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Ces recommandations portent sur la lombalgie dégénérative d’origine discogénique ou facettaire ou mixte. Elles ne concernent pas la lombalgie non dégénérative, le spondylolisthésis, le canal lombaire étroit et la lombalgie avec radiculalgie. La recommandation a pour objectif de répondre aux questions suivantes : · Qu’est-ce qu’une lombalgie chronique ? · Quelles sont les techniques chirurgicales disponibles et leur efficacité selon quels critères de jugement et pour quel type de lombalgie ? · Quels sont les facteurs susceptibles d’influer sur le résultat d’un traitement chirurgical ? · Quelles sont les complications de la chirurgie de la lombalgie ? · Quand faut-il demander un avis chirurgical ? Et pour quelle forme clinique de lombalgie chronique ? · Comment poser l’indication opératoire ?
La question du dépistage du cancer de la prostate et de ses modalités se pose fréquemment en médecine générale. S’agissant d’un cancer dont l’évolution est le plus souvent lente, ce dépistage fait l’objet de débats par la communauté médicale et scientifique internationale. Au vu des incertitudes, des faiblesses et des résultats discordants des deux études majeures sur le sujet, ni la France ni aucun autre pays n’a déployé, à ce jour, de programme de dépistage organisé du cancer de la prostate.
Objectifs – Décrire l’évolution annuelle, entre 2009 et 2014, de la fréquence des hommes indemnes de cancer de la prostate (CaP) ayant au moins un dosage du prostate-specific antigen (PSA), une biopsie de la prostate, un CaP incident ou certaines prises en charge du CaP.
L’urticaire est une atteinte de la peau, ou dermatose, qui se caractérise par l’apparition de lésions comparables aux piqûres d’orties. Fugaces, ces lésions disparaissent en moins de 24 heures, sans laisser de séquelle ou de cicatrice. Si l’urticaire peut être d’origine allergique, elle survient aussi, le plus souvent, par d’autres mécanismes, et parfois de manière chronique. Les efforts de recherche récents ont conduit à une meilleure compréhension de ce phénomène.
L’épicondylite latérale et médiale se manifeste souvent dans un contexte professionnel ou sportif entraînant des mouvements répétitifs du poignet. Le diagnostic est avant tout clinique. Les examens complémentaires sont indiqués lors d’évolutions chroniques, à la recherche de diagnostics alternatifs. Le cliché radiologique standard peut être complété par une échographie du coude ou une IRM, examen le plus performant mais coûteux. Il n’y a pas de consensus sur le traitement.
L’échographie apparaît de plus en plus comme l’examen de choix pour l’évaluation des tendinopathies. Pour les pathologies de la coiffe des rotateurs, à l’exception des ruptures partielles pour lesquelles l’arthro-IRM reste le gold standard, il est admis que l’échographie et l’IRM ont une performance comparable. L’échographie est également utile face à une épicondylite de présentation clinique atypique ou d’évolution défavorable, parfois en révélant une rupture tendineuse ou une lésion ligamentaire concomitante. Elle est par ailleurs utile dans le diagnostic différentiel que représente la compression du nerf interosseux postérieur ou la présence d’une pathologie articulaire. Néanmoins, l’échographie ne permet pas de différencier une origine mécanique d’une origine inflammatoire et doit toujours s’intégrer au contexte clinique.
Ce numéro du Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) propose sept publications qui s’inscrivent dans les travaux menés en France depuis une dizaine d’années pour une meilleure connaissance des spécificités du risque cardiovasculaire féminin. Leur lecture souligne l’urgence de bouleverser nos cultures sociétales, qui considèrent encore que les femmes jeunes sont protégées des maladies cardiovasculaires par leurs hormones. Il est au contraire nécessaire d’engager rapidement des actions marquantes de prévention et d’information auprès des femmes et des professionnels de santé 1,2.
L’expansion du terme burn-out est une source de confusion en raison des limites imprécises de cette réalité. La symptomatologie du burn-out regroupe plusieurs dimensions : épuisement émotionnel, dépersonnalisation, réduction de l’accomplissement personnel. Les nosographies médicales ne mentionnent pas le burn-out. Celui-ci peut s’apparenter soit à un trouble de l’adaptation, soit à un état de stress post traumatique, soit à un état dépressif. Il peut aussi désigner un tableau de désarroi psychologique d’intensité infra clinique à celle qui est requise pour désigner une pathologie caractérisée. C’est ce que tendent à confirmer les quelques données biologiques qui ont rapporté une dys-régulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-adrénocorticotrope, du système immunitaire ou encore des taux circulants de facteurs trophiques (tel le BDNF).
...Sans cacher sa jubilation, Brigitte Dormont, de la Chaire Santé Paris-Dauphine, révèle que le tiers-payant signe « la mort annoncée de la médecine libérale », et que « c’est une bonne chose ». Enfonçant le clou, elle confirme ce que dénoncent sans relâche depuis plus de deux ans une majorité de professionnels hostiles à cette Loi : les médecins, payés directement par l’assureur, en deviendront dépendants, devront suivre ses consignes. « L’organisme en charge du paiement », annonce t-elle fièrement, aura « les moyens financiers de faire pression sur les médecins »...
Actions gouvernementales de lutte contre le tabagisme Le gouvernement du Québec est activement engagé dans la lutte contre le tabagisme. Voici un résumé des principales mesures qu’il a adoptées à cet effet depuis 1995.
L’insomnie est le premier trouble du sommeil rencontré en clinique quoti- dienne, suivie par le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, le syn- drome de jambes sans repos, les troubles du rythme circadien du sommeil et les parasomnies. Elle touche près d’un adulte sur cinq, affecte plus souvent la femme et augmente avec l’âge2. Le médecin généraliste est donc un acteur clé de sa prise en charge. Un interrogatoire minutieux permet de poser le diagnostic. La connaissance des outils thérapeutiques permet d’établir une stratégie de traitement adaptée à la typologie et à la sévérité du trouble. Seule l’insomnie chronique sera abordée dans le texte qui suit.
De la conjonction des termes latins orthos (droit, correct) et orexis (faim, appétit), l’orthorexie se caractérise essentiellement par une obsession pour les aliments « sains et purs », ce qui amène des restrictions alimentaires importantes (Brytek-Matera, 2012 et Donini et al., 2004). L’orthorexie est donc une préoccupation excessive de l’alimentation qui porte d’abord sur la sélection et la préparation restrictive d’aliments dits « bons » (ex. : légumes), mais également sur l’évitement phobique d’aliments dits « ·mauvais » (ex. : croustilles).
Il s’agit de douleurs dans le bas du ventre chez la femme. Elles précédent ou accompagnent les premiers jours des règles. Elles durent 1 à 3 jours. Elles concernent la moitié des femmes de moins de 30 ans. Dans 20% des cas, elles peuvent être très gênantes
Paris, le vendredi 5 février 2016 - L’arrivée de l’épidémie de grippe annoncée le 1er février par l’Irsan (Institut de recherche pour la valorisation des données de santé) a été confirmée le 3 février par l’InVS dans la plupart des régions de la métropole. Le taux d’incidence, à 246 consultations pour syndrome grippal pour 100 000, est au dessus du seuil épidémique qui se situe à 193 cas pour 100 000. Selon l’Irsan, les régions les plus touchées sont la Normandie (394 cas), la Bourgogne - Franche-Comté (361), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (356), les Pays de la Loire (306), puis la Bretagne (288). L’épidémie est un peu plus tardive que l’an passé.
Les douleurs neuropathiques peuvent être causées par des lésions des nerfs ou par une atteinte du système nerveux central. Elles sont différentes des messages douloureux transmis par des nerfs sains provenant d’un tissu endommagé (une chute, une coupure, un genou arthrosique). Les douleurs neuropathiques sont traitées par des médicaments différents de ceux utilisés dans la douleur provenant de tissus endommagés. Les médicaments comme le paracétamol ou l’ibuprofène ne sont pas généralement efficaces dans le traitement des douleurs neuropathiques, tandis que les médicaments parfois utilisés pour traiter la dépression ou l’épilepsie peuvent être très efficaces chez certaines personnes souffrant de douleur neuropathique.
Bien que le traitement par statines des patients atteints de maladie coronarienne (prévention secondaire) soit généralement admis, ce traitement est souvent remis en question chez les patients asymptomatiques. Le débat mené dans les derniers mois sur la thérapie par statines a perturbé de nombreux patients, en particulier en Suisse romande et au Tessin, et a conduit trop souvent à l’arrêt du traitement, y compris chez les patients en bénéficiant le plus.En prévention primaire, la baisse du taux de cholestérol LDL par les statines réduit les événements cardiovasculaires. Le bénéfice en termes de réduction du risque absolu est d’autant plus grand que le risque de base est élevé, d’où la nécessité d’évaluer le risque cardiovasculaire à l’aide d’un score. Pour les patients à bas risque, les mesures de style de vie sont à privilégier.
Proposer une contraception adéquate chez les adolescentes est primordial afin d’éviter toute grossesse non désirée. Il est indispensable de conseiller les jeunes filles de façon appropriée pour améliorer l’observance et leur expliquer les effets secondaires éventuels pour éviter les échecs de contraception. Le risque d’infection sexuellement transmissible n’est pas négligeable et il faut insister sur l’intérêt de l’usage du préservatif. La contraception combinée œstroprogestative orale présente aussi des avantages non contraceptifs comme l’amélioration de la dysménorrhée entre autres.
Les antidépresseurs font partie de l’arsenal thérapeutique psychiatrique depuis de nombreuses années et leur utilisation est très répandue, puisqu’on estime qu’environ 10 % de la population belge est amenée à en prendre chaque année. Cependant, il existe d’importantes polémiques sur leur efficacité réelle. Nous passons successivement en revue les arguments en défaveur et en faveur de leur efficacité. Parmi les éléments en défaveur, on relève plusieurs méta-analyses qui montrent peu de différence d’efficacité entre les antidépresseurs et le placebo.
Causée par Bordetella pertussis ou par Bordetella parapertussis, la coqueluche est une maladie exclusivement à transmission humaine, très contagieuse, endémique, avec une gravité toute particulière chez le nourrisson de moins de 6 mois, où elle est responsable de décès. Son incidence augmente ces dernières années de manière généralisée, ce qui nécessite une accentuation de la suspicion, des mesures diagnostiques, de la prise en charge et de la prévention.
Le thème des allergies est sur toutes les lèvres : d’une part parce qu’elles sont fré- quentes, d’autre part parce qu’elles entrent souvent en ligne de compte dans le diagnostic di érentiel en raison de leur vaste tableau symptomatique et de leur caractère multi-organique. En n, les allergies dépendent également des habitudes de vie, de l’alimentation et des conditions environnementales et elles donnent donc souvent matière à interrogation et à discussion pour les médias comme pour nos patients. Toutefois, le diagnostic des maladies allergiques n’occupe souvent qu’une toute petite place dans la formation clinique en médecine de premier recours.
La thrombose veineuse est un caillot de sang qui se forme dans une veine. Elle touche le plus souvent les membres inférieurs, s’installant dans une veine profonde (phlébite profonde) ou superficielle (phlébite superficielle). Malgré l’absence de symptômes très spécifiques, elle doit faire l’objet d’un traitement car elle peut aboutir à des complications parfois graves, dont l’embolie pulmonaire responsable chaque année en France de 10 à 20 000 décès.
́Rechercher devant tout signe clinique évocateur d’infection génitale basse : • chez l’homme : urétrite avec écoulement urétral, dysurie, brûlures mictionnelles ; • chez la femme : cervicite avec leucorrhées, dysurie, dyspareunie.
Selon les données probantes les plus récentes, le PECH a formulé 4 nouvelles recommandations classées dans 2 vastes catégories pour améliorer la mesure de la PA et la façon dont l’HTA est diagnostiquée en 2015. Il est fortement recommandé de mesurer la PA à l’aide d’appareils électroniques en clinique plutôt que par auscultation. Chez les patients dont les mesures en clinique sont élevées, le PECH recommande de se tourner précocement vers les mesures ambulatoires, préférablement le monitorage ambulatoire de la PA, afin d’identifier rapidement les patients atteints du syndrome du sarrau blanc.(blouse blanche)
En raison d’une surconsommation, nous sommes en passe d’arriver à la fin de l’ère des antibiotiques. Chacun d’entre nous porte la responsabilité de limiter leur utilisation au strict nécessaire. Les infections respiratoires représentent la première cause de prescription d’antibiotiques. L’utilisation de quelques tests simples disponibles au lit du patient, appelés aussi point-of-care tests (POCT), peut se révéler très utile dans ce contexte. Le développement d’outils diagnostiques moléculaires sophistiqués, sous forme de panels « multigermes », risque de révolutionner notre approche des infections respiratoires. L’essentiel sera d’interpréter correctement les résultats, en tenant bien compte de l’adage : « on traite un patient, pas un résultat de laboratoire ».
Persistance d’une activité toujours faible avec quelques cas sporadiques de grippe en métropole La surveillance des cas graves de grippe admis en réanimation reprend la semaine prochaine
La prise des différents inhalateurs das les pathologies respiratoires, asthme ou BPCO, est souvent mal effectuée ce qui diminue l’efficacité du traitement. Sont présentées ici les gestes à réaliser afin que l’inhalateur soit correctement utilisé. De même, pour chaque inhalateur, les erreurs d’utilisation les plus courantes sont détaillées.
La fiche mémo aborde les différentes étapes de l’arrêt depuis la préparation jusqu’à son suivi ainsi que la prise en charge de situations particulières : Respect des indications et anticipation de l’arrêt dès la prescription de benzodiazépines. Évaluation de la dépendance et préparation de l’arrêt. Prise en charge par le médecin généraliste (intervention brève, consultation d’arrêt, suivi et surveillance). Prise en charge spécialisée conjointe en cas de situations particulières (consommation à doses très élevées de BZD, insomnie rebelle, dépendance à l’alcool, troubles psychiatriques sévères, etc.). Évaluation et prise en charge du syndrome de sevrage.
• L’anamnèse et l’examen clinique chez les patients souffrant de maux de tête demandent du temps mais restent de loin l’aide diagnostique la plus pertinente. • La durée, la fréquence, l’intensité et la localisation des maux de tête ainsi que la présence de co-symptômes (végétatifs, trigémino-autono- miques) sont des données anamnestiques centrales. • Les douleurs soudaines et sévères, les crises épileptiques, les déficits neurologiques, la fièvre, les crises hypertensives ou les vomissements indiquent une cause secondaire.
