HépatitesMaladies, symptômes et pathologies |
La commission de la transparence a estimé que SOVALDI apportait un service médical rendu (SMR) important dans l’indication de l’AMM (« en association à d’autres médicaments dans le trai- tement de l’hépatite C chronique de l’adulte »). Elle a aussi estimé qu’il apportait une amélioration du service médical rendu importante (ASMR II) dans la prise en charge des patients adultes infec- tés par un VHC, à l’exception des patients naïfs de traitement antiviral infectés par un VHC de gé- notype 3 chez lesquels l’apport thérapeutique est modéré (ASMR III)
Le calendrier vaccinal en vigueur recommande, dans certains cas particuliers nécessitant l’acquisition rapide d’une immunité contre le virus de l’hépatite B, un schéma vaccinal accéléré à la place du schéma habituel. Le Haut Conseil de la santé publique a pris en considération les situations cliniques pouvant être concernées et l’immunogénicité comparée des deux schémas de primo-vaccination accélérés contre l’hépatite B disposant d’une Autorisation de mise sur le marché (AMM).
Le virus de l’hépatite B se transmet par le sