AnémieMaladies, symptômes et pathologies |
Le dosage de la ferritine sérique est un examen très demandé dans la pratique quotidienne. L’insuffisante spécificité de l’hyperferritinémie rend son interprétation difficile. Nous proposons ici un algorithme pour le diagnostic différentiel de l’hyperferritinémie. Pendant plusieurs décennies la carence en fer et l’anémie ferriprive ont été au centre de l’attention du médecin praticien. Le dosage de la ferritine sérique s’adressait surtout aux femmes en période de préménopause.
L’anémie est définie par un faible taux d’hémoglobine. Cette substance est présente dans les globules rouges du sang. Elle leur permet de transporter l’oxygène vers tous les organes du corps. Les principaux signes de l’anémie sont la pâleur et la fatigue
L’efficacité des traitements de fer, oraux ou intraveineux, sur les marqueurs biologiques des réserves en fer est bien démontrée dans la littérature, mais les études disponibles sont très hétérogènes, de qualité parfois médiocre, et rapportent rarement des critères d’évaluation cliniques. Ce n’est qu’en néphrologie que l’on dispose de recommandations de pratique clinique précises et étayées. Les traitements intraveineux d’emblée sont à réserver aux insuffisants rénaux chroniques et aux patients présentant une malabsorption ou une maladie intestinale inflammatoire chronique. Dans toutes les autres situations, en raison du risque non négligeable de réactions d’hypersensibilité, des perfusions de fer ne se justifient que lors d’indications avérées et d’impossibilité de mener à bien un traitement oral.
A la demande de l’Assurance maladie, la Haute Autorité de Santé a évalué les choix d’examens du métabolisme du fer à réaliser lorsqu’un médecin suspecte une carence en fer. Différents marqueurs peuvent être dosés pour étudier le métabolisme du fer et on observe une grande diversité dans les prescriptions, ainsi qu’une augmentation du nombre de dosages réalisés. Dans ce contexte, la HAS a évalué la pertinence des différents examens et précisé le choix de l’examen le plus approprié dans les situations les plus fréquemment rencontrées.
Conséquences non hématologiques de la carence martiale : lesquelles sont confirmées, quand sont-elles importantes ? Les effets non hématologiques de la carence martiale sont connus depuis fort longtemps. Les problèmes cutanés et muqueux spécifiques ne se produisent la plupart du temps qu’avec une anémie manifeste. Baisse des performances physiques, troubles cognitifs, thermorégulation perturbée et fatigue ont eux aussi été décrits dans une carence martiale sans anémie et répondent à un traitement de fer.
1. Interpréter une numération formule sanguine et un myélogramme en fonction de l’âge. 2. Décrire la conduite de l’examen clinique chez un nourrisson pâle. 3. Enumérer les facteurs favorisant la survenue d’une anémie ferriprive du nourrisson. 4. Enumérer et interpréter les examens de laboratoire nécessaires pour confirmer une anémie par carence martiale. 5. Rédiger l’ordonnance du traitement d’une anémie ferriprive chez un nourrisson. 6. Enumérer les signes cliniques et biologiques d’hémolyse.7. Citer les causes d’anémie hémolytique acquise chez l’enfant. 8. Donner les signes cliniques et biologiques de la maladie de Minkowski-Chauffard et sa thérapeutique. 9. Donner les éléments anamnestiques, cliniques et biologiques de l’hémoglobinose S. 10. Donner les éléments anamnestiques, cliniques et biologiques de la thalassémie.
L’anémie est un terme générique médical qui est presque passé dans le langage courant : on " fait de l’anémie ". Un symptôme qui paraît banal entre tous, et qui révèle en fait un éventail de maladies très diverses. Bizarrement, en dehors de la pâleur habituelle des anémiques et de leur fatigue, aucun symptôme clinique ne peut à lui seul affirmer l’existence d’une anémie.
Elles sont soit corpusculaires, soit extra-corpusculaires
Diminution du taux d’hémoglobine...
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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