L’impression subjective de fatigue est un symptôme fréquent, aussi bien au cabinet médical qu’à l’hôpital. En rai-son de la souffrance considérable et du handicap au quo-tidien, la gestion des patients « fatigués » représente un défi pour le médecin et le patient. Afin de nous rapprocher de ce thème complexe, nous avons demandé l’aide de médecins-chefs internistes lors de la Conférence des médecins-chefs. En s’appuyant sur des causes inhabituelles de fatigue rencontrées au fil des ans par ces cliniciens expérimentés ou des causes qui ont presque été manquées (« near misses »), nous tentons dans le présent article d’éclaircir la question et de faire la lumière sur les causes somatiques de la fatigue.
Véritable enfer, les migraines peuvent durer jusqu’à plusieurs jours avec une intensité et une fréquence variables, selon les personnes. On estime que la migraine touche 10 à 20% de la population adulte, avec une prépondérance féminine (trois femmes pour un homme). Mais dans le monde, seule une minorité des personnes atteintes bénéficie d’un diagnostic adapté. Comment distinguer la migraine d’un simple mal de tête ? Quels sont les facteurs déclenchants et les traitements ? Comment éviter la surconsommation d’antidouleurs ?
Mars sera, une nouvelle fois, le mois de la mobilisation contre le cancer colorectal. L’occasion de rappeler que ce cancer reste le 2e cancer le plus meurtrier et le 3e cancer le plus fréquent. Pourtant, détecté tôt, il guérit dans 9 cas sur 10. Un paradoxe qui invite à rappeler la gravité de ce cancer touchant aussi bien les femmes que les hommes, et l’importance de sa détection précoce. 2015 marque une véritable avancée dans le dépistage du cancer colorectal. Dès le printemps, un nouveau test de dépistage sera proposé aux personnes de 50 à 74 ans. Plus simple d’utilisation et encore plus performant, ce test facilitera la participation au dépistage qui reste encore très insuffisante.
Des médicaments de seconde intention sans démonstration de différence d’efficacité ou de tolérance entre eux Ces associations fixes ne sont à utiliser qu’en traitement continu de l’asthme persistant, modéré à sévère. Ces médicaments sont à prescrire en seconde intention dans les cas où les patients sont : insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et un bêta-2 agoniste de courte durée d’action administrés par voie inhalée « à la demande » ; ou contrôlés par une corticothérapie inhalée associée à un bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. Aucune de ces associations fixes n’a démontré d’avantage clinique par rapport aux autres.
La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule du 10 octobre 2014 au 31 janvier 2015. Le point sur la campagne, le dispositif mis en place et les modalités pratiques.
Chaque mois, la Collaboration Cochrane produit environ 80 revues systématiques de grande qualité. Si toutes ces revues peuvent apparaître intéressantes pour un médecin généraliste, une partie seulement de ces publications concerne son champ d’activité et peut avoir un impact sur ses pratiques.

La médiatisation des risques liés aux contraceptifs oraux combinés (COC) en décembre 2012 et le plan d’actions des autorités sanitaires qui a suivi, ont conduit à un changement des habitudes des femmes vis-vis de la contraception en France[1] . Les femmes françaises et les prescripteurs ont donc privilégié les COC 1ère et 2ème génération qui présentent un risque thromboembolique plus faible. L’étude menée par l’ANSM vise à évaluer l’impact de ces changements sur la survenue d’embolies pulmonaires chez les femmes en âge de procréer. Les résultats de cette étude suggèrent que ces évolutions récentes ont eu un effet bénéfique et immédiat : environ 341 hospitalisations pour embolies pulmonaires auraient ainsi été évitées en 2013.
La contraception d’urgence désigne les méthodes contraceptives qu’une femme peut utiliser pour prévenir la survenue d’une grossesse non prévue après un rapport non ou mal protégé. Les méthodes utilisables dans la contraception d’urgence sont hormonale (lévonorgestrel per os[1] ou ulipristal per os ) ou non hormonale (dispositif intra-utérin au cuivre). Dans le cadre d’un arbitrage européen, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a analysé l’effet du poids de la femme sur l’efficacité de la contraception d’urgence hormonale. Ce comité a ainsi conclu que le rapport bénéfice risque de ces spécialités restait favorable quel que soit le poids de la femme.
Face à l’effet faible des benzodiazépines sur le sommeil et dans la continuité des actions menées par la HAS, la Commission de la Transparence (CT) a positionné au plus bas niveau d’intérêt les benzodiazépines hypnotiques et produits apparentés.
Votre enfant souffre d’un mal de gorge (pharyngite) quand il se plaint que celle-ci est douloureuse. Sa gorge peut alors être sèche ou sensible ou le démanger. La pharyngite et l’amygdalite sont des infections douloureuses de la gorge. On parle d’amygdalite si ce sont principalement les amygdales qui font mal et de pharyngite si c’est surtout la gorge qui est douloureuse.
Début octobre, le scoop du magazine Sciences et Avenir jette l’effroi en pointant du doigt une famille d’anxiolytiques et de somnifères, les benzodiazépines, comme responsable de la survenue chaque année de 16 000 à 31 000 nouveaux cas d’Alzheimer en France. Doit-on alors envisager une interdiction des benzodiazépines ? s’interroge la Cité des Sciences et de l’Industrie dans un communiqué
La psychanalyse, par certains aspects de sa théorie et de sa pratique, donne au médecin un éclairage différent du syndrome douloureux persistant. Au moment de l’accueil du patient, le regard du thérapeute porte sur l’intrication complexe de la douleur somatique et de la souffrance psychique et sur l’énigme de la plainte exprimée. Puis, le médecin diffère son désir de guérison et centre son écoute sur le long processus relationnel qui se met en place. Il travaille avec son patient moyennant de multiples associations de sensations, d’émotions et de pensées, associations qui changent très légèrement et qui doivent être travaillées répétitivement. La douleur et la souffrance quittent alors peu à peu leur position centrale dans la dynamique psychique du patient.
L’hyperhidrose correspond à une sécrétion sudorale excessive . Elle a un impact non négligeable sur la qualité de vie car elle interfère avec les activités quotidiennes et engendre des répercussions psychologiques et sociales. L’hyperhidrose peut être primitive ou secondaire à une pathologie interne ou à de désordres neurologiques.
L’hyperhidrose est le terme médical qui désigne la sudation excessive (transpiration trop abondante). Habituellement, nous transpirons pour maintenir notre température corporelle constante. La transpiration qui s’évapore de la peau crée un effet de rafraichissement pour le corps. Lorsque le corps produit beaucoup plus de transpiration que nécessaire, cela s’appelle hyperhidrose.
L’hypersudation correspond à une transpiration excessive, parfois incommodante au quotidien. Cette affection sans gravité touche surtout les aisselles, les pieds et les mains, et se déclare généralement pendant l’enfance. Elle peut entraîner des pathologies (mycoses, verrues) ou avoir des effets négatifs sur la vie sociale.
L’objectif de ce travail est de proposer, à partir de données réactualisées, une prise en charge optimisée des patients ayant une IU communautaire, dans le contexte de modification de l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques. Outre l’efficacité et la tolérance, les critères de choix des antibiotiques incluent l’effet collatéral sur le microbiote intestinal (réservoir des bactéries résistantes), en conformité avec le rapport de l’ANSM sur la caractérisation des antibiotiques considérés comme critiques...Les candiduries, les urétrites, les infections de vessie neurologique, les cystites récidivantes à risque de complication, les prostatites chroniques et les IU liées aux soins sont exclues du champ de ces recommandations.
L’ostéoporose postménopausique se caractérise par la perte accélérée de la masse osseuse et la détérioration de l’architecture des os, ce qui élève le risque de fracture1. Les fractures ostéoporotiques sapent l’indépendance personnelle2, accroissent la morbidité3–5 et écourtent la vie6,7 ; leur prévention est donc cruciale.
La rhinopharyngite est une maladie bénigne, qui évolue spontanément vers la guérison. Le traitement recommandé est purement symptomatique : paracétamol et lavage des fosses nasales1. C’est pourtant le 2e résultat de consultation le plus fréquent en médecine générale2. La raison pour laquelle les patients consultent n’est pas toujours claire pour les médecins généralistes. Identifier dans la littérature les raisons pour lesquelles les parents amènent leur enfant en consultation en cas de rhinopharyngite. L’objectif secondaire était de proposer aux médecins une grille de lecture permettant de résumer ces raisons
Le médicament antiépileptique gabapentine semble avoir un intérêt dans la prise en charge des patients alcoolo-dépendants, entraînant des taux de sevrage satisfaisants ainsi qu’une diminution des envies irrésistibles de boire, des symptômes dépressifs et des troubles du sommeil. Des chercheurs américains ont réalisé un essai randomisé en double aveugle. Ils publient leurs résultats dans la revue JAMA Internal Medicine.
Durant ces dernières années, les options disponibles pour la prise en charge de l’ostéoporose se sont fort diversifiées. A côté des classiques suppléments en calcium et vitamine D, quelle molécule choisir le cas échéant et quel suivi assurer ? C’est sur ce sujet que le présent article propose de faire le point de façon détaillée et exhaustive
Le tétrazépam n’est désormais plus disponible en pharmacie. Pourtant, nous étions nombreux à l’utiliser largement dans le traitement des lombalgies, et les patients nous demandent : « Qu’allez-vous me donner à la place ? ». C’est à cette question que le présent article propose de répondre, sur base de la démarche Evidence Based.
L’athérosclérose se caractérise par le dépôt d’une plaque essentiellement composée de lipides (on parle d’athérome) sur la paroi des artères. A terme, ces plaques peuvent entrainer la lésion de la paroi artérielle (sclérose), conduire à l’obstruction du vaisseau, ou encore se rompre, avec des conséquences souvent dramatiques.
Extrêmement commun, l’herpès est une maladie ennuyeuse sur laquelle abondent les idées reçues. Eclaircissements avec Bernard Noël, dermatologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
APOROSE (Aide à la Prise en charge de l’OstéopoROSE) est un site destiné aux médecins généralistes, gratuit, indépendant de l’industrie pharmaceutique, actualisé régulièrement, en accord avec les recommandations nationales. APOROSE aborde tous les thèmes de la prise en charge de l’ostéoporose : prescription et interprétation de l’ostéodensitométrie ; enquête diagnostique ; évaluation du risque de fracture ; prise en charge des facteurs de risque de fracture ; traitement spécifique ; suivi.
Floriane Dumont a soutenu en décembre 2013 à la faculté de médecine de Grenoble. Son travail est issu d’un questionnaire en ligne (accessible du 5 au 27 janvier 2013). Âgés en moyenne de 45 ans, sept patients interrogés sur dix sont des femmes. Résultat : pour 90 % des patients, le généraliste reste la première source d’information santé.
Entre les orteils, sous la voûte plantaire, et aussi dans l’ongle : quand les mycoses s’installent, il n’est pas toujours simple de les déloger. Heureusement, un diagnostic désormais plus fiable permet d’en identifier précisément l’origine et de bénéficier des traitements les plus efficaces dans chaque situation. Mais ne tardez pas à consulter.
Pour améliorer la prise en charge de l’HTA dans la population des sujets vivant en France, la Société Française d’HTA propose une mise à jour en 2013 des recommandations pour la prise en charge de l’HTA de l’adulte. Ce texte a été conçu pour être utile à la pratique dans une forme synthétique afin de permettre sa bonne lisibilité. Son objectif est d’obtenir une large diffusion auprès des professionnels de santé et de la population des sujets traités. Une évaluation sur son impact auprès des professionnels de santé et sur les objectifs de santé publique sera mise en œuvre. Ces recommandations comportent 15 conseils à appliquer au cours de 3 périodes observées dans le suivi d’un hypertendu.
La colchicine (Colchicine Opocalcium® et Colchimax®) est notamment indiquée dans le traitement et la prévention de la crise de goutte. Le surdosage de colchicine provoque des effets indésirables graves. De nouveaux cas de décès sont rapportés pour des patients traités pour des accès aigus de goutte, principalement en raison d’un non respect des contre indications médicamenteuses, d’une prise en charge inappropriée des signes de surdosage (diarrhées, nausées, vomissements), ou encore en raison d’un non respect des posologies et des recommandations d’adaptation posologique notamment en cas d’insuffisance rénale.
Les règles de prise en charge thérapeutique de la maladie hémorroïdaire demeurent classiques. En première intention, traitement médical quelque soit le grade de la maladie hémorroïdaire, plus particulièrement les grades 1 et 2. Traitement instrumental en cas d’échec du traitement médical ; avec une place particulière pour la ligature élastique d’emblée en cas de prolapsus unique complet. Le traitement le plus efficace de la maladie hémorroïdaire reste l’hémorroïdectomie pédiculaire.
Le cancer de la prostate est la tumeur non dermatologique la plus fréquemment diagnostiquée en Europe. L’opportunité de son dépistage est démontrée par deux études prospectives randomisées regroupant plus de 160 000 patients, mais reste controversée en raison du risque de surtraitement qu’il occasionne, ainsi que des effets secondaires potentiels consécutifs aux différentes thérapies à disposition. Ce contexte, ainsi que celui du patient individuel aboutissent actuellement à inviter celui-ci à une démarche de diagnostic précoce après l’avoir dûment informé. Si le diagnostic est posé, la prise en charge est recommandée dans un centre multidisciplinaire dont le volume de recrutement est significatif.
L’alimentation joue un rôle croissant dans la prévention primaire et rencontre un intérêt particulièrement grand chez les patients, entre autres parce qu’une adaptation permet d’influencer activement le risque proprement dit. Le style de vie et l’alimentation jouent également un rôle de plus en plus important dans la prévention de l’AVC
Le zona est une pathologie fréquente qui touche particulièrement les personnes à l’âge adulte. Le risque de survenue et de persistance des douleurs post-zostériennes (DPZ) est fortement lié à l’âge et aux comorbidités ayant comme conséquence un important « fardeau » chez les personnes âgées altérant considérablement la qualité de vie. Le vaccin Zostavax®, vaccin vivant atténué, dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne.
Le vertige se définit comme un trouble de la perception de son environnement avec sensation de mouvement de type rotatoire (carrousel) ou linéaire (tangage, sensation ébrieuse). Son origine peut être périphérique par atteinte de l’appareil vestibulaire (saccule, utricule et canaux semi-circulaires) ou centrale par atteinte du tronc cérébral, du cervelet ou des noyaux vestibulaires. Il est à distinguer des autres syndromes vertigineux représentés par la présyncope, le déséquilibre ou l’étourdissement. Le défi pour le praticien consiste à différencier les causes bénignes (vertiges périphériques) des causes potentiellement vitales (vertiges centraux) motivant une hospitalisation immédiate.
