élevé.
La compression est le traitement le plus utilisé pour contrôler l’hypertension veineuse et favoriser la cicatrisation des ulcères veineux
L’objectif du rapport était d’évaluer la pertinence de la mise en place d’un programme de dépistage des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) en France, que ce dernier soit systématique ou opportuniste. Cette évaluation a suivi la méthodologie définie dans le guide HAS « Évaluation a priori d’un programme de dépistage » identifiant 16 critères d’évaluation fondés sur les critères OMS d’évaluation de la pertinence d’un programme de dépistage
Les veines permettent au sang de rejoindre le coeur. Pour éviter une stagnation de sang dans les jambes, elles sont munies de valvules anti reflux. Quand le système valvulaire est défaillant, le sang stagne dans les jambes : on parle alors d’insuffisance veineuse
Les ulcères veineux des jambes (lésions ouvertes sur la jambe) peuvent être provoqués par une obstruction ou une perforation des veines des jambes. La compression, au moyen de bandages ou de compressions élastiques (bas), peut aider à guérir la plupart de ces ulcères et est également couramment utilisée après la guérison afin de prévenir la réapparition des ulcères.
Comme la maladie coronarienne, la maladie artérielle périphérique (MAP) se rencontre un peu plus chez les fumeurs et les diabétiques que chez les patients atteints de dyslipidémie et d’hypertension. La maîtrise incomplète des facteurs de risque ne peut donc empêcher l’état du patient d’évoluer jusqu’à devenir symptomatique.
Depuis l’introduction des contraceptifs oraux combinés (pilules) en 1961, le risque de thrombose veineuse est un effet indésirable bien connu, rare mais potentiellement grave. Ce risque fait l’objet d’une surveillance continue et d’une réévaluation constante, en particulier lors de chaque mise sur le marché d’un nouveau contraceptif oral. Dans le cadre de ce suivi, l’Afssaps a pris connaissance de la publication d’un nouvel article du British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. Les résultats présentés ont déjà été étudiés et discutés au niveau européen. L’Agence européenne du médicament (EMA) avait conclu en mai 2011 que le risque de thrombose veineuse avec les contraceptifs oraux dits de troisième ou quatrième génération est deux fois plus élevé que celui observé avec ceux de deuxième génération. Le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux reste positif, quel que soit le progestatif utilisé.
Les oedèmes des membres inférieurs (OMI) sont d’origines diverses, essentiellement cardio-vasculaire, hépatique ou rénale, et dus à l’infiltration du tissu sous-cutané. Leur signification étiologique est différente selon qu’ils sont uni ou bilatéraux
Une thrombose veineuse peut survenir dans le cadre d’une affection médicale, dans les suites d’une intervention chirurgicale, lors d’une grossesse et dans les cas d’immobilisation prolongée. Le traitement curatif fait appel aux médicaments anticoagulants, ainsi qu’à la compression médicale et à la mobilisation précoce. Il doit commencer le plus tôt possible. Les dispositifs de compression utilisés dans le traitement de la thrombose veineuse et dans la prévention du syndrome post-thrombotique sont des bas, des manchons et des bandes. Ces dispositifs ont fait l’objet d’une évaluation par la HAS. Cette fiche présente de manière synthétique les indications des différents dispositifs de compression médicale, ainsi que leurs contre-indications.
Fiche de Bon usage - Compression médicale dans le traitement de la maladie thrombo-embolique veineuse
Fiche de Bon usage - Compression médicale dans les affections veineuses chroniques
Fiche de Bon usage - Compression médicale en prévention de la thrombose veineuse
Fiche de Bon Usage - Compression médicale dans le traitement du lymphoedème
Les contraceptifs oraux modernes offrent une contraception grandement efficace et une gamme d’avantages n’étant pas liés à la contraception. (I) 2. La thromboembolie veineuse, bien que rare, demeure l’une des conséquences indésirables graves de la contraception hormonale. Les meilleures données indiquent que les taux de thromboembolie veineuse chez les non-utilisatrices en âge de procréer sont d’environ 4–5/10 000 femmes par année ; chez les utilisatrices de contraception orale, les taux se situent aux alentours de 9–10/10 000 femmes par année. Par comparaison, les taux de thromboembolie veineuse pendant la grossesse approchent 29/10 000, de façon globale, et peuvent atteindre 300–400/10 000 au cours de la période postpartum immédiate. (II-1)
Les données recueillies par Swissmedic et issues de la littérature scientifique nous amènent à attirer l’attention du corps médical sur la pathologie sournoise que représente la maladie thromboembolique veineuse, en particulier l’embolie pulmonaire. Il est nécessaire de mieux identifier les populations à risque. Mais avant tout, il faut aussi avoir en tête qu’il peut s’agir d’une embolie pulmonaire
Les troubles de la microcirculation affectent avant tout les diabétiques. Les stratégies thérapeutiques efficaces comprennent les mesures préventives usuelles, ainsi que les traitements visant à diminuer la tension artérielle, à optimaliser le contrôle glycémique et lipidique en associant une réduction des apports caloriques.
La crampe musculaire, tout comme le spasme musculaire, est une contraction involontaire des fibres musculaires. La douleur provient de l’arrêt de la circulation sanguine dans le muscle pendant cette contraction anormale. On fait la différence entre la crampe et le spasme musculaires
La crampe est une contraction involontaire ( donc survenant brusquement), douloureuse d’un muscle ou d’un groupe de muscles, durant de quelques secondes à quelques minutes. Le plus souvent les crampes sont de survenue nocturne mais peuvent survenir à d’autre moment . Les causes sont multiples , infectieuses, neuromusculaires, carentielles, respiratoires, médicamenteuses, mais sont surtout d’origine circulatoire artérielle ou liées à l’insuffisance veineuse. Elles peuvent imposer de nombreux examens complémentaires pour découvrir leur origine.
artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), index de pression systolique, calcul, indicateur de sévérité de l’AOMI, limites, intérêts, conclusion
Grâce à l’efficacité prouvée de la thrombolyse, l’accident vasculaire cérébral ischémique est une urgence thérapeutique qui requiert un diagnostic fiable et précis par l’imagerie cérébrale. La TDM et l’IRM cérébrales sont deux techniques multimodales qui permettent, au cours du même examen, d’exclure une hémorragie, d’apprécier la zone d’ischémie irréversible, la zone de pénombre ischémique, et la localisation de l’occlusion artérielle. À ce jour, l’IRM reste la méthode de référence car elle a été plus largement évaluée et procure une information physiopathologique fiable. Cependant, la TDM, souvent plus accessible que l’IRM, devient un outil de plus en plus pertinent grâce aux avancées récentes de la TDM de perfusion qui fournit un large panel d’informations.
L’anévrysme de l’aorte abdominale (AAA) est une maladie vasculaire grave, qui peut entraîner un décès subit. Environ 20 % de toutes les personnes affectées ont un anévrysme de plus de 5 cm exigeant un traitement chirurgical immédiat. Ce traitement est efficace, mais est associé à un risque de mortalité non négligeable, qui varie entre 5 et 10 %, selon les milieux de soins. Les patients qui ont un anévrysme de plus petite taille bénéficient d’un suivi périodique et d’un traitement médical optimisé jusqu’au moment où le risque de rupture justifie une intervention chirurgicale. Un risque de décès subit par rupture d’anévrysme est toujours présent chez ces patients.
L’objectif principal de ce travail, proposé par le groupe d’études sur l’hémostase et la thrombose (GEHT), est de définir au mieux les indications de recherche par test de laboratoire – biologie clinique – de facteurs biologiquement identifiables de risque (FBR) de MTEV.l’identification d’un FBR peut-elle contribuer à expliquer la survenue d’un épisode de MTEV ? (version française page 183)
• l’identification d’un FBR contribue-t-elle à mieux évaluer le risque de récidive après un événement TE veineux ?
• la connaissance de FBR chez un patient ayant déjà présenté une MTEV modifie-t-elle l’attitude à adopter en cas d’exposition future à une circonstance à risque TE ?
• faut-i• proposer une recherche de FBR en cas de TVP distale ou de TVS ?
