Infarctus du myocardeMaladies, symptômes et pathologies |
La dyspnée et la douleur thoracique sont des motifs fréquents de consultations. Les biomarqueurs (CRP, procalcitonine, NT-proBNP, troponines, D-dimères) peuvent avoir un intérêt pour le diagnostic, le pronostic et le suivi de plusieurs pathologies. Il existe cependant de nombreux pièges et limitations entre la découverte d’un biomarqueur et son utilité en routine clinique. Il est indispensable de toujours évaluer une probabilité prétest sur la base d’une anamnèse et d’un status de qualité, de bien connaître les qualités intrinsèques et extrinsèques d’un test, et de déterminer un seuil de prise en charge. Un biomarqueur ne devrait être utilisé que s’il modifie la prise en charge du patient et qu’il lui apporte un bénéfice par rapport au patient chez lequel le biomarqueur n’a pas été dosé.
L’infarctus du myocarde, aussi appelé « crise cardiaque » est la destruction d’une partie du muscle cardiaque (le myocarde). L’infarctus se produit lorsque cette partie du cœur n’est plus irriguée par le sang. Pour agir rapidement, il est important de connaître les signes avant-coureurs de l’infarctus du myocarde. Plus le traitement est débuté tôt, moins il y a de risques de séquelles. Le principal signe de l’infarctus du myocarde est une douleur dans la poitrine.
L’infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque. Il s’agit d’une situation d’extrême urgence qui nécessite d’appeler le Samu (15) pour une hospitalisation immédiate. L’infarctus du myocarde est déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène (artère coronaire). Privées d’oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue.
L’évaluation de l’utilisation des marqueurs de nécrose myocardique dans la maladie coronarienne en médecine ambulatoire recouvre deux aspects différents : le premier est de définir quels sont précisément les marqueurs de nécrose recommandés dans cette pathologie, et le deuxième est de savoir si l’utilisation de ces marqueurs de nécrose a une place en médecine ambulatoire...
Depuis 2007, un programme pilote est conduit avec le groupe national de coopération dédié à l’amélioration de la prise en charge de l’infarctus du myocarde. Cette plateforme d’échanges réunit, sous l’égide de la HAS, l’ensemble des acteurs impliqués, depuis la douleur jusqu’au suivi à 1 an post-infarctus : médecins et professions paramédicales, conseils nationaux, sociétés savantes et organisations professionnelles, experts coordinateurs de registres de pratique, d’observatoire, d’études et enquêtes.
Le syndrome coronaire aigu (SCA) est une urgence vitale. Si le patient lui-même n’a pas appelé le Samu - Centre 15, la suspicion d’un SCA peut suffire au praticien (généraliste ou spécialiste) pour décider l’hospitalisation immédiate sur la base de l’interrogatoire et de l’examen clinique (et de l’ECG, s’il peut être fait). Il n’y a donc pas lieu de prescrire un dosage des marqueurs biologiques de nécrose myocardique.
Dans le cadre de la réforme de la biologie et de la maîtrise médicalisée des volumes des actes fréquents, l’objectif de cette évaluation est de préciser les indications et non indications des marqueurs cardiaques dans la prise en charge de la maladie coronarienne et de l’insuffisance cardiaque en médecine ambulatoire.
S’abstenir de fumer, maintenir un poids santé, manger sainement, s’adonner régulièrement à l’activité physique, ne pas trop boire d’alcool et bien gérer son stress, de concert avec le dépistage et le traitement précoces de l’hypertension artérielle, de l’hypercholestérolémie et du diabète, contribuent grandement à réduire le risque de maladie du cœur ou d’accident vasculaire cérébral (AVC), de même que le risque de subir une autre crise cardiaque ou un autre AVC.
La coronaropathie est une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde. Pendant la progression naturelle de la plaque d’athérome, un événement soudain et potentiellement catastrophique peut survenir, à savoir la rupture de la plaque, entraînant l’exposition à des substances qui favorisent l’activation et l’agrégation plaquettaires et ultérieurement, la formation de thrombine1
Première cause de mortalité dans les pays Occidentaux : 70 à 80 000 décès/an en France. Sa gravité est essentiellement liée à 2 risques :
Au Canada, l’infarctus aigu du myocarde (IAM) représente à chaque année, toutes causes confondues, 3,8 % des hospitalisations et 8,6 % des décès. C’est pourquoi il faut reconnaître précocement et traiter agressivement cette condition.
Jusqu’à récemment, les recherches sur la crise cardiaque ont porté principalement sur les hommes. Cependant, des études récentes révèlent que les femmes présentent certains symptômes différents de ceux des hommes lors d’une crise cardiaque. Trop souvent, les signes d’une crise cardiaque passent inaperçus chez les femmes ; de fait, les femmes, leurs proches et même leur médecin ne les reconnaissent pas dans bien des cas. Souvent, les femmes attribuent leurs symptômes à un autre problème de santé ou aux effets secondaires d’un médicament ou elles pensent qu’ils disparaîtront tout seuls. Par conséquent, les femmes n’obtiennent pas toujours les soins dont elles ont besoin pour prévenir les complications découlant d’une crise cardiaque et la mort.
Que se passe-t-il à l’hôpital ou dans l’ambulance du SAMU ?
Avec l’interprétation de l’électrocardiogramme, on peut savoir si les artères doivent être débouchées ou non. Si les artères ne sont pas complètement obstruées, un traitement médicamenteux suffit.- En revanche, si les artères sont totalement bouchées, deux possibilités existent pour les déboucher soit par un traitement chimique (la fibrinolyse) soit par un dispositif mécanique (l’angioplastie).
On estime que chaque année en France, environ 100 000 personnes sont atteintes d’infarctus du myocarde. Parmi les patients pris en charge, 7% décèdent dans le premier mois et au total, 13% décèdent au cours de la 1ère année. Cette mortalité a été réduite de moitié en 10 ans grâce à une amélioration globale de la prise en charge.
Vos artères transportent du sang, de l’oxygène et des nutriments vers votre cœur et le reste de votre corps. La crise cardiaque survient quand une artère du coeur (aussi appelée « artère coronaire ») se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang.
Même si la fermeture se produit soudainement, elle résulte souvent d’un dépôt de plaque qui s’est formé dans les artères au fil du temps. On appelle ce processus athérosclérose ou durcissement des artères. Quand l’artère se ferme, l’apport du cœur en sang et en oxygène baisse de façon soudaine et prononcée. Le manque d’oxygène cause des dommages au coeur.
En France, chaque année, 100 000 à 150 000 nouveaux cas d’infarctus du myocarde sont à l’origine de nombreux décès et d’invalidités durables. Il faut tout faire pour prévenir cet accident cardiaque, mais aussi agir très vite lorsqu’il survient.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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