L’alcool est une addiction dont il est très difficile de se sevrer. Et même après avoir arrêté, la partie est loin d’être gagnée, puisque 70 à 80% des alcooliques rechutent moins d’un an après avoir fermé leur dernière bouteille. Le docteur Segev Barak, de la Sagol School of Neuroscience de l’Université de Tel-Aviv, et le professeur Dorit Ron, de l’Ernest Gallo Clinic and Research Center de l’Université de Californie à San Francisco, ont fait une découverte qui pourrait aider à traiter la dépendance à l’alcool et surtout éviter les rechutes.
L’infarctus du myocarde, aussi appelé « crise cardiaque » est la destruction d’une partie du muscle cardiaque (le myocarde). L’infarctus se produit lorsque cette partie du cœur n’est plus irriguée par le sang. Pour agir rapidement, il est important de connaître les signes avant-coureurs de l’infarctus du myocarde. Plus le traitement est débuté tôt, moins il y a de risques de séquelles. Le principal signe de l’infarctus du myocarde est une douleur dans la poitrine.
Les autorités sanitaires sont très réticentes vis-à-vis des médicaments issus d’avancées scientifiques récentes, qui permettent de fortement diminuer voire faire disparaitre le potentiel addictif ou nocif de produits comme le tabac l’alcool. Pour le premier on connaît l’embarras crée par la cigarette électronique, mais il y a un autre exemple, celui du Baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance. Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, qu’est-ce que ce produit ?
L’alcoolisme est une maladie très fréquente, grave et difficile à traiter. C’est une maladie dans le sens où la consommation répétée d’alcool modifie progressivement l’organisation de nombreux réseaux de neurones, de telle sorte qu’après un certain temps apparaît une compulsion irrésistible à boire qui est la conséquence directe de cette réorganisation pathologique de circuits neuronaux.
Un article de la série « La boîte à outils du médecin de famille »
Ce document présente des propositions pour résoudre le problème des déserts médicaux et donner un nouvel élan à la médecine générale. Il est publié simultanément sur 24 blogs de médecins généralistes.
La dyspnée est le sentiment d’une respiration inconfortable et difficile. Elle n’est pas synonyme de tachypnée (fréquence respiratoire augmentée) ou d’hyperventilation (ventilation minute augmentée). On peut en effet rencontrer des patients hyperventilant lors d’acidose métabolique (par exemple lors d’acidocétose diabétique) ou d’état de choc, sans qu’ils ne ressentent de dyspnée.
L’allopurinol (inhibiteur de la xanthine oxydase) est notamment indiqué dans le traitement des hyperuricémies symptomatiques et dans le traitement de la goutte. Il s’agit d’un produit ancien, commercialisé depuis plus de 40 ans. Il est connu comme étant la première cause de toxidermies bulleuses graves en Europe et l’un des premiers pourvoyeurs de syndromes d’hypersensibilité médicamenteuse (DRESS - drug rash with eosinophilia and systemic symptoms).
Le choix d’une contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n’est pas toujours aisé. Pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée en fonction de la maladie ou du facteur de risque existant, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie ce jour une nouvelle fiche mémo. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français.
Ces lignes directrices portent sur la décision de procéder au dépistage du cancer de la prostate par toucher rectal et dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS). Le dépistage consiste à rechercher, chez les hommes asymptomatiques, la présence ou non d’un cancer de la prostate. Le dépistage ne consiste pas dans le suivi d’hommes qui ont déjà été traités pour un cancer de la prostate. On exclut aussi de la notion de dépistage la prescription d’analyses dans le cadre d’une investigation pour des symptômes et du suivi de certains traitements. Ce guide s’adresse à tous les médecins du Québec, mais particulièrement à ceux qui sont susceptibles de traiter et de suivre des clientèles masculines, notamment les médecins de famille, les internistes, les gériatres et les urologues
Risque d’embolie pulmonaire, d’accident vasculaire cérébral ischémique et d’infarctus du myocarde chez les femmes sous contraceptif oral combiné (COC) en France : une étude de cohorte sur 4 millions de femmes de 15 à 49 ans à partir des données du SNIIRAM et du PMSI.
Le calendrier vaccinal 2013 allonge les intervalles des rappels de vaccins diphtérie-tétanos-poliomyélite (dTPolio) chez l’adulte : ceux-ci sont désormais de vingt ans entre 25 et 65 ans. Un intervalle de dix ans est maintenu au-delà de cet âge.
Ce travail est une évaluation médico-économique des 5 classes d’antihypertenseurs ayant démontré leur efficacité en morbi-mortalité dans la prise en charge de l’HTA essentielle non compliquée. Les 5 classes évaluées sont les diurétiques thiazidiques, les bétabloquants, les antagonistes de l’angiotensine II (ARAII), les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les inhibiteurs calciques (ICa).
Le dosage de la ferritine sérique est un examen très demandé dans la pratique quotidienne. L’insuffisante spécificité de l’hyperferritinémie rend son interprétation difficile. Nous proposons ici un algorithme pour le diagnostic différentiel de l’hyperferritinémie. Pendant plusieurs décennies la carence en fer et l’anémie ferriprive ont été au centre de l’attention du médecin praticien. Le dosage de la ferritine sérique s’adressait surtout aux femmes en période de préménopause.
Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu’une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d’abord. il y a un écart entre l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n’est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l’utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intrautérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu’elles désiraient. Le manque d’information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n’aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.
Les crampes musculaires essentielles sont fréquemment rencontrées en médecine ambulatoire, particulièrement auprès de nos patients les plus âgés. h Notre revue de la littérature a tenté de répondre à la question du choix thérapeutique dans cette indication. Nous avons sélectionné 36 articles dans les bases de données PubMed et surtout ScienceDirect et InterScience Wiley. Les traitements non pharmacologiques, notamment les exercices d’étirements, n’ont pas démontré leur efficacité. Les traitements médicamenteux peuvent avoir des effets secondaires et des interactions ; leurs marges thérapeutiques sont trop étroites pour une telle indication. La vitamine B et le diltiazem ont une efficacité encore insuffisamment démontrée pour être prescrits en pratique courante
Le second volet de cette étude a permis de dégager différents « profils » de prescripteurs selon leurs rapports à l’ordonnance, aux autres professionnels et aux patients, et d’après leurs biographies, motivations personnelles et parcours professionnels. Les paradoxes culturels que met en évidence cette étude dépassent la médecine générale. Les médecins se trouvent démunis face aux stratégies commerciales des firmes pharmaceutiques, même après les récentes « affaires ». Il ne peut être possible de dépasser ces déterminants culturels qu’avec des choix de rythmes de travail, de collaboration professionnelle et de partage de la décision avec les patients soignés.
Les façons de soigner comme les façons de se soigner ont des dimensions culturelles complexes. Les médecins évoluent au sein de cultures et sont issus de milieux sociaux qui véhiculent des représentations, valeurs, normes, idéologies et croyances qui influencent leurs pratiques. Ces déterminants sont de première importance pour la santé publique, l’organisation des soins et leur financement. Concernant les prescriptions, la plupart des études sont anglo-saxonnes, les études françaises étant éparses ou peu opérationnelles. L’objectif principal du travail présenté ici a donc été de mieux cerner les influences culturelles qui pèsent sur les décisions de precription des médecins généralistes français, souvent présentés comme acteurs « pivots de notre système de santé ».
La contraception orale se trouve aujourd’hui sous les feux brûlants de l’actualité, dans un contexte confus que d’autres pays ont connu avant la France. Ainsi, en Grande-Bretagne, dans les mois qui ont suivi la parution de 3 articles du Lancet en 19951, 12 % des femmes avaient rapidement cessé leur contraception hormonale, avec comme conséquences l’année suivante 8 % (13 600) d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) et 12 400 naissances supplémentaires \ ; en Norvège, 25 000 femmes avaient cessé leur contraception hormonale (36 % d’IVG supplémentaires chez les moins de 25 ans durant le premier trimestre de 1996) \ ; même constat au Québec [4]...Risques vasculaires de la contraception estroprogestative
En France, la consommation de somnifères est particulièrement élevée, notamment chez le sujet âgé. Or, plus de la moitié des traitements ne seraient pas appropriés, les vraies insomnies étant rares chez le sujet âgé. Avec les professionnels de santé, la HAS a développé un projet pour améliorer la prescription de somnifères.
La talalgie est une douleur au talon, qui se manifeste souvent pendant la marche ou les activités sportives. Ce symptôme est généralement dû à des causes mécaniques (inflammation au niveau de la plante du talon, tendinite). Il peut aussi révéler un traumatisme ou diverses pathologies (maladies inflammatoires ou cutanées, atteintes des nerfs, artérite, anomalie de la croissance).
Évaluer la pertinence et les risques d’une prescription à l’avance de la pilule de contraception d’urgence à titre systématique comme stratégie de santé publique visant à réduire l’incidence des grossesses non prévues. Ces recommandations s’inscrivent dans le cadre de l’objectif n° 97 de la loi relative à la politique de santé publique de 2004 (Assurer l’accès à une contraception adaptée, à la contraception d’urgence et à l’IVG dans de bonnes conditions pour toutes les femmes qui décident d’y avoir recours).
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 47 ans se présentant pour une toux persistante depuis plus de 3 semaines, à prédominance nocturne et sans fièvre, non améliorée par la prise d’amoxicilline-acide clavulanique. De nombreuses investigations seront réalisées avant que le diagnostic de coqueluche ne soit finalement établi par sérologie après deux mois de symptômes. Ceux-ci ne se sont améliorés que lentement, sans bénéfice évident d’une antibiothérapie par macrolides, prescrite tardivement. Le diagnostic de coqueluche a aussi été posé chez l’épouse, avec résolution rapide des symptômes, probablement grâce à la prescription précoce de macrolides.
La dépression est une pathologie fréquente en médecine générale. Selon le Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale, la majorité des praticiens des Pays de la Loire prennent en charge chaque semaine des patients pour un état dépressif. Différents aspects de leur pratique dans ce domaine apparaissent liés aux questions de disponibilité et de proximité des professionnels spécialisés en santé mentale. 80 % des médecins généralistes des Pays de la Loire considèrent en effet que l’accès à ces professionnels est difficile ou plutôt difficile sur leur zone d’exercice. Ce constat fait écho à des densités régionales en psychiatres et en psychologues très inférieures à la moyenne nationale, avec des situations particulièrement tendues dans les départements de Mayenne, Sarthe et Vendée.
En Pays de la Loire, où la mortalité par suicide est supérieure de 24 % à la moyenne nationale, les médecins généralistes sont souvent confrontés au risque suicidaire. L’enquête menée fin 2011, auprès d’un échantillon de praticiens de la région, montre que la moitié d’entre eux ont eu un suicide parmi ses patients au cours des cinq dernières années, et près de 90 % une tentative de suicide. Un médecin ligérien sur deux a déjà suivi une formation en matière de repérage et de prise en charge du risque suicidaire. Mais dans ce domaine, les besoins de formation des médecins généralistes de la région restent importants, puisque près de 30 % d’entre eux ne s’estiment pas suffisamment formés. par contre
L’infection urinaire non compliquée est une cause fréquente de consultation chez le médecin de premier recours et un motif important de prescriptions d’antibiotiques empiriques. Le développement de résistances aux antibiotiques dans la communauté explique certains échecs de traitement avec des molécules largement utilisées comme les quinolones ou le co-trimoxazole. Cet article décrit l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques des germes impliqués dans les infections urinaires simples et ses conséquences concernant les recommandations de traitements empiriques récemment révisées.
Les allergies aux antibiotiques à base d’un anneau β-lactame sont fréquentes. Cinq à 10% des patients décrivent un antécédent d’allergie à la pénicilline. Or seuls 10 à 15% de ces individus sont réellement allergiques à ce médicament. Ces patients seront dans la majorité des cas privés de tout antibiotique appartenant aux β-lactamines, au profit de quinolones notamment. Cet excès de prudence a un impact sur le coût des traitements mais aussi sur l’émergence de résistances des microorganismes. Un bilan allergologique qui comprend une anamnèse précise, des tests cutanés et parfois des tests de provocation permet dans la majorité des cas d’éclaircir la situation. Même en cas d’allergie avérée à un type de β-lactame, la plupart des patients pourront tolérer d’autres antibiotiques appartenant à cette famille. Cet article décrit l’attitude à adopter face à un antécédent anamnestique ou avéré d’allergie à une β-lactamine.
L’insomnie est la difficulté ou l’impossibilité à s’endormir ou à dormir suffisamment. Ce n’est pas une maladie, mais elle a des mauvais effets sur la santé. Il est donc important d’en connaître les causes pour pouvoir la soigner. L’insomnie concerne environ une personne sur trois. Elle touche un peu plus les femmes que les hommes. Elle est fréquente chez les personnes de plus de 50 ans car quand on vieillit, le sommeil devient plus léger.
Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang, les relations sexuelles non protégées, ou de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement. Ce virus peut provoquer une maladie grave du foie. La vaccination est le moyen le plus sûr de se protéger efficace- ment ; elle est recommandée pour tous les enfants ainsi que pour les adultes non vaccinés exposés au risque d’infection par ce virus. Cette maladie est très répandue dans le monde, parti- culièrement en Afrique et en Asie. On estime qu’il y a en France 280000 personnes porteuses du virus de l’hépatite B. Chaque année, 1300 à 1400 en décèdent par cirrhose ou cancer du foie.
Cette fiche mémo est la première d’un ensemble de fiches concernant la contraception. Celles-ci visent à fournir aux professionnels de santé, des outils afin de mieux aider les femmes, les hommes et les couples à trouver la méthode de contraception qui leur convient le mieux à une période donnée de leur vie.
Le document est une mise à plat des informations pour chaque type de contraception jugées par l’OMS comme les plus efficaces notamment : les spécialités disponibles, leur mode d’action, les indications, les populations cibles, l’efficacité, la tolérance, les conditions de suivi et les complications."
La Haute Autorité de Santé diffuse aujourd’hui deux documents sur la contraception : la liste des méthodes contraceptives avec un focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles et une fiche mémo. Ces documents doivent permettre aux professionnels de santé de discuter et choisir avec la femme, l’homme ou le couple la méthode la plus adaptée à leur profil dans l’objectif d’éviter les échecs de la contraception et les grossesses non désirées. Fin avril, cette publication sera complétée par des fiches mémo pour chacune des situations cliniques particulières identifiées ainsi que d’une analyse des moyens d’accès à la contraception et des freins à ce dernier.