• quel est l’intérêt du dépistage de FBR chez les sujets asymptomatiques (étude familiale) ?
La maladie thromboembolique veineuse est une pathologie fréquente et les questions quant à sa prévention et son traitement sont nombreuses. Afin d’aider le praticien à y répondre, nous avons regroupé dans cet article un résumé des principales recommandations issues de la huitième conférence de l’American college of chest physicians. Plusieurs nouveautés font partie de ces recommandations 2008, dont l’utilisation du fondaparinux, le rôle actif joué par le patient dans les décisions thérapeutiques et la gestion de l’anticoagulation ainsi que l’utilisation en première intention des héparines de bas poids moléculaire chez la femme enceinte. Le but de cet article n’est pas de donner une marche à suivre stricte mais de fournir au médecin de premier recours un outil sur lequel s’appuyer pour prendre la meilleure décision thérapeutique.
Les varices sont des dilatations de veines superficielles situées entre les muscles et la peau. Les membres inférieurs comportent un réseau veineux profond, au contact des os et de la face profonde des muscles, assurant l’essentiel du retour veineux, et un réseau superficiel. Les multiples veines superficielles se jettent dans un des deux collecteurs principaux. Des deux, la veine saphène interne est la plus importante : elle s’étend de la cheville au pli de l’aine, se terminant là dans la veine fémorale. L’autre collecteur est situé à la face postérieure du mollet, entre la cheville et le pli du genou (veine saphène externe).
• La douleur est habituellement modérée, bien calmée par des antalgiques courants. • Le premier lever a lieu l’après-midi/le soir de l’opération. • La marche est recommandée dès le lendemain. • Les douches sont autorisées dès le 4e jour. • La prescription d’anticoagulants (une injection par jour) est décidée cas par cas. • La reprise du travail a lieu entre le 7e et le 25e jour selon les cas. • Vous êtes revu en consultation 10 à 12 jours après l’intervention.
Les techniques développées pour le traitement des varices des membres inférieurs ont pour objectifs, outre de corriger le préjudice esthétique, de prévenir les complications (œdème d’origine veineuse, troubles trophiques, ulcères de jambes), et les récidives et d’améliorer les symptômes veineux liés aux varices. Ce rapport fait le point sur les différentes techniques interventionnelles possibles proposées en substitution aux techniques d’exérèse des veines vatiques par chirurgie conventionnelle qui est le traitement de référence.
L’ulcère de jambe est une perte de substance cutanée chronique sans tendance à la cicatrisation spontanée. Elle concerne 1 à 2% de la population âgée de plus de 60 ans et entraîne un coût majeur en terme de santé publique. La majeur partie des ulcères de jambe est d’origine vasculaire, compliquant une pathologie veineuse (le plus souvent), artérielle ou microcirculatoire.
1- Traiter par compression à haut niveau de pression en l’absence d’AOMI.
2- Favoriser les compressions multicouches.
3- Veiller à l’observance de la compression.
4- Adapter le traitement en cas d’AOMI associée.
5- Opérer les IV superficielles et/ou prescrire une compression au long cours pour prévenir les récidives
Le bénéfice des AVK a été démontré à líéchelle de populations dans des indications bien précises (cf. tableau 2). Leur utilisation chez un individu donné ne se conçoit que dans ces indications, et après évaluation individuelle du risque thrombotique et du risque de complication hémorragique du traitement (cf. tableaux 3 et 4). Cette évaluation du rapport bénéfice/risque doit être répétée dans le temps. Elle est particulièrement importante chez le sujet âgé, dont les risques thrombotique et hémorragique sont tous les deux majorés.
L’AVC est une urgence absolue
Tout déficit neurologique brutal transitoire ou prolongé impose l’appel immédiat du Samu Centre 15
Le médecin régulateur doit proposer en priorité tout patient ayant des signes évocateurs d’un AVC à une UNV
Les patients ayant des signes évocateurs d’un AVC doivent avoir très rapidement une imagerie cérébrale, autant que possible par IRM
Après avis neuro-vasculaire et si elle est indiquée, la thrombolyse doit être effectuée le plus tôt possible
L’accident vasculaire cérébrale (AVC) est une maladie grave, elle est la première cause de handicap en France et peut toucher des individus de tous âges. Il est fondamental de connaitre les signes de l’attaque cérébrale pour agir dans les plus brefs délais. Prévenir l’AVC, c’est identifier et traiter les facteurs de risque de cette maladie.
