BronchiteMaladies, symptômes et pathologies |
Vous êtes au service de consultation sans rendez-vous un froid vendredi après-midi de janvier. Votre salle d’attente est pleine de patients qui toussent, reniflent, crachent, éternuent, suffoquent et qui veu- lent une guérison rapide. Ils sont presque tous déjà allés à la pharmacie du coin pour acheter tous les produits miraculeux qu’ils ont vus à la télévision, dans les journaux ou sur Internet. Vous êtes leur der- nier espoir d’obtenir le soulagement de cette vilaine toux qui empoisonne leur quotidien. Depuis leur tendre enfance, ils croient que les antibiotiques font des miracles ! Ils pensent donc, pour la plupart, re- partir avec une ordonnance après avoir patienté des heures dans votre salle d’attente.
Pas d’antibiothérapie en cas de bronchite aiguë chez l’adulte sain. L’utilisation des fluoroquinolones en première intention n’est pas recommandée sauf rare exception (ex : l’allergie vraie aux ß-lactamines, légionellose). Ne plus prescrire l’association amoxicilline – acide clavulanique + fluoroquinolone, car celle-ci est moins performante en terme de morbi-mortalité qu’une association bêta-lactamine + macrolide. L’amoxicilline (3 x 1 g par jour) reste le traitement de référence dans les infections à pneumocoque. Réévaluation à 48-72 h : une amélioration clinique significative doit être observée. Les aérosols d’antibiothérapie n’ont pas démontré leur efficacité. Vaccinations anti-grippale et anti-pneumococcique : ne pas l’oublier dans les populations à risque.
Un examen d’imagerie, quel qu’il soit, n’est indiqué qu’après un bilan clinique permettant une prise de décision argumentée. La radio du thorax est très largement utilisée dans l’exploration de nombreuses pathologies touchant le thorax et son contenu. Sa place dans la stratégie diagnostique a cependant diminué avec l’évolution des techniques d’imagerie. La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué et mis à jour ses anciennes indications. Ce faisant, un certain nombre de « non-indications » sont apparues.
La bronchite chronique est définie par la présence d’une toux et d’une expectoration chroniques évoluant pendant plus de trois mois chaque année. Ces symptômes, généralement banalisés par les fumeurs et parfois également par les médecins, sont souvent les premiers signes d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Voici un petit article qui va expliquer simplement ce qu’est une bronchite chronique, affection respiratoire “fréquemment” rencontré par les gros fumeurs au cours de leur vie avec le tabac. La bronchite chronique se définit par une toux produisant des sécrétions avec crachats particulièrement observée le matin au réveil, et ce sur une durée prolongée de plusieurs mois (à partir de 3 mois consécutifs on parle de bronchite chronique).
La nébulisation est utilisée en France de façon parfois inadéquate. Certains patients qui mériteraient de bénéficier de ces traitements n’en bénéficient pas, d’autres, nombreux, reçoivent encore des traitements par nébulisation inadaptés. Le groupe d’aérosolthérapie (GAT) de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) a revu en 2006 les recommandations des premières assises de la nébulisation de 1997.
On entend par bronchite aiguë une infection des voies qui transportent l’air de votre bouche et de votre nez à vos poumons (arbre bronchique). Lorsque ces voies sont infectées, elles enflent et produisent du mucus (flegme). L’inflammation des voies et le surplus de mucus entravent la respiration. Une bronchite est habituellement causée par le même virus que celui qui provoque le rhume.
Document paru dans la Revue des maladies respiratoires en 2001. Y sont traités les questions suivantes : Faut-il traiter par antibiotiques les bronchites aiguës de l’adulte sain ou du bronchitique chronique non insuffisant respiratoire ? Par quelles molécules ? Chez quels types de patients ?Quelle doit être l’antibiothérapie de première intention des pneumonies aiguës communautaires ? Quelle doit être sa réévaluation en cas d’échec, compte tenu de l’évolution des agents responasbles, des résistances du pneumocoque et cela justifie-t-il des associations ?
Réactualisation des recommandations en antibiothérapie pour le traitement des infections respiratoires basses de l’adulte, infections fréquentes et dont l`incidence augmente avec l’âge. A noter : le groupe de travail a limité sa réflexion aux bronchites aiguës du sujet sain et aux pneumonies communautaires.
Dans le champ plus classique mais toujours actuel bactéries–antibactériens, il était nécessaire de revoir l’évolution de l’épidémiologie bactérienne, et celle des résistances en prenant acte de la stabilité de certaines données permettant une pause dans la pression mise sur les prescripteurs de molécules connues et surveillées de longue date, mais aussi en anticipant sur l’impact écologique d’un éventuel suremploi de tel ou tel groupe de molécu
mardi 15 mars 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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