Pour bien dormir, il est essentiel de respecter certaines règles simples. Voici en dix points le secret pour passer des nuits paisibles. Le sommeil est soumis à un rythme, rythme qui varie selon les personnes. Il convient de le respecter, avec des heures de coucher et surtout de lever qui doivent être constantes. Cet horaire constant a un effet synchroniseur sur le cycle veille-sommeil.
Botulisme * Campylobacter * Choléra * Fièvres typhoides et paratyphoides * Gastro - entérites aiguës virales * Listériose * Maladie de Creutzfeldt-Jakob * Salmonelloses non typhiques * Syndrome hémolytique et urémique * Toxi-infections alimentaires collectives
S’appuyant sur les résultats d’une méta-analyse récente (1) remettant en cause l’efficacité du "double blocage" du système rénine-angiotensine, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) rappelle, dans un point d’information publié le 13 mars 2013, que les associations entre IEC ou ARA II avec l’aliskirène, ou entre IEC et ARA II, sont dangereuses.
La modification du système rénine-angiotensine[1] est un des moyens pour lutter contre l’hypertension artérielle (HTA) et l’insuffisance cardiaque. Elle peut être obtenue par trois grandes classes thérapeutiques : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II ou sartans) et les inhibiteurs directs de la rénine (aliskirène). Les deux premières classes thérapeutiques sont principalement indiquées dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle et dans l’insuffisance cardiaque, quand la troisième n’a d’indication retenue que dans l’hypertension artérielle essentielle.
La pilule est une méthode de contraception très efficace, à condition de la prendre tous les jours à la même heure. En cas d’oubli, et si on a eu un rapport dans les 5 jours qui précèdent, il y a la contraception d’urgence qui peut éviter une grossesse.
En France, on compte plus de 120 000 infarctus du myocarde par an (appelés aussi “crises cardiaques”), qui sont à l’origine de 50 000 décès. Pourtant, il est possible de limiter les risques en mangeant sain, équilibré et en pratiquant une activité physique régulière.
Ces dernières années, les connaissances scientifiques concernant la lombalgie ont considérablement progressé, bousculant parfois en profondeur des concepts que l’on pensait inébranlables. Si l’on considère l’hygiène posturale, dont les techniques ont été conceptualisées dans les années 1970, mais qui est toujours largement utilisée, non seulement certains axiomes ne se sont pas vérifiés mais d’autres éléments donnent à penser qu’elle pourrait parfois avoir des effets délétères. Après avoir passé en revue ces différents éléments, il apparaît qu’il n’existe pas de recette simple applicable à tout patient lombalgique. A la place, nous proposons des pistes de réflexion afin que chaque thérapeute puisse adapter sa pratique au cas par cas.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué la pertinence de la mise en place d’un programme de dépistage des anévrismes de l’aorte abdominale sous-rénale (AAA). La prise en charge et les traitements des AAA réduisant la mortalité liée à l’anévrisme à moyen et long terme, la HAS préconise la mise en place d’un dépistage ciblé opportuniste unique* par écho-doppler chez les personnes à risque. Le médecin le proposerait ainsi une fois aux hommes entre 65 et 75 ans fumeurs ou ayant été fumeurs ainsi qu’aux hommes entre 50 et 75 ans présentant des antécédents familiaux.
En vue de réduire la mortalité par cancer colorectal, les pouvoirs publics ont mis en place un programme national de dépistage organisé du cancer colorectal pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans à risque moyen. Ce programme repose sur la réalisation d’un test de recherche de sang dans les selles tous les deux ans. Votre implication dans ce programme de dépistage est un facteur d’adhésion essentiel des personnes concernées et elle garantit à vos patients un conseil et une orientation adaptés à leur niveau de risque
Le cancer de l’estomac représentait, en France en 2011, 6 438 cas de cancers et 4 433 décès1. Au moins 80 % des cancers de l’estomac sont dus à la bactérie Helicobacter pylori (la plupart des 20 % restants sont des cancers du cardia associés au reflux gastro-oesophagien). Cette infection persistante s’acquiert pendant l’enfance par transmission oro-orale. Elle toucherait en France de 20 à 50 % de la population avec une prévalence de 50 % pour les populations les plus âgées. Elle n’induit que rarement le développement d’un cancer de l’estomac (dans environ 1 % des cas). En revanche, certaines populations infectées par la bactérie Helicobacter pylori ont un risque de cancer de l’estomac plus important que d’autres comme les apparentés au 1er degré (parents, frères/soeurs, enfants) d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac.
Chez les personnes âgées, les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à démontrer...
Ces recommandations, rédigées en partenariat avec différentes sociétés savantes(1), mettent en relief les rapports réciproques entre sommeil perturbé et obésité. Un point sur la littérature met en avant l’impact de la qualité et la durée du sommeil sur la prise de poids, puis les pathologies respiratoires du sommeil liées à une obésité sont abordées sous un aspect pratique.
L’anémie est définie par un faible taux d’hémoglobine. Cette substance est présente dans les globules rouges du sang. Elle leur permet de transporter l’oxygène vers tous les organes du corps. Les principaux signes de l’anémie sont la pâleur et la fatigue
La HAS (Haute Autorité de Santé) et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) publient une recommandation de bonne pratique sur la stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique dans le diabète de type 2.
Deux arbres décisionnels interactifs
Une vidéo pédagogique
La saisine de la CNAMTS est motivée par une augmentation très importante du nombre d’actes de dosage de la vitamine D (ou 25 OH hydroxycalciférol) réalisés en France. Entre 2007 et 2009, ce dosage, a priori fréquemment intégré sans justification au bilan phosphocalcique, a augmenté de 250 % et a été multiplié par 10 depuis 2005, le montant remboursable de cet acte s’élevant à 52 M€. Dans un objectif de maîtrise des dépenses de biologie médicale, la CNAMTS souhaite redéfinir les conditions de prise en charge financière du dosage des dérivés monohydroxylés et dihydroxylés de la vitamine D.
Il est normal de tousser à l’occasion. Une toux qui accompagne un rhume, une grippe ou des allergies est normale. La toux a une utilité. Elle permet au corps d’empêcher l’entrée de particules indésirables dans les poumons. Elle aide à expulser l’excès de mucus des voies aériennes (petits tubes d’air dans les poumons). Cet excès de mucus peut être causé par le tabagisme, un rhume, des problèmes au nez ou aux sinus, une infection respiratoire ou une maladie pulmonaire (comme l’asthme ou la MPOC).
La prévalence de la toux chronique a été évaluée à 6 % des consultations de nouveaux patients chez les médecins généralistes, 10 % des consultations dans un centre de santé à orientation respiratoire et 10 à 30 % des consultations de pneumologie.
Vous êtes au service de consultation sans rendez-vous un froid vendredi après-midi de janvier. Votre salle d’attente est pleine de patients qui toussent, reniflent, crachent, éternuent, suffoquent et qui veu- lent une guérison rapide. Ils sont presque tous déjà allés à la pharmacie du coin pour acheter tous les produits miraculeux qu’ils ont vus à la télévision, dans les journaux ou sur Internet. Vous êtes leur dernier espoir d’obtenir le soulagement de cette vilaine toux qui empoisonne leur quotidien. Depuis leur tendre enfance, ils croient que les antibiotiques font des miracles ! Ils pensent donc, pour la plupart, re- partir avec une ordonnance après avoir patienté des heures dans votre salle d’attente.
La consommation d’alcool diminue régulièrement en France, cependant la proportion de personnes en difficulté avec l’alcool reste stable à 10 % de la population adulte. L’addiction à l’alcool est une maladie chronique et hautement récidivante en dépit des traitements, notamment en cas d’association avec un terrain anxieux ou dépressif. Elle entraîne de nombreuses complications hépatiques, cardiovasculaires et neurologiques ainsi que des cancers. L’étude de facteurs prédictifs ou de vulnérabilité à la dépendance est en cours pour améliorer sa prise en charge.
Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Mickaël NAASSILA, Directeur de l’équipe Inserm ERI 24 Groupe de Recherche sur l’Alcool & les Pharmacodépendances (GRAP).
Près d’un Français sur deux déclare avoir des problèmes de sommeil. Pourtant bien dormir est essentiel pour la santé, car un sommeil de qualité permet à notre organisme de récupérer, et de reconstituer ses défenses contre les virus et les bactéries. Voici quelques conseils pour retrouver le plaisir de bien dormir...
Vous êtes enceinte ? Votre grossesse peut être suivie médicalement, par un médecin ou par une sage-femme, en libéral, à l’hôpital ou dans un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI). La sage-femme peut assurer en toute autonomie la surveillance de votre grossesse, si celle-ci ne présente pas de risques particuliers.
La pilule est une méthode de contraception très efficace, à condition de la prendre tous les jours à la même heure. En cas d’oubli, et si on a eu un rapport dans les 5 jours qui précèdent, il y a la contraception d’urgence qui peut éviter une grossesse. Explications.
Evitez les somnifères ou les calmants sauf si vous n’avez pas d’autres choix. En effet, si vous en prenez trop longtemps, vous pourriez devenir dépendant. Il existe d’autres manières de lutter contre les troubles du sommeil, l’anxiété ou le stress. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien et consultez les autres possibilités sur ce site.
Les structures spécialisées prennent en charge les douleurs chroniques. Une douleur est dite chronique dès lors qu’elle est persistante ou récurrente (le plus souvent au-delà de 6 mois), qu’elle répond mal au traitement et qu’elle induit une détérioration fonctionnelle et relationnelle. Chez les patients les plus sévèrement affectés, elle peut par ailleurs s’accompagner des facteurs de renforcement que sont des manifestations psychopathologiques, une demande insistante de recours à des médicaments ou des procédures médicales souvent invasives, ainsi qu’une difficulté à s’adapter à la situation.
La perte osseuse débutant vers 50 ans est continue, responsable d’une diminution progressive du capital osseux, qui décroît inélucta - blement, de façon quantitative et qualitative avec l’âge. La réduction des performances des organes sensoriels et l’addition des comorbidités avec l’âge augmentent aussi le risque de chute, contribuant à l’élévation rapide du risque de fracture après 70 ans. L’ostéoporose est donc bien une maladie chronique qui justifie une prise en charge préventive, régulière mais adaptée au fil des années.
« L’hypertension artérielle est une maladie silencieuse responsable de 7 millions de morts dans le monde par an, et de près de la moitié des accidents cardio-vasculaires en France. Âge, hérédité, excès de consommation de sel ou d’alcool, surcharge pondérale, maladie rénale ou métabolique comme le diabète…, les causes de la maladie sont multiples entraînant un vieillissement accéléré des organes cibles comme le coeur, le cerveau et les reins.
La Société Française d’Hypertension Artérielle émet en décembre 2012, une recommandation sur « La prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte ». Pour améliorer la prise en charge de l’HTA, la SFHTA a souhaité réaliser une recommandation ayant comme caractéristique d’être utile à la pratique et d’avoir une forme synthétique pour une lisibilité facilitée. Afin de promouvoir cette recommandation auprès des professionnels de santé, un partenariat avec la Haute Autorité de Santé, avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et avec l’institut National de Prévention et d’Éducation à la Santé sera proposé. Il est souhaité une large diffusion de ce document auprès des médecins prenant en charge l’HTA, mais aussi aux autres professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers).
Les antiviraux (inhibiteurs de la neuraminidase) ont une efficacité démontrée en traitement curatif sur la réduction du risque d’hospitalisation dans les cas de grippes saisonnières touchant des personnes à risque de complications. Toutefois, il existe un risque d’acquisition de résistance et des données récentes incitent à une utilisation raisonnée de ces antiviraux.En période de circulation des virus de la grippe saisonnière, le HCSP recommande donc une utilisation ciblée des antiviraux en population générale et dans les collectivités de personnes à risque aussi bien en traitement curatif qu’en traitement post-exposition.
La grippe saisonnière est une infection respiratoire causée par le virus de la grippe. Elle est une importante cause de morbidité et de mortalité, en particulier chez les personnes très jeunes et très âgées, enceintes, immunovulnérables ou souffrant d’une maladie chronique sous-jacente. Il est estimé que chaque année de 5 à 10 % de la population canadienne est infectée par le virus de la grippe, le taux le plus élevé étant chez les enfants. Les maladies graves et les décès liés à la grippe sont plus fréquents chez les personnes âgées (> 65 ans) et chez les personnes souffrant d’une maladie sous-jacente
L’AFD sort son livre blanc "Diabète et travail", disponible en téléchargement et gratuitement sur le site. Ce livre blanc met à jour la liste des métiers encore inaccessibles aux personnes diabétiques et les métiers qui pourraient l’être. L’objectif est de changer les mentalités et de faire des propositions pour améliorer la gestion du diabète en milieu professionnel.
La Journée mondiale de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est destinée à mieux faire connaître cette maladie et à promouvoir une amélioration de la qualité des soins dispensés aux patients. Organisée par l’Initiative mondiale contre les bronchopneumopathies chroniques obstructives, cette journée est l’occasion pour les professionnels de la santé et les associations de patients partout dans le monde d’organiser diverses activités.
Comment peut-on gérer la fatigue ? Qu’est-ce que la fatigue liée au cancer ? Qu’est-ce qui cause la fatigue liée au cancer ? Comment l’équipe de soins peut-elle aider ? Quand doit-on demander de l’aide médicale ? Comment surveiller l’évolution de la fatigue ?
La personne de confiance, créée par la loi du 4 mars 2002, permet au patient non communiquant, de transmettre sa parole au médecin, pour l’aider dans sa prise de décision. Dix ans après, la désignation de la personne de confiance reste rare, même en gériatrie, y compris pour les patients atteints de maladie d’Alzheimer.
Sous le terme de médicaments psychotropes, on désigne les médicaments qui agissent sur l’état du système nerveux central en modifiant certains processus cérébraux. Il s’agit globalement des médicaments utilisés pour traiter des troubles mentaux banals ou graves et dans le cadre du traitement de la douleur. Du fait de leurs propriétés psychoactives, les médicaments psychotropes peuvent entraîner une dépendance dans un contexte de consommation chronique ou d’abus. Les médicaments psychotropes sont parfois consommés en dehors de tout contexte médical et peuvent faire l’objet de détournements voire de trafics au même titre que les drogues illicites
Les enseignements du suivi d’une cohorte d’une cinquantaine d’anciens internes (2003-2010)
Il n’y a pas d’équivalence automatique entre le nombre de généralistes diplômés et ceux qui pratiquent effectivement la MG quelques années plus tard. Le phénomène n’est d’ailleurs pas neuf, mais a fait l’objet d’une prise de conscience récente. Une recherche conduite entre 2002 et 2004 sur la transmission de la MG lors du stage chez le praticien, par entretiens approfondis auprès des généralistes seniors comme des stagiaires accueillis dans les cabinets révélait déjà un devenir des internes de MG extrêmement ouvert et incertain.