Le phénomène de Raynaud (PR) a d’abord été décrit par Maurice Raynaud, en 1862. Par la suite, de nombreux auteurs se sont intéressés à la physiopathologie et à la nomenclature. Pour notre part, nous retenons le terme de PR primaire lorsqu’il n’y a aucune pathologie sous-jacente et le terme de PR secondaire lorsqu’il y a une pathologie causale, le plus souvent une collagénose chez les jeunes patients (habituellement des femmes) ou de l’athérosclérose chez les patients plus âgés (habituellement des hommes).
La vasomotricité cutanée présente une réactivité particulière au niveau des extrémités des membres, du fait de son rôle d’effecteur de la thermorégulation. C’est à ce niveau que s’expriment cliniquement les troubles vasomoteurs - avec ou sans lésion vasculaire anatomique -, que l’on regroupe sous le terme d’acrosyndromes vasculaires.
Le phénomène de Raynaud, parfois appelé maladie ou syndrome de Raynaud, est un trouble de la circulation sanguine dans les doigts qui est aggravé par le froid. En effet, le froid produit une réduction anormale de la circulation sanguine, ce qui donne aux doigts un aspect pâle, cireux ou bleuté ; de là le nom de doigt blanc, doigt cireux ou doigt mort parfois donné à cette affection.
La thrombose veineuse profonde des membres inférieurs est due à l’activation localisée de la coagulation avec constitution d’un thrombus dans le système veineux profond.Sa principale complication immédiate est l’embolie pulmonaire. Sa complication secondaire est le syndrome post-phlébitique. Malgré la description de plus en plus précise du schéma de la coagulation, avec la découverte depuis près de 30 ans des déficits de protéines favorisant la thrombose, bon nombre de thromboses veineuses profondes demeurent inexpliquées.
Existence d’un thrombus oblitérant en partie ou totalement la lumière veineuse. Affection fréquente et grave en raison de 2 complications majeures : l’E.P. et la maladie post-phlébitique. Le traitement par héparine, validé depuis 1960 en a modifié considérablement le pronostic. De nouvelles modalités thérapeutiques sont disponibles depuis peu. La prévention des TVP reste un des problèmes fontamentaux de cette pathologie.
Une association entre maladie artérielle athéromateuse et maladie veineuse thromboembolique (MVTE) est évoquée. Des facteurs de risque artériels classiques pourraient être aussi des facteurs de risque de MVTE. La plupart de ces facteurs peuvent être modifiés ou contrôlés par des médicaments ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques dans la prise en charge de la MVTE. Un effet bénéfique de l’aspirine au long cours en prévention primaire de la MVTE n’est pas exclu et l’intérêt de l’aspirine en prévention des récidives de la MVTE est en cours d’évaluation. Statines et fibrates semblent avoir un impact différentiel sur le risque de MVTE : l’ensemble des données cliniques et biologiques suggère un effet favorable des statines, les fibrates seraient associées à un excès de risque de MVTE. L’impact des bêtabloquants sur la MVTE serait médié par des modifications du taux de facteur VIII. Enfin, les données suggérant un impact favorable des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et des antagonistes des récepteurs à l’angiotensine 2 sont limitées à des études expérimentales sur modèle animal. De nouvelles investigations à la fois fondamentales et cliniques sont nécessaires pour déterminer les effets de ces médicaments sur le processus thrombotique veineux, et établir leur place éventuelle dans la prise en charge de la MVTE. L’objectif serait de disposer de médicaments efficaces à la fois sur la prévention secondaire de la maladie artérielle athérothrombotique et la prévention de la MVTE.