Les deux tiers des médecins déclarent être confrontés fréquemment à des états dépressifs de leurs patients. Neuf sur dix s’estiment efficaces dans la prise en charge de la dépression et les trois quarts ont suivi une formation sur cette prise en charge. Les stratégies de prise en charge de la dépression et leurs déterminants ont fait l’objet d’une enquête réalisée fin 2011 dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville. La majorité des participants perçoivent les psychothérapies comme un traitement à part entière de la dépression et les jugent efficaces. Mais ils soulignent plusieurs freins à leur accès : coût, délais de rendez-vous, réticence des patients.
Après 65 ans, le sommeil évolue : nuits plus courtes, réveils plus fréquents, sommeil fractionné sur la journée, ... Ces modifications d’ordre physiologique chez les personnes âgées sont source de plaintes du sommeil en consultation et débouchent trop souvent sur une prescription de somnifères. Près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans consomme des somnifères de manière chronique, et dans plus d’un cas sur deux, ces traitements ne seraient pas indiqués.
Cet article se propose de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les principales sources de vitamine D ? Quels sont les effets de la vitamine D sur le métabolisme osseux et sur la santé en général ? Comment définir une carence en vitamine D ? Qui dépister et comment prévenir et traiter le déficit en vitamine D ?
L’Agence Européenne du Médicament (EMA) a effectué une revue de la littérature sur le risque de thrombose veineuse chez les femmes qui utilisent un contraceptif oral combiné (COC). Cette analyse confirme un risque de thrombose veineuse deux fois plus élevé chez les femmes utilisant un COC de 3ème génération (contenant du désogestrel ou du gestodène) ou un COC contenant de la drospirénone (parfois appelé COC de 4ème génération) que chez les femmes utilisant un COC de 2e génération contenant du lévonorgestrel.
Le virus de la grippe sévit habituellement d’octobre à mars. Parce qu’il évolue chaque année, il est indispensable de s’en protéger et de se faire vacciner. Le vaccin contre la grippe saisonnière sera disponible en pharmacie dès la fin du mois de septembre. La grippe saisonnière, une maladie à prendre au sérieux Chaque année, la grippe saisonnière revient et touche des milliers de personnes. En vous faisant vacciner, vous évitez :
une forte fièvre (pouvant monter jusqu’à 40°),
une toux sèche,
une fatigue intense et des courbatures.
L’incidence de la paralysie faciale (PF) est de 50/100 000/an, soit environ 210 cas/an à Genève. Le clinicien peut se trouver dérouté face à ce problème, tant il recouvre des étiologies au pronostic très variable. La plupart des patients consultant pour une PF souffre de paralysie de Bell ou a frigore évoluant favorablement. Une partie, par contre, souffre de pathologies telles que méningite, VIH, Lyme, AVC… qu’il convient d’identifier rapidement en raison de leur gravité et de leurs traitements spécifiques.
La coqueluche est une infection bactérienne peu ou pas fébrile de l’arbre respiratoire inférieur mais d’évolution longue et hautement contagieuse. Deux bactéries du genre des Bordetelles sont responsables des syndromes coquelucheux chez l’homme : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis.
Depuis plus de dix ans, tant au niveau français qu’européen, de nombreuses actions ont été entreprises pour lutter contre le développement des résistances aux antibiotiques. En France, sous l’égide du ministère de la Santé, un troisième plan pluriannuel vient d’être mis en place pour la période 2011-2016. Dans un contexte qui se caractérise par le développement des situations d’impasse thérapeutique, ce nouveau plan vise à une juste utilisation des antibiotiques, en s’articulant autour de trois axes stratégiques : 1°améliorer l’efficacité de la prise en charge des patients 2°préserver l’efficacité des antibiotiques 3° promouvoir la recherche.
La pédiculose du cuir chevelu (infestation causée par les poux de tête) est l’exemple typique d’un problème de santé publique qui nécessite la collaboration de tous les secteurs en cause pour arriver à une solution. Le présent document s’adresse principalement aux professionnels de la santé des CSSS, des services Info-Santé et des directions régionales de santé publique. Cependant, d’autres intervenants intéressés par le problème (pharmaciens, médecins de famille, pédiatres, personnel éducateur) pourront aussi trouver le document utile pour comprendre la démarche proposée.
Ces documents visent à améliorer la prise en charge urgente des infections, et à diminuer les utilisations inutiles ou inappropriées des antibiotiques en donnant des éléments simples d’orientation diagnostique et de décision thérapeutique. Ils comportent :
Un AVC ou accident vasculaire cérébral, communément appelé « attaque cérébrale », est une perte soudaine de la fonction du cerveau. Il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau. L’arrêt de la circulation du sang ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Cela entraîne la mort des cellules cérébrales, au niveau de la zone du cerveau touchée.
De nouvelles études confirment que les troubles anxieux figurent parmi les pathologies les plus fréquentes avec lesquelles les patients se présentent chez leur médecin traitant, et qu’ils restent toujours méconnus trop longtemps. Trop de temps se perd avec des examens inutiles avant la mise en route du traitement adéquat. La méthode d’exploration et de traitement des troubles anxieux sur deux voies parallèles est particulièrement adéquate pour la consultation de médecine générale.
Le bus des médecins de famille du comité d’initiative « Oui à la médecine de famille », qui sillonne les routes de Suisse depuis avril 2011, suscite un vif intérêt du public pour la médecine de famille en la ramenant sur le devant de la scène, notamment à l’occasion de salons. Le bus a fait halte début mai 2012 au centre d’expositions BEA de Berne, et mi-mai lors du forum « iheimisch » à Buochs. Voici deux témoignages de deux médecins de famille.
Les fièvres d’origine indéterminée (FOI) constituent un véritable défi pour l’interniste, avec plus de 200 causes possibles répertoriées. Dans leur approche, il importe de prêter attention à tous les éléments fournis par l’anamnèse, l’examen physique et certains examens de base. Les indices recueillis guideront alors la prescription d’examens complémentaires judicieux. Dans le cas où ces indices n’apparaissent pas ou sont peu pertinents, le patient pourra faire l’objet, entre autres, d’un pet-scan dont l’intérêt dans cette indication est de plus en plus reconnu.
Pourquoi les patients peuvent-ils déclencher une pathologie de l’Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM) ? Quelles en sont les conséquences locales et plus globales ? Quels sont les rôles du bruxisme et des traumatismes cranio-faciaux dans l’étiologie des dysfonctionnements cranio-mandibulaires ? Où se trouve la place de l’imagerie dans le diagnostic ? Quels sont les différents traitements envisagés ? Autant de questions que les médecins généralistes pourraient se poser au sujet de l’articulation temporo-mandibulaire et de son dysfonctionnement.
Lorsqu’un traitement par benzodiazépine est réellement justifié pour traiter les troubles anxieux ou les troubles du sommeil chez les personnes de plus de 65 ans et polypathologiques, ou de plus de 75 ans, la Haute Autorité de santé (HAS) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommandent d’une part d’indiquer au patient, dès l’instauration du traitement, que la durée de prescription est limitée
La primo-infection herpétique est le premier contact infectant muqueux ou cutané, symptomatique ou asymptomatique, avec le virus HSV1 ou HSV2. Une infection initiale non primaire est le premier contact infectant symptomatique ou asymptomatique avec le virus HSV1 ou HSV2, chez un sujet préalablement infecté par l’autre type viral. Une récurrence est l’expression clinique d’une réactivation virale chez un patient préalablement infecté par le même type viral.
L’herpès labial, appelé couramment « bouton de fièvre », est une affection cutanée récidivante. Elle est due au virus herpes virus 1 (HV1), présent dans l’organisme depuis une infection, souvent contractée pendant l’enfance. L’herpès labial apparaît après la réactivation de ce virus.
A l’échelle mondiale, la dépression reste une affection psychique toujours sous-diagnostiquée et sous-traitée, qui est à l’origine d’une grande souffrance pour les patients et leur entourage. En se positionnant avant le VIH et les cardiopathies coronariennes, la dépression est l’affection la plus souvent responsable de handicaps significatifs et de coûts élevés pour la société. La dépression est également associée à une mortalité élevée par suicide.
L’arthrose est l’affection des articulations la plus fréquente. Les premiers symptômes apparaissent généralement vers 40-50 ans, et plus de la moitié des personnes en sont atteintes à des degrés divers après l’âge de 50 ans. Au vu du vieillissement de la population, on peut s’attendre à une importante augmentation de la fréquence de l’arthrose au cours des années à venir.
L’infection urinaire (IU) est une cause fréquente de consultation, aboutissant généralement à un traitement antibiotique, le plus souvent à base de quinolones. L’émergence de résistances à ces antibiotiques, précieux de par leurs efficacité et biodisponibilité, a justifié de nouvelles recommandations pour la prise en charge des IU non compliquées, basées sur l’utilisation de furanes et de fosfomycine en premières lignes. Cet article revoit l’épidémiologie, la pathogenèse et la prise en charge diagnostique et thérapeutique des infections urinaires de l’adulte.
Le soulagement de la douleur compte parmi les obligations fondamentales des professionnels de la médecine. Au cours des dernières décennies, le contrôle de la douleur, même s’il n’est pas toujours optimal, s’est amélioré considérablement. À mesure que de nouveaux opioïdes à longue durée d’action étaient mis au point, les médecins ont pris l’habitude d’en prescrire plus généreusement, non seulement pour la douleur aiguë mais aussi pour la douleur chronique.
L’objectif de cette RBP est de guider le médecin généraliste dans l’identification, le diagnostic, le traitement et le suivi de patients adultes présentant une insuffisance cardiaque. Des recommandations sont également formulées concernant la revalidation multidisciplinaire et le contexte des soins palliatifs adaptés aux patients présentant une insuffisance cardiaque chronique.
Le médecin généraliste belge est souvent confronté à des patients souffrant de céphalées dont la migraine est l’un des diagnostics possibles. Une étude montre que le diagnostic de migraine peut être amélioré. Seule la moitié des patients souffrant de migraine est diagnostiquée comme telle ; le dépistage est une stratégie possible afin d’op- timiser le diagnostic de la migraine. La migraine est un problème de santé fréquent chez les adultes. Il est associé à une morbidité élevée et à d’importantes répercussions sur le plan socio-économique
En réponse à la saisine urgente de la Direction générale de la santé en date du 27 février 2012, le Haut Conseil de la santé publique a pris en compte le contexte épidémique actuel de la grippe (données virologiques et épidémiologiques) :
"La brochure N°2 développe les questions relatives à l’initiation d’un traitement par opioïde fort ; certains freins à la prescription des opioïdes forts sont encore ressentis par les patients, comme la crainte des effets secondaires des produits ou la représentation négative des opiacés. Ce document a pour objectif de vous accompagner au travers de conseils, outils et recommandations, afin d’appréhender au mieux cette étape cruciale de la relation avec votre patient qu’est la prescription."
Une perte transitoire de conscience amène fréquemment le patient à consulter les services de neurologie ou de cardiologie. Une anamnèse précise et orientée ainsi qu’un examen clinique bien conduit autoriseront le plus souvent la distinction entre syncope, crise d’épilepsie, malaise d’origine métabolique ou psychogène.
La médecine générale est actuellement en questionnement dans la plupart des pays industrialisés. La profession n’attire pas assez de candidats. De plus en plus de praticiens choisissent de limiter leur activité en termes d’horaires ou par la spécialisation, quand ils ne quittent pas carrément la profession. Ainsi, 30 % des jeunes généralistes en Belgique quittent la médecine générale dans les cinq ans suivant la fin de leur spécialisation.
Le médecin serait-il le maillon le plus faible dans la chaîne de la mesure de la pres- sion artérielle (PA) ? Contrairement aux idées reçues, c’est ce qui semble bien se confirmer. Cet article fait le point sur les so
’hypertension artérielle est un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire et son traitement réduit ce risque. Cinq classes d’antihypertenseurs sont recommandées en première intention, en monothérapie ou en combinant certaines d’entre elles : les diurétiques thiazidiques et apparentés, les bêta-bloquants, les antagonistes calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II.
Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA), la Société Française d’Hypertension Artérielle (SFHTA) et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) avec le soutien de la Direction Générale de la Santé (DGS) souhaitent que 70 % des hypertendus traités en France atteignent l’objectif du contrôle de leur pression artérielle d’ici l’année 2015.
La persistance de signalements d’effets indésirables cardiaques et neurologiques chez des patients traités par les médicaments contenant des vasoconstricteurs, utilisés dans le traitement symptomatique des rhinites, conduit l’Afssaps à rappeler les recommandations inhérentes à leur utilisation. L’enquête de pharmacovigilance concernant ces médicaments est en cours d’actualisation, afin de pouvoir considérer la nécessité d’actions supplémentaires.
Il est maintenant reconnu que les troubles mentaux de toute nature présen- tent, dans les pays développés, une pré- valence annuelle de 15 à 20 % dans la population générale, qu’il s’agisse des adultes, des enfants ou des personnes âgées. Au-delà de la souffrance et du retentissement pour les personnes concernées, les coûts indirects situent les troubles mentaux au deuxième rang pour la société, au premier dans les vingt ans qui viennent (OMS, 2003). Les enjeux de prévention et de traitement sont donc considérables pour les personnes, leur entourage et la société tout entière.
D’après les dernières recommandations, la supplémen- tation en vitamine D constitue une stratégie essentielle et avérée de santé publique pour favoriser la santé os- seuse à tout âge et réduire le risque de fractures et de chutes chez les sujets âgés. Les bénéfices supplémen- taires potentiels de la vitamine D en termes de santé cardiovasculaire, de prévention du cancer et de système immunitaire sont suggérés par des études observation- nelles, des études mécanistiques et de petites études interventionnelles, mais ils ne sont actuellement pas dé- montrés en raison de l’absence de grandes études inter- ventionnelles.
Les bénéfices de l’arrêt du tabac ont été clairement démontrés en termes de mortalité comme de morbidité. Parce que le tabagisme est un comportement renforcé par une dépendance, dont la nicotine est principalement responsable, seule une minorité de fumeurs parvient à une abstinence permanente dès la première tentative d’arrêt. Une aide au sevrage tabagique s’avère dès lors indispensable afin d’accompagner le fumeur dans sa tentative d’arrêt. A la demande de M. le Ministre de la Santé et des Solidarités, la Haute Autorité de Santé a évalué dans le cadre de ce rapport :
L’épidémiologie de l’hypertension artérielle (HTA) implique d’aborder le problème de la mesure de la pression artérielle (PA), et du seuil définissant malades et non-malades. Il s’agit aussi de préciser le risque lié au niveau de pression artérielle et mieux, celui lié au risque cardio-vasculaire estimé sur l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires.