indication du niveau de preuve ; introduction, sources d’information, description générale des pathologies et de l’utilisation des vasodilatateurs, arthériopathie chronique oblitérante des membres inférieurs et syndrome de Raynaud, accidents vasculaires cérébraux ischémiques (AVCI), déficit intellectuel pathologique du sujet âgé, troubles neurosensoriels et autres pathologies, comparaisons internationales, conclusions, références bibliographiques
L’incontinence urinaire (IU) se définit comme la perte involontaire d’urine ou l’impossibilité de retenir l’urine assez longtemps pour se rendre aux toilettes. Malheureusement, l’apparition de l’incontinence urinaire après un accident vasculaire cérébral (AVC) est courante. La prévalence de l’incontinence urinaire post-AVC se situe entre 37 et 79 % dans les jours et les semaines qui suivent l’accident. Avec le temps, un grand nombre de personnes ayant subi un AVC retrouvent la maîtrise de leur vessie.Toutefois, un tiers d’entre elles demeurent incontinentes un an après l’AVC.
La maladie hémorroïdaire correspond à une dilatation veineuse progressive dans la région du canal anal. Elle représente une cause fréquente de consultation en médecine générale et en gastro-entérologie, puisqu’elle touche près de 50% de la population de plus de 50 ans. La maladie hémorroïdaire correspond à une dilatation veineuse progressive par dysplasie. Les facteurs favorisants sont : la constipation, la grossesse, la station debout prolongée, les repas épicés, les antécédents familiaux.
Les hémorroïdes résultent de la déformation, I’exagération, de pelotons vasculaires normaux, présents à la partie moyenne et haute du canal anal, ultime portion du tube digestif. Ces pelotons vasculaires normaux, constants, constitués d’artères et de veines, sont regroupés en trois coussinets. Si la ou les causes des hémorroïdes ne sont pas clairement élucidées, nul doute que l’effort de poussée pour déféquer occupe une place essentielle dans leur genèse. Les hémorroïdes sont classées en trois stades, selon leur importance et leur situation, à l’intérieur du canal anal (stade 1) ou leur protrusion à l’extérieur, appelée procidence (stade 3).
définition, symptômes, présence de sang dans les selles (étiologie), thrombose hémorroïdaire externe et interne (mécanisme, douleur, aspect, traitement), principales causes des douleurs anales [France ]
Il s’agit de dilatations des veines de la région anale. Cette affection est source de divers symptômes : saignements de sang rouge accompagnant ou suivant la selle, douleurs anales, poussées oedémateuses (gonflement des hémorroïdes), prolapsus hémorroïdaire (saillie des hémorroïdes en dehors de l’anus), thromboses hémorroïdaire (formation d’un caillot dans une veine hémorroïdaire).
L’embolie pulmonaire est la troisième cause de mortalité d’origine cardiovasculaire en Amérique du Nord. Elle constitue donc un grave problème de santé publique, de même qu’un grand défi diagnostique pour les médecins. Les signes cliniques de l’embolie pulmonaire sont polymorphes, associés de diverses façons et variables tandis qu’aucun n’est vraiment propre à la maladie. Les symptômes peuvent également être masqués par les signes caractéristiques de maladies préexistantes.
La prévention de l’embolie pulmonaire passe par la prévention des phlébites. Lorsque quelqu’un a une phlébite, il faut rechercher s’il a une prédisposition à faire des caillots et lui donner un traitement anticoagulant préventif. Dans différentes situations (interventions, alitement prolongé, chirurgie orthopédique) dans lesquelles le risque de développer des phlébites et des embolies pulmonaires est important, la prévention doit être particulièrement adaptée.
Il faut envisager la maladie thromboembolique sous ses aspects de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire comme une maladie unique car l’embolie pulmonaire survient dans près de 50% des thromboses veineuses profondes proximales, le plus souvent de manière asymptomatique. Elle constitue une maladie fréquente, entachée d’une mortalité, d’une morbidité etd’un coût économique majeurs.
Le pronostic des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) demeure, actuellement en France, sévère avec 50.000 décès par an. Parmi les survivants, plus de la moitié présentent des séquelles, physiques, cognitives ou psychologiques.
Le terme artérite signifie aussi athérosclérose ou arthériopathie. Le suffixe "ite" suggère une idée d’inflammation. On préfère parler de maladie athéroscléreuse qui correspond comme on peut le voir sur la photographie à des dépots d’athérome dans la paroi des artères. Il s’agit de dépots de lipides favorisés par des taux sanguins élevés de "mauvais choléstérol" le cholestérol LDL.
"Existe-t-il une différence pour les douleurs dans les membres inférieurs entre des personnes souffrant ou non d’artérite périphérique (AP) ? Existe-t-il un lien entre ces douleurs à l’effort chez des sujets présentant une artérite périphérique et un diabète, un accident vasculaire cérébral (AVC), un IMC élevé, ou un tabagisme ?"
Les artérites des membres inférieurs sont considérées comme de mauvais pronostic chez les diabétiques, car volontiers attribuées à une atteinte très distale inaccessible à une revascularisation par chirurgie ou technique endovasculaire. Certes, l’atteinte macrovasculaire peut être associée chez les diabétiques à une microangiopathie, mais si le rôle de cette dernière est bien établi dans la genèse des lésions rénales et oculaires, sa responsabilité paraît en revanche beaucoup plus discutable en cas d’artérite. Il faut donc éviter de s’arrêter au diagnostic de microangiopathie diabétique en cas de troubles trophiques des membres inférieurs, une telle appréciation pouvant être lourde de conséquences lorsqu’elle conduit à une amputation sans analyse préalable de la topographie exacte des lésions vasculaires et sans discussion médico-radio-chirurgicale d’une solution de revascularisation
Les artériopathies des membres inférieurs sont réparties en 2 groupes : les artériopathies athéromateuses, les artériopathies inflammatoires.
L’athérome est la principale cause de mortalité et de morbidité des pays industrialisés. L’athérosclérose des artères est définie comme "l’association de remaniements de l’intima des artères consistant en l’accumulation focale de lipides, glucides complexes, sang et produits sanguins, tissus fibreux et dépôts calciques".
Les artériopathies inflammatoires : la maladie de Buerger ou thromboangéite oblitérante, la maladie de Takayasu, la maladie de Horton ou artérite temporale, la maladie de Behçet et la maladie de Kawasaki.
Ce guide a pour objectif d’informer le patient admis en ALD, au titre d’une artérite des membres inférieurs ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), sur les principaux éléments du traitement et du suivi. Il fournit également plusieurs sources d’informations complémentaires. Ce guide est remis par le médecin traitant et peut constituer un support de dialogue.
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs
Objectifs Ce guide a pour objectif d’informer le patient admis en ALD, au titre d’une artérite des membres inférieurs ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), sur les principaux éléments du traitement et du suivi. Il fournit également plusieurs sources d’informations complémentaires. Ce guide est remis par le médecin traitant et peut constituer un support de dialogue.
L’anévrisme cérébral est une faiblesse de la paroi d’un vaisseau sanguin (artère) dans le cerveau, ce qui entraîne la dilatation de ce vaisseau. Avec le temps, cette dilatation cause l’étirement et l’amincissement de la paroi de l’artère. Les anévrismes peuvent se former dans différentes parties du corps, mais l’anévrisme cérébral se produit dans la tête, dans une artère qui alimente le cerveau en sang
L’anévrisme est une anomalie de la paroi des vaisseaux caractérisée par la formation d’une bulle, résultant d’une faiblesse de la paroi de l’artère. Bien que l’anévrisme soit en règle général acquis, il est dans certaines situations associé à des maladies des tissus. Selon les différentes études, entre 2 à 4 % de la population sont porteurs d’un anévrisme cérébral. La découverte est soit fortuite, mais le plus souvent après une hémorragie qui se présente par des maux de tête exceptionnellement violents.
L’anévrisme cérébral apparaît lorsque la paroi d’une artère intracrânienne se dilate de façon anormale sous l’influence de divers facteurs. Il se crée alors une pochette où le sang s’accumule puisque celle-ci communique avec le vaisseau par le biais d’un collet
Ce travail de diplôme a pour but de déterminer la volume d’un anévrisme à partir de deux images angiographiques sous incidence différente. Pour pouvoir déterminer ce volume, l’anévrisme est reconstruit en trois dimensions à l’aide de ces deux images.