La Société Française d’Hypertension Artérielle émet en décembre 2011, une recommandation sur les « Mesures de la pression artérielle pour le diagnostic et le suivi du patient hypertendu ». Dix conseils ont été élaborés à partir d’une analyse exhaustive des données de la littérature médicale et de leurs niveaux de preuve, sans détailler l’ensemble des informations disponibles sur ce sujet. L’objectif de cette recommandation est d’aider les professionnels de santé à porter le diagnostic d’hypertension artérielle et à assurer le suivi des patients hypertendus.
Avec une prévalence d’environ 7%, l’asthme est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes en Suisse. Elle est caractérisée par une évolution fluctuante avec des périodes sans symptômes et des épisodes d’exacerbation pendant lesquels peut survenir un épisode aigu ou « crise d’asthme ». Le médecin praticien doit être capable d’en faire le diagnostic, d’en assurer la prise en charge, en particulier le suivi médicamenteux et les enseignements pratiques qui y sont associés, en collaboration avec la médecine spécialisée (pneumologie, allergologie).
Les syncopes sont fréquentes et elles sont une source d’inquiétude pour les personnes concernées. Les causes sont très variées et le diagnostic différentiel est large. Souvent, une anamnèse minutieuse fournit des indices précieux sur l’étiologie de la syncope. Dans cet article, nous mettons l’accent sur l’interrogatoire et proposons une mise au point rationnelle, en accord avec les recommandations actuelles.
Les infections respiratoires aiguës sont fréquentes. Elles sont le plus souvent d’origine virale et guérissent sans antibiotiques. La durée des symptômes est souvent plus longue que supposée – il est essentiel de fournir des explications adéquates au patient au sujet de la bénignité de la maladie et de l’inefficacité des antibiotiques et de lui ex- pliquer concrètement comment doit se dérouler le suivi. Les patients âgés et ceux présentant des comorbidités doivent faire l’objet d’une évaluation médicale plus stricte, car les pneumonies sont fréquentes chez ces patients.
Malgré l’utilisation généralisée de médicaments contre la toux et le rhume (MCTR) en vente libre, l’efficacité de la plupart des MCTR n’est pas démontrée chez les enfants. Une méta-analyse résumant les essais faisant appel aux MCTR en vente libre contre le rhume d’origine virale n’a permis de produire aucunes données probantes pour ou contre les médicaments en vente libre au sein des populations pédiatrique et adulte en matière de comparaison de la fréquence et de la gravité de la toux et de l’évaluation par les médecins. De plus, selon les données nord-américaines, les MCTR en vente libre pourraient s’associer à des erreurs de médication et à des événements indésirables qui entraînent des visites à l’urgence et même des décès. Le présent point de pratique fournit aux personnes qui s’occupent d’enfants et d’adolescents de l’information sur les données probantes à jour au sujet des traitements contre la toux et le rhume, y compris la consommation de liquide, l’air humidifié, les antihistaminiques, l’échinacée, le zinc, le miel et la vitamine C.
Différencier mal de tête et migraine, insister sur le fait que les examens(scanner, IRM cérébral…) sont inutiles dans le diagnostic de la migraine, informer les malades que des traitements efficaces existent, arrêter la confusion fâcheuse entre facteurs déclenchants et cause de la maladie, donner plus d’importance à la migraine dans la formation des médecins, développer des recherches pour comprendre l’origine de la migraine et les mécanismes qui conduisent aux crises, et développer l’approche socio-économique du problème, telles sont les principales conclusions du rapport d’Expertise collective « Migraine ».
Les infections des voies urinaires (IVU) récurrentes sans complication sont un problème souvent rencontré par les urologues et les médecins de famille. Des données tirées de sondages donnent à penser qu’une femme sur trois aura eu une IVU diagnostiquée et traitée à l’âge de 24 ans, et que plus de 50 % auront eu une telle infection dans leur vie [1]. Dans une étude de 6 mois menée auprès de femmes d’âge universitaire, 27 % des IVU avaient été suivies d’une récurrence et 3 %, de deux récurrences [2].
L’otite moyenne chronique avec perforation tympanique centrale ou périphérique est la plupart du temps pauvre en symptômes. Le diagnostic est donc posé fortuitement lors d’un examen ORL ou lors d’une exacerbation. Le pa tient consulte son médecin à cause d’une « oreille qui coule » ou d’une baisse de son acuité auditive, pratiquement jamais à cause d’une otalgie. Nous allons aborder cides sous les questions les plus fréquentes et les différents exa mens en médecine générale.
L A prostatite est une affection urologique commune chez l’homme, sa prévalence étant estimée à 9,7 % avec une incidence de récurrence de 20 % à 50 %1. La plupart des prostatites bactériennes aiguës sont occasionnées par une infection urétrale ascendante. Un reflux d’urine dans les canaux prostatiques et éjaculateurs permet ensuite l’entrée de micro- organismes dans la prostate
Vous êtes au service de consultation sans rendez-vous un froid vendredi après-midi de janvier. Votre salle d’attente est pleine de patients qui toussent, reniflent, crachent, éternuent, suffoquent et qui veu- lent une guérison rapide. Ils sont presque tous déjà allés à la pharmacie du coin pour acheter tous les produits miraculeux qu’ils ont vus à la télévision, dans les journaux ou sur Internet. Vous êtes leur der- nier espoir d’obtenir le soulagement de cette vilaine toux qui empoisonne leur quotidien. Depuis leur tendre enfance, ils croient que les antibiotiques font des miracles ! Ils pensent donc, pour la plupart, re- partir avec une ordonnance après avoir patienté des heures dans votre salle d’attente.
L’hypertension demeure à l’heure actuelle un des principaux problèmes sanitaires et économiques. En 2010, un nouveau sondage de Statistique Canada a révélé que notre pays possède le plus fort taux de personnes ayant reçu un diagnostic d’hypertension, recevant un traitement et dont l’hypertension est maîtrisée. En fait, depuis la dernière étude menée à l’échelle nationale en 1985-1997, le taux de traitement et de maîtrise a quintuplé.
A la demande de l’Assurance maladie, la Haute Autorité de Santé a évalué les choix d’examens du métabolisme du fer à réaliser lorsqu’un médecin suspecte une carence en fer. Différents marqueurs peuvent être dosés pour étudier le métabolisme du fer et on observe une grande diversité dans les prescriptions, ainsi qu’une augmentation du nombre de dosages réalisés. Dans ce contexte, la HAS a évalué la pertinence des différents examens et précisé le choix de l’examen le plus approprié dans les situations les plus fréquemment rencontrées.
Consciente de l’importance fondamentale de la Médecine Générale dans l’organisation sanitaire de notre pays, l’Académie nationale de Médecine a, dès 2002, créé un groupe de travail consacré à ce sujet. Depuis lors, ce groupe de travail a été transformé en commission permanente composée à parité d’académiciens et de médecins généralistes exerçant à Paris ou dans diverses régions de France, en milieu urbain ou rural.
Recommander la meilleure stratégie de tests biologiques pour le dépistage de l’hépatite B et de l’hépatite C permettant de déterminer le statut immunitaire de la personne à risque par rapport à l’infection par les virus VHB ou VHC et de proposer la bonne prise en charge médicale suite à l’annonce du résultat du dépistage.
Les courriers échangés entre médecins généralistes et psychiatres lors d’une demande de première consultation par le médecin généraliste pour un patient adulte présentant un trouble mental avéré ou une souffrance psychique. Pendant plus d’un an, un groupe de travail s’est réuni pour développer une recommandation de bonne pratique sur les courriers échangés. Rédigée, puis testée en partenariat et à parité avec des médecins généralistes et des psychiatres de tous exercices et de toutes zones géographiques, cette recommandation vise à renforcer les échanges collaboratifs entre professionnels et à initier des démarches de prise en charge conjointes.
Hypertendus, dormez-vous bien ? » est le nouveau thème de la campagne d’information du (CFLHTA) lancée, le 14 décembre 2010, à l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre l’Hypertension. Le CFLHTA propose un test pour dépister des troubles du sommeil chez les hypertendus. Un nouveau livret d’information du CFLHTA "Hypertendus, dormez-vous bien" est disponible.
Ce guide a pour objectif d’informer le patient admis en ALD, au titre d’un trouble dépressif récurrent ou persistant, sur les principaux éléments du traitement et du suivi. Il fournit également plusieurs sources d’informations complémentaires. Ce guide est remis par le médecin traitant et peut constituer un support de dialogue.
Handicap respiratoire d’un asthmatique au travail ; Les principaux métiers en cause ; Stratégie diagnostique pour le médecin généraliste ; Prise en charge médicosociale : déclaration-réparation au titre de la maladie professionnelle ; Déclaration-réparation au titre de la maladie professionnelle : les différentes étapes ; Prise en charge médico-sociale : MDPH-bilan de compétences ; Comment aider un asthmatique dans son orientation professionnelle ?
Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.
Le syndrome coronaire aigu (SCA) est une urgence vitale. Si le patient lui-même n’a pas appelé le Samu - Centre 15, la suspicion d’un SCA peut suffire au praticien (généraliste ou spécialiste) pour décider l’hospitalisation immédiate sur la base de l’interrogatoire et de l’examen clinique (et de l’ECG, s’il peut être fait). Il n’y a donc pas lieu de prescrire un dosage des marqueurs biologiques de nécrose myocardique.
L’antibioprophylaxie continue, l’antibioprophylaxie postcoïtale et l’autotraitement aigu constituent tous des solutions de rechange efficaces pour la prévention des infections récurrentes des voies urinaires. Les œstrogènes vaginaux et le jus de canneberges peuvent également constituer des solutions de rechange prophylactiques efficaces.
Les recommandations 2010 de la prise en charge de la fibrillation auriculaire (FA), récemment publiées par la Société Européenne de Cardiologie, incorporent deux nouveaux scores (1). Ils permettent au cardiologue, ainsi qu’au généraliste, à l’interniste, au neurologue ou au gériatre, de mieux évaluer le risque de survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) lié à la fibrillation auriculaire et le risque de saignement lié à la prescription d’un traitement antithrom- botique.
La crampe musculaire idiopathique est une affection bénigne qui se résout spontanément. La quinine a été proposée dans cette indication. Contrairement à ce qui a été écrit dans les Folia de février 1995, l’utilisation de la quinine dans les crampes musculaires idiopathiques ne se justifie plus étant donné son bénéfice négligeable et le risque d’effets indésirables graves voire fatals.
Les crampes des membres inférieurs sont une problématique fréquente en médecine ambulatoire ; leur prévalence augmente avec l’âge. La cause est idiopathique dans la majorité des cas. Dans les autres cas, on retrouve comme facteurs favorisants les déséquilibres électrolytiques, l’insuffisance artérielle et veineuse, les neuropathies périphériques, la grossesse et de nombreux médicaments. La quinine est le seul traitement permettant une diminution de la fréquence des crampes par rapport au placebo. Toutefois son usage n’est pas recommandé en raison de la gravité des effets secondaires potentiels, des interactions médicamenteuses et de sa marge thérapeutique étroite
La crampe musculaire, tout comme le spasme musculaire, est une contraction involontaire des fibres musculaires. La douleur provient de l’arrêt de la circulation sanguine dans le muscle pendant cette contraction anormale. On fait la différence entre la crampe et le spasme musculaires
La crampe est une contraction involontaire ( donc survenant brusquement), douloureuse d’un muscle ou d’un groupe de muscles, durant de quelques secondes à quelques minutes. Le plus souvent les crampes sont de survenue nocturne mais peuvent survenir à d’autre moment . Les causes sont multiples , infectieuses, neuromusculaires, carentielles, respiratoires, médicamenteuses, mais sont surtout d’origine circulatoire artérielle ou liées à l’insuffisance veineuse. Elles peuvent imposer de nombreux examens complémentaires pour découvrir leur origine.
Les crampes musculaires sont en fait des contractions involontaires d’une partie ou de la totalité des fibres musculaires d’un muscle. Il s’agit d’un phénomène tout à fait bénin, vécu par la majorité de la population. La stimulation d’un muscle pendant l’activité physique, particulièrement en endurance, s’associe à des changements chimiques au niveau des cellules musculaires, desquels peuvent découler les crampes. La déshydratation s’associe à des changements de la concentration des ions comme le sodium (sel) et le potassium dans les cellules musculaires. Les déséquilibres ainsi créés peuvent être à l’origine des crampes.
L’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS) publie aujourd’hui son rapport sur le syndrome de fatigue chronique (aussi appelé encéphalomyélite myalgique) au terme duquel elle conclut qu’il faut améliorer les connaissances des intervenants ainsi que les capacités du réseau de la santé et des services sociaux de prendre en charge de façon globale les personnes atteintes. Ces améliorations pourraient s’appuyer, entre autres, sur la création de un ou de deux centres spécialisés offrant un soutien pour le diagnostic et la réadaptation.
Les médecins généralistes des cinq régions du panel (Basse-Normandie, Bretagne, Bourgogne, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire) ont été interrogés à l’automne 2008 sur leur état de santé et sur les facteurs liés à leurs conditions d’exercice pouvant y être associés. Huit médecins sur dix se déclarent en bonne santé, un médecin sur trois indique pourtant souffrir de problèmes de santé chroniques.
L’observance thérapeutique désigne la concordance entre le comportement du patient vis-à-vis de son traitement et les recommandations de son médecin. en ce qui concerne le res- pect des prescriptions des médicaments, 30 à 60 % des patients avec une maladie chronique peuvent être catégorisés comme étant peu ou non-observants. De nombreux facteurs peuvent influencer ce paramètre dont les caractéristiques du patient, les particularités de la maladie, les modalités du traitement, les attitudes du médecin ou encore l’organisation du système de soins.
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en terme d’un tel dommage (définition de l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur). C’est une sensation universelle mais aussi une expérience intime à la personne qui l’éprouve, chacun ayant sa sensibilité propre à la douleur.
Les antibiotiques sont parmi les médicaments les plus prescrits et les plus consom- més en France. Ils sont souvent d’un usage inapproprié – notamment pour infection aiguë des voies aériennes supérieures – et, de ce fait , problématiques en termes de santé publique (résistance bactérienne) et de maîtrise des dépenses de santé.
Ces recommandations concernent le diagnostic et le traitement de l’angine, appelée aussi pharyngite aiguë selon la terminologie anglo-saxone, à l’exclusion de toute pathologie chronique du pharynx. Les deux termes angine et pharyngite seront utilisés de façon équivalente dans le texte. Les recommandations (guidelines) énoncées concernent le cas du patient habituel, sans co-morbidités majeures. Elles ne peuvent pas prendre en considération tous les cas particuliers pour lesquels le médecin reste seul juge de l’attitude diagnostique et thérapeutique la plus appropriée.
Dans la société occidentale actuelle, la population vieillit et la façon d’appréhender la mort change. Avec la généralisation des soins palliatifs, une nouvelle responsabilité incombe au médecin, celle de garantir la qualité de vie jusqu’au décès. Notre objectif a été d’examiner la façon dont les médecins généralistes vivent le décès de leurs patients : leurs opinions et pratiques, et les ressources dont ils disposent dans ces situations.
Les campylobacters sont des bactéries très largement présentes dans le tube digestif des animaux, en particulier les volailles. Elles sont considérées comme l’une des principales causes de gastroentérites dans les pays industrialisés. Chez l’homme, elles se traduisent le plus souvent par des maux de ventre, des diarrhées et de la fièvre et guérissent spontanément dans la plupart des cas.
La HAS a procédé à la réévaluation des descriptions génériques des articles pour pansements. Ceci a permis de préciser les indications des pansements primaires, placés au contact direct de la plaie, et des pansements secondaires et matériels de fixation/maintien. Les pansements disposant d’une AMM (ou médicaments présentés sous forme de pansement) étaient hors du champ d’investigation. La fiche de synthèse détaille les indications et utilisations recommandées des pansements primaires, en tenant compte : de la phase de cicatrisation de la plaie, du type de plaie : chronique ou aigu, de situations cliniques spécifiques.
Chez les patients insomniaques sans problèmes sous-jacents, l’efficacité de la thérapie comportementale et cognitive dans l’amélioration du sommeil est au moins aussi importante que l’administration d’hypnotiques . Pendant les premières semaines, les benzodiazépines sont susceptibles de prolonger la durée du sommeil d’une heure en moyenne . Ce bénéfice doit être mis en balance avec le risque d’effets indésirables et de dépendance, en particulier chez les personnes âgées
Les cervicalgies sont fréquentes dans la pratique quotidienne et peuvent générer d’importants coûts médicaux et socioéconomiques. Leurs causes vont de contractures certes banales mais gênantes à des maladies aux conséquences thérapeutiques parfois lourdes qu’il importe de reconnaître à temps. La classification suivante peut contribuer à faciliter les processus décisionnels dans la démarche diagnostique et thérapeutique.
Pour la semaine n°9 du 1er au 7 mars 2010, d’après le réseau Sentinelles (http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb), l’incidence nationale de la diarrhée aiguë ayant conduit à une consultation de médecin généraliste était de 340 cas pour 100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique (230 cas pour 100 000 habitants) pour la dixième semaine consécutive cette saison (Figure 1). Le réseau Sentinelles estime que 2 672 000 personnes ont consulté pour gastro-entérite en 10 semaines. Seize régions étaient au-dessus du seuil national au 7 mars 2010.
Les médecins de famille traitent entre un tiers et la moitié de tous les adultes souffrant de dépression, res- pectivement les deux tiers des patients dépressifs âgés. La gravité des symptômes de dépression est compa- rable dans les cabinets des médecins de famille et ceux des psychiatres spécialisés.
Ces maisons seraient, selon un article récent étatsunien, censées augmenter le revenu des médecins, par une meilleure productivité et une meilleure efficacité. Si on cite des termes de l’article : "commencez par augmenter les recettes et vous obtiendrez des soins de meilleure qualité..." Nous sommes donc aux Etats-Unis.
Le sommeil est constructif. Le corps récupère ses capacités ("regonfle ses batteries "). Le sommeil est un besoin qui varie d’un enfant à l’autre, parfois d’un jour à l’autre. Le meilleur guide d’un bon sommeil, c’est la forme de l’enfant dans la journée.
Le phénomène « placebo » sort de l’ordinaire : tout le monde peut constater qu’il existe, mais personne ne sait de façon précise comment il fonctionne. Les phar- macologues et les thérapeutes le mesurent assez facilement, mais se hasardent rare- ment à en creuser les mécanismes.
La loi dite Kouchner du 4 mars 2002 entraîne-t-elle une modification de la pratique médicale en médecine générale ? Dans les années 90, les "affaires médicales" (sang contaminé, maladie de Kreutzfeld-Jacob, clinique du sport), l’émergence du principe de précaution, le développement des associations de malades, avaient déjà fait évoluer la jurisprudence. Une enquête réalisée en 2005 auprès de 300 médecins généralistes de Midi-Pyrénées a mis en évidence des prescriptions "défensives" d’examens complémentaires, d’avis spécialisés et de médicaments. Les médecins qui ont une bonne connaissance de la loi mettent en place des modifications du dossier médical, mesure qui semble la plus adaptée à cette nouvelle situation juridique.
L’équipement du cabinet médical et son utilisation par les médecins généralistes ont fait l’objet d’une enquête descriptive par voie postale. L’objectif était de faire un état des lieux chez les médecins du département de l’Ain. Le taux de réponse a été de 67,5%. La variété des outils à disposition correspond bien à la diversité des motifs de recours en médecine générale, même si une sous utilisation peut être notée. Quatre catégories d’équipement sont privilégiées et font l’objet d’une analyse détaillée : le matériel d’examen gynécologique, le matériel d’examen pédiatrique ; l’électrocardiographe et le matériel d’urgence.
Dans la neuropathie diabétique douloureuse, les antidépresseurs tricycliques constituent le groupe de loin le mieux documenté. On peut envisager la gabapentine ou la duloxétine en cas d’intolérance ou de contre-indications. Il n’y a pas d’études comparatives directes entre les 3 groupes de médicaments dans cette indication. Aucun médicament n’a un effet prouvé sur l’enrayement de la neuropathie.
90 % des infections urinaires sont causées par des entérobactéries. • Les pathogènes les plus fréquents : Escherichia coli, Staphylococcus saprophyticus, entérocoque Infections urinaires non compliquées : • Généralement chez les femmes en âge de procréer • Limitées à l’arbre urinaire bas, sans anomalie anatomique Infections urinaires compliquées : • Chez l’homme et chez l’enfant • Chez la femme enceinte • Chez les porteurs de sonde urinaire ou chez ceux qui doivent avoir des cathétérismes urinaires • Infections urinaires hautes
La "Balance du Sommeil" est une animation interactive destinée à faire comprendre les mécanismes de l’alternance veille/sommeil. On peut y observer l’importance relative des différents facteurs responsables de l’équilibre chronobiologique. On peut constater que le rythme veille-sommeil dépend à la fois des paramètres génétiques (le "Chronotype"), et des choix comportementaux comme la sieste ou la grasse matinée.
Un traitement antibiotique oral de 3 à 6 jours a la même efficacité clinique et biologique qu’un traitement plus long, y compris en termes de récidives. Chez les femmes âgées souffrant d’une infection urinaire symptomatique simple, un traitement de 3 jours à 6 jours par antibiotique oral a la même efficacité clinique et biologique qu’un traitement plus long.
Ces recommandations concernent le diagnostic et le traitement de l’angine, appelée aussi pharyngite aiguë selon la terminologie anglo-saxone, à l’exclusion de toute pathologie chronique du pharynx. Les deux termes angine et pharyngite seront utilisés de façon équivalente dans le texte. Les recommandations (guidelines) énoncées concernent le cas du patient habituel, sans co-morbidités majeures. Elles ne peuvent pas prendre en considération tous les cas particuliers pour lesquels le médecin reste seul juge de l’attitude diagnostique et thérapeutique la plus appropriée.
La fièvre est une élévation de la température du corps au dessus de la valeur normale (37,2 à 37,7 °C par mesure orale, 0,5 °C de plus par mesure rectale ou tympanique). Elle peut être le symptôme de maladies infectieuses graves et à pronostic potentiellement létal qui, si elles ne sont pas reconnues et traitées à temps, ont une mortalité élevée.
Chez tout demandeur de licence pour la pratique d’un sport en compétition, il est utile de pratiquer, en plus de l’interrogatoire et de l’examen physique, un ECG de repos 12 dérivations à partir de 12 ans, lors de la délivrance de la première licence, renouvelé ensuite tous les trois ans, puis tous les 5 ans à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans.
Les conditions neuroanatomiques de la perception de la douleur dans la cavité abdominale permettent d’attribuer les douleurs viscérales à l’abdomen haut, moyen ou bas, ce qui correspond aux territoires vasculaires des organes intra-abdominaux.
La diarrhée se manifeste par une modification brutale de la fréquence et de la consistance des selles. En pratique, on parle de diarrhée lorsqu’il y a plus de 3 selles molles ou liquides par jour. D’autres signes peuvent être associés : nausées et/ou vomissements, douleurs abdominales (crampes), voire fièvre.
La constipation se définit par la diminution de la fréquence des selles au-dessous de 3 par semaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue. En effet, la durée habituelle du transit (cheminement des aliments tout au long de l’intestin) et donc la fréquence des selles varient largement d’un individu à l’autre. Il est donc important de prendre en compte la sensation de malaise ou les troubles associés à ce ralentissement du transit.
Le « pied d’athlète » est une inflammation de la peau, localisée entre les orteils. Il s’agit d’une mycose (infection due à un champignon microscopique). On parle aussi d’intertrigo inter-orteils.
Pathologie fréquente et bénigne, le mal des transports (cinétose) désigne la sensation nauséeuse, communément appelée « mal de mer » mais qui peut être provoquée aussi bien par un déplacement en bateau qu’en voiture, voire parfois en train ou en avion.
Les nausées correspondent à une sensation de malaise ou d’’inconfort au niveau de l’’estomac qui se traduit par un écoeurement ou une envie de vomir. Le vomissement est un réflexe mécanique de défense de l’’organisme, pour forcer l’’expulsion du contenu de l’’estomac, par exemple en réponse à une indigestion
Saviez-vous que de 50 à 80 % des femmes enceintes souffrent de nausées et de vomissements au cours de leur grossesse ? Extenso vous propose 12 trucs pour atténuer ces malaises :
La nausée est un symptôme qui peut avoir de multiples origines telles la grossesse, les problèmes digestifs, la migraine, la dépression, etc. La nausée n’est pas une maladie mais possiblement le symptôme d’une maladie. Beaucoup de problèmes de digestion débutent par des nausées. Les nausées peuvent s’accompagner de vomissements. Les causes communes des nausées sont la grossesse, la prise d’alcool et la prise de médicaments.
Cette stratégie s’adresse à une partie des maladies sexuellement transmissibles (MST), soit les urétrites et cervicites. Les germes principaux responsables d’urétrite sont le Neisseria gonorrheae et Chlamydia trachomatis, plus rarement, l’Ureaplasma urealyticum et le Trichomonas vaginalis...
• écoulement urétral purulent ou muco-purulent ou séreux (chez les hommes) ou cervicite • des signes fonctionnels associés : prurit canalaire, brûlures mictionnelles, dysurie, pollakiurie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée
• Homme : écoulement urétral en dehors des mictions, dysurie, brûlures mictionnelles, prurit canalaire. • Femme : leucorrhées, dysurie, dyspareunie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée • Les localisations pharyngée ou anorectale habituellement asymptomatiques doivent toujours être recherchées
Au cours des infections sexuellement transmissibles, notamment des urétrites et cervicites non compliquées, les deux agents infectieux le plus souvent isolés en France sont Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) et Chlamydia trachomatis, seuls ou associés entre eux dans de nombreux cas. En raison de l’augmentation de la résistance du gonocoque aux fluoroquinolones (9,7 % en 2001/2003 et 31 % en 2004/2005), une mise au point de l’Afssaps (2005) avait abouti à l’établissement d’une nouvelle stratégie de traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées. Ainsi, la ciprofloxacine qui avait été largement utilisée en traitement probabiliste des urétrites n’était plus recommandée en première intention.
L’oreille est un organe complexe et les causes de la surdité sont si diverses que nous ne pouvons les décrire ici. Elles ont des conséquences différentes suivant l’âge où la surdité est décelée et suivant son degré.
Toutes les études le confirment. Le stress devient une réalité inquiétante dans le monde du travail et touche aujourd’hui l’ensemble des sociétés industrielles modernes. Il a des conséquences négatives importantes sur le bien-être et la santé des travailleurs mais aussi sur les performances, l’économie et la productivité des entreprises. Les actions contre le stress s’organisent selon plusieurs axes : un axe évaluatif (mesurer les niveaux de stress et suivre leur évolution), un axe organisationnel (implanter une politique d’entreprise « antistress », réorganiser le travail et redéfinir les tâches), un axe managérial (développer une politique managériale orientée vers les résultats mais aussi le bien-être au travail) et un axe individuel (former les individus à développer des compétences à gérer le stress et les aider à augmenter leur résistance au stress). Ces actions doivent favoriser non seulement l’épanouissement de l’individu au travail mais aussi sa performance. C’est dans cette double optique qu’elles peuvent recueillir l’adhésion et la mobilisation de tous.
Ces propositions portent sur le dépistage individuel réalisé par le médecin dans le cadre du suivi de l’enfant. Elles ne répondent pas à une problématique de dépistage en population. Elles ne précisent pas la prise en charge au-delà du dépistage individuel.
Les suppléments de vitamine C sont très populaires pendant les mois d’hiver. Contrairement à la croyance populaire, la prise de suppléments de vitamine C pour prévenir l’apparition d’un épisode de rhume ou de le guérir semble inutile... sauf dans certaines situations où des individus sont soumis à un stress physique important.
Le rhume est une infection bénigne aiguë très fréquente qui affecte la muqueuse nasale (paroi interne du nez). Cette muqueuse sécrète un liquide dont le rôle est d’humidifier en permanence l’air inspiré et de lutter contre les agents infectieux. Lorsque cette muqueuse est irritée, elle gonfle et augmente sa sécrétion habituelle de liquide, de sorte que le nez « coule »...
Le rhume est une infection virale qui occasionne principalement de l’écoulement et de la congestion nasale, des éternuements, des maux de gorge, de la toux et parfois une légère fièvre. La meilleure prévention contre le rhume est le lavage des mains. Se reposer et boire beaucoup de liquide, voilà le meilleur traitement pour le rhume. Toutefois, vous devriez consulter un médecin si vous souffrez d’une maladie chronique, ou encore si vos symptômes sont sévères.