On estime qu’environ 5% de la population serait porteuse d’un anévrisme cérébral, mais que l’incidence de la rupture d’anévrisme, sa conséquence la plus sévère, est d’environ 10 par 100 000 habitants par année. Sous l’effet de la pression sanguine, la paroi d’une artère cérébrale s’amincit, se dilate et forme alors une pochette dans laquelle le sang s’accumule : on appelle cette dilatation : un « anévrisme ».
Les anévrismes et les dissections sont les deux principales pathologies qui peuvent affecter l’aorte thoracique. Ces 2 processus dégénératifs ont des étiologies multiples dont l’issue sans traitement est très souvent fatale. Les endoprothèses utilisées pour le traitement endovasculaire de ces pathologies aortiques sont constituées d’une structure métallique cylindrique, droite ou conique, recouverte d’un matériau prothétique souple étanche. Une fois déployées dans la lumière aortique, ces prothèses endoaortiques reconstituent une lumière continue en excluant la zone anévrismale ou la porte d’entrée de la dissection.
1. Qu’est-ce que l’aorte ? 2. Qu’est-ce qu’un anévrisme de l’aorte ? 3. Evolution naturelle de l’anévrisme de l’aorte 4. Les origines 5. Les circonstances de découverte 6. Les examens diagnostiques 7. Le traitement
L’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) est une affection qui, selon les critères établis, peut être détectée tôt au moyen d’un test de dépistage ou d’une recherche de cas, même si l’efficacité d’une telle intervention n’a pas encore été prouvée.
Par définition, c’est la perte du parallélisme des bords d’un segment aortique déterminé. Ceci recouvre en fait deux types d’anévrismes bien différents :
"Objectif - Définir le plus précocement possible des critères pertinents d’orientation des patients atteints d’ AVC à partir des Unités Neuro-Vasculaires ou structures de soin aiguë, afin de faciliter leur retour au domicile (ou équivalent de domicile) ou la poursuite de la prise en charge dans les structures de soin les plus adaptées."
Le diagnostic positif d’accident ischémique repose :
Les recommandations concernent la prise en charge paramédicale des patients atteints d’accident vasculaire cérébral (AVC) à la phase aiguë, c’est-à-dire environ dans les 15 premiers jours, à l’exclusion de l’hémorragie méningée. _Elles s’adressent aux infirmiers, aides soignants, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes et à tous les autres professionnels impliqués dans la prise en charge des patients atteints d’AVC en phase aiguë.
Les principales questions abordées sont :
L’évaluation et la surveillance au cours des premières heures
La prévention et le traitement des complications immédiates
La rééducation précoce
L’accident vasculaire cérébral (AVC) , hémorragique ou ischémique, représente le plus grand défi pour la neuropharmacologie et la société toute entière, responsable de décès, de handicap, d’hospitalisation et de drames physiques, psychologiques et familiaux.
La stratégie rassemble une multitude d’intervenants et de partenaires qui travaillent de concert à l’atteinte d’un objectif commun, c’est-à-dire, concevoir et appliquer une approche coordonnée et intégrée pour la prévention de l’AVC, son traitement, la réadaptation des patients et leur réintégration dans la communauté, dans chaque province et territoire du Canada. Un meilleur accès à des services intégrés de haute qualité et efficaces dans le contexte de l’AVC pour tous les Canadiens confirmera que la Stratégie canadienne de l’AVC constitue un exemple de réformes novatrices et positives du système de santé, tant au Canada qu’à l’échelle internationale.
L’objectif de ce guide est d’expliciter, pour les professionnels de santé, la prise en charge optimale et le parcours de soins des patients admis en ALD au titre de l’ALD 1 : accident vasculaire cérébral (AVC). Ce guide médecin est accompagné d’un guide à l’attention des patients, destiné à être remis par le médecin traitant et pouvant constituer un support de dialogue.
mardi 28 avril 2015 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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