Le reflux gastro-oesophagien (RGO) est principalement lié à un mauvais fonctionnement de la partie inférieure de l’oesophage (conduit reliant la gorge à l’estomac) et/ou à une hernie hiatale (partie de l’estomac qui remonte dans le thorax). Il peut se manifester à tout âge...
L’otite externe, une inflammation de la peau du conduit auditif externe, est la cause la plus fréquente de consultation ORL dans le monde. Elle peut être causée par une infection bactérienne, mycosique ou virale. Dans plusieurs cas, des facteurs causals anatomiques ou, plus fréquemment, provoqués par inadvertance par le patient lui-même peuvent être identifiés. Ce sont en général des épisodes uniques, faciles à traiter avec des médicaments topiques et d’évolution rapide. Des rares cas évoluent vers deux formes moins typiques, d’otite externe chronique et d’otite externe nécrosante. Dans ces cas, il est important de connaître le terrain de base. Il pourrait s’agir d’une allergie, d’un eczéma ou d’une immunodépression pour la première ou d’un diabète pour la deuxième.
De nombreuses personnes souffrent d’insomnie ou de troubles du sommeil. Certains n’arrivent pas à s’endormir, d’autres se réveillent pendant la nuit et ne retrouvent plus le sommeil, d’autres encore se réveillent très tôt le matin. L’insomnie n’est pas une maladie. C’est un moyen que prend l’organisme pour dire que quelque chose ne va pas. Les causes de l’insomnie sont nombreuses : stress, trop grande consommation de caféine, dépression, changement d’horaire de travail et douleur reliée à certains problèmes de santé, par exemple l’arthrite.
L’insomnie constitue un des principaux troubles du sommeil à l’âge adulte. Elle peut durer de quelques jours à quelques semaines, ou être persistante et chronique. Dans les cas d’insomnie chronique, on a en quelque sorte " appris " à faire de l’insomnie. C’est un cercle vicieux : une inquiétude nous empêche de dormir, on n’arrive pas à dormir pendant quelques jours, et après, la simple crainte de l’insomnie suffit à la causer. Puis l’épuisement empêche de faire de l’exercice (l’un des bons moyens de combattre l’insomnie) ce qui ne fait qu’aggraver le problème.
Faites la lumière sur le sommeil de vos enfants : Le sommeil des enfants expliqué aux enfants et aux adultes.Une enquête, des réponses, des conseils...
Cette méta-analyse montre qu’une utilisation à court terme d’un somnifère chez des personnes âgées apporte un bénéfice statistiquement significatif pour leur sommeil, mais que la pertinence clinique de ce gain est douteuse. L’effet limité ne contrebalance pas le risque d’effets indésirables. Chez les personnes âgées de plus de soixante ans, une prudence particulière est de mise en raison du risque accru de chutes et de troubles cognitifs.
Le sommeil du nourrisson n’est pas toujours de tout repos... pour ses parents ! Ses rythmes ne sont pas ceux de l’adulte, et il faut du temps - et beaucoup de patience - pour que tout se mette en place. Le sommeil se conjugue et se décline en fonction de l’âge et de l’environnement. Les écueils sont nombreux. Mais les problèmes du sommeil du nourrisson ne sont pas une fatalité. Le bon sommeil s’apprend aussi. Et ce petit guide vous permettra, nous l’espérons, de mieux connaître l’organisation du sommeil dans les premiers mois de la vie.
Consultez sur ce site une documentation sur le sommeil au travers de 143 articles représentant 1038 pages au total. Elle est classée suivant les thèmes suivants :Initiation et conseils pratiques | Premières explications | Explications scientifiques |Les rêves et le sommeil paradoxal |Troubles chez l’adulte |L’enfant et le nouveau-né |Traitements des pathologies |Effets des drogues | Le sommeil des animaux |L’ethnologie |Société et sommeil/rêves |Psychologie et philosophie |Science et Avenir : Le Rêve
Au moins 30% des femmes enceintes et 20% des femmes ayant accouché présentent ce type de lésion (1). Il s’agit d’un réel problème de santé publique à prendre en compte, car un antécédent d’incontinence urinaire du post-partum augmente le risque d’apparition ultérieure d’incontinence urinaire d’effort.
L’herpès labial est appelé « bouton de fièvre » car il se caractérise par l’apparition de vésicules (cloques) en bouquet, sur ou autour des lèvres, accompagnées parfois d’une poussée de fièvre. Il est provoqué par un virus contagieux appelé herpes simplex (HSV1) de la même famille que le virus (HSV2) responsable de l’herpès génital. À la suite de contacts rapprochés avec un sujet contagieux (porteur du virus), le virus peut vous contaminer en pénétrant dans votre organisme souvent sans entraîner de manifestations et s’installer de façon durable au niveau certaines cellules (nerveuses), on dit qu’il s’agit d’un « dormant » (latent). À l’occasion d’un évènement comme la fièvre, la fatigue, le stress, les règles, une émotion, une exposition au soleil (UV) ou au froid, lors d’une diminution des défenses immunitaires ou d’une autre maladie virale (rhume, grippe), à l’occasion de traumatismes locaux, le virus peut être « réactivé » et provoquer, presque toujours au même endroit, l’apparition de vésicules contenant le virus.
Avant d’envisager la démarche diagnostique et la conduite thérapeutique devant une fièvre au retour d’un pays tropical, l’interrogatoire devra préciser les conditions de séjour, le lieu exact de celui-ci, pays tropical ou pourtour méditerranéen (ex.:différence entre brousse et centre ville), sa durée, la période de l’année. De plus, il ne faut pas oublier que tout malade venant d’un pays tropical a le droit d’avoir une affection purement métropolitaine...
A la suite de l’identification d’effets indésirables rares, mais particulièrement graves, intervenus au cours d’un traitement de la fièvre chez l’enfant, certaines stratégies de prise en charge ont récemment été remises en cause. Vous trouverez dans cette rubrique les différents documents, tableaux et listes de médicaments élaborées par l’Afssaps concernant le traitement de la fièvre chez l’enfant.
La température centrale normale du corps humain est de :- 37C° le matin- 37,5C° le soir La fièvre est définie par l’élévation de la température centrale au dessus de :- 37,5C° le matin- 38C° le soir En fait, cette définition est variable, car il existe des variations individuelles et des facteurs physiologiques influençant la température :- nycthémère : pic physiologique vers 18 heures, augmentant la température de 0,5C°- activité musculaire, digestion peuvent augmenter la température de 1C°- cycle menstruel : la température augmente au cours de la deuxième partie, de 0,5C° à 1C°
La rubrique des fièvres au long cours ou d’origine indéterminée (Fever of unknown origin, FUO des Anglo-Saxons) a été définie de façon formelle et arbitraire en 1961 [1] : température rectale dépassant 38,3 °C à plusieurs reprises sur une période de durée supérieure à 3 semaines, sans diagnostic malgré des investigations complémentaires réalisées pendant une hospitalisation d’au moins 7 jours.
Six salariés sur dix ont un travail stressant. Comment fonctionne le stress ? Quels sont ses effets ? Dominique Chouanière présente l’état des connaissances scientifiques. Elle souligne qu’il faut développer la prévention à la source en identifiant les facteurs collectifs liés à l’organisation du travail.
La maladie de notre temps - Le stress : Syndrome d’adaptation - Les signes du stress - Les réponses au stress - Les causes de la fatigue - La fatigue chronique -Les signes de la fatigue- La fatigue et le sommeil - La fatigue et les oligo-éléments
Paul, Juliette et Pierre se presentent à leur premier emploi : à chacun sa manière de ressentir la situation.
Que se passe-t-il dans le corps ? Pour réagir nos organes ont chacun un rôle bien défini. Le cerveau est le centre des perceptions et des commandes. L’alerte est transmise par les nerfs et le sang a travers le corps. Certains organes sont alors activés : cerveau, coeur, foie, muscles, poumons. Le coeur bat soudain plus vite, la respiration est plus rapide. D’autres modifient leur fonctionnement : tube digestif, peau, " l’estomac est noué " " la gorge est serré "
Les mains deviennent moites ... Et peuvent trembler. Ainsi Paul, Juliette et Pierre sont prêts a faire face : leur organisme est en état d’éveil pour commander une réponse, un combat, une fuite, mais un silence aussi .
Un rapport sur "la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail" a été remis le 12 mars 2008 au ministre du travail, Xavier Bertrand. Constatant que les modifications du monde du travail ont conduit à l’émergence des risques psychosociaux (stress, suicide, dépression, etc...) comme risques majeurs, il fait 9 propositions visant notamment à lutter contre le "stress au travail".
Éprouver du stress est une chose tout à fait normale et souvent très utile. Le stress n’est pas une maladie. En fait, le stress constitue une réponse normale de l’organisme. Il y a de bonnes et de mauvaises façons de réagir au stress et surtout, il faut retenir qu’on peut apprendre à gérer son stress.
Le stress est une situation que nous connaissons toutes et tous, et les avocats et avocates n’y font pas exception. Le niveau de gravité varie d’une situation stressante à l’autre, mais toutes génèrent cependant une série de réactions biologiques et comportementales pour nous aider à surmonter cette situation. Bien que ces changements soient adaptatifs à court terme, à la longue le stress peut finir par déclencher des maladies physiques et/ou mentales.
Toutes les études le confirment. Le stress devient une réalité inquiétante dans le monde du travail et touche aujourd’hui l’ensemble des sociétés industrielles modernes. Il a des conséquences négatives importantes sur le bien-être et la santé des travailleurs mais aussi sur les performances, l’économie et la productivité des entreprises. Les actions contre le stress s’organisent selon plusieurs axes : un axe évaluatif (mesurer les niveaux de stress et suivre leur évolution), un axe organisationnel (implanter une politique d’entreprise « antistress », réorganiser le travail et redéfinir les tâches), un axe managérial (développer une politique managériale orientée vers les résultats mais aussi le bien-être au travail) et un axe individuel (former les individus à développer des compétences à gérer le stress et les aider à augmenter leur résistance au stress).
Le syndrome du burn-out est devenu l’un des tableaux cliniques les plus médiatisé de notre culture. Il n’existe actuellement dans l’ICD-10 aucune définition uniformisée de cette affection, ni de critères diagnostiques clairs. Si cette thématique est largement acceptée dans la population, il s’agit toujours d’un sujet plus ou moins tabou dans l’environnement professionnel : l’épuisement semble être considéré comme un signe de manque de résistance au stress.
La fatigue visuelle engendrée par le travail sur écran de visualisation (TEV) est devenue un sujet de préoccupation en matière de santé au travail. Dans le présent article nous allons présenter les diverses manifestations et causes de la fatigue visuelle et les moyens de la prévenir.
La fatigue est une plainte subjective et il n’existe pas de définition précise communément admise, fiable, cliniquement utilisable ou quantifiable (Ruffin 1994, Valdini 1985). La fatigue est un symptôme non spécifique. Elle intervient dans bon nombre de maladies somatiques ainsi que dans diverses entités psychiatriques. Pour Horn (2002), la première difficulté réside dans la définition de ce terme, qui va du besoin de se reposer à la somnolence aiguë en cours de journée en passant par les difficultés à réfléchir et à se concentrer
L’insomnie est une plainte fréquente enmédecine générale et elle exige une évaluation et un traitement corrects. Selon des études internationales, 30% de la population adulte souffre d’insomnie : troubles de l’endormissement, du maintien du sommeil ou sommeil non réparateur [1, 2]. Le risque est grand que ces plaintes soient traitées sans autre par de simples somnifères de type benzodiazépines. Les patients les apprécient etensont la plupart du temps satisfaits. Mais les problèmes surviendront tôt ou tard sous forme de dépendance, et il n’est pas rare qu’une insomnie chronique se développe.
La fatigue est un affaiblissement généralisé avec ou sans lien avec le travail ou l’effort. Elle peut parfois s’expliquer par une surcharge de travail ou de stress, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Une fatigue d’apparition récente s’améliore après une bonne nuit de sommeil, alors qu’une fatigue plus importante ou liée à un problème de santé ne semble pas diminuer. La fatigue peut être causée par une maladie pulmonaire, cardiaque, sanguine (anémie), infectieuse, métabolique (l’hypothyroïdie) ou psychologique. Les infections virales peuvent être suivies de fatigue. Si la fatigue persiste, voyez votre médecin. Certains médicaments peuvent causer de la somnolence ou donner une impression de fatigue ; parlez-en à votre pharmacien.
Le syndrome de fatigue chronique (SFC) se caractérise par un état de fatigue persistant extrêmement intense, apparaissant soudainement chez une personne jusque là en bonne santé et non dépressive, sans que l’on puisse trouver de cause particulière. D’autres symptômes peuvent être présents, tels que des douleurs des articulations ou des muscles, des maux de tête ou de gorge, des troubles de la mémoire...
La fatigue est une sensation d’épuisement, de lassitude ou de somnolence consécutive au manque de sommeil, à une activité mentale ou physique prolongée, ou à de longues périodes de stress ou d’angoisse. Les tâches fastidieuses ou répétitives peuvent intensifier le sentiment de fatigue. La fatigue peut être décrite comme aiguë ou chronique. La fatigue aiguë est le résultat d’un manque de sommeil pendant une courte période ou de brèves périodes d’activité physique ou mentale intense. Les effets de la fatigue aiguë sont de courte durée et peuvent généralement être éliminés par le sommeil et le repos.
Le succès de cette notion dans le corps médical et le public, notion devenue souvent « fourre-tout », a malheureusement compliqué un problème simple à la portée de « tout le monde » et l’a volontiers conduit à l’hermétisme. Qu’on en juge plutôt par ces propos d’un « spécialiste » du stress proposant une « médecine holistique » dont « les méthodes font appel, selon les cas, au retraitement des émotions, à l’approche systémique, à la pensée complexe, à la thérapie familiale issue de l’école de Palo Alto, au concept d’incertitude, à l’équithérapie, au cognitivo-comportementalisme, à la vidéothérapie, à la psycho-biologie » (sic) !
La fatigue est un signe couramment allégué et objet de plainte en médecine. Peu de revues font le point sur la question notamment pour tenter d’en envisager les aspects biologiques et pharmacologiques. Ceci peut s’expliquer par l’ambiguïté du concept et la multitude de situations cliniques où la fatigue apparaît comme un signe prédominant. Le concept de syndrome de Fatigue Chronique récemment introduit, quoique critiqué, permet d’avancer dans cette approche médicalisée de ce phénomène apparemment banal. La Pharmacologie de la fatigue, par contre, est soit mal évaluée, soit en échec.
Un sondage IPSOS de janvier 2000 auprès de 1000 personnes apporte les précisions suivantes quant à la fatigue accusée par les Français :
samedi 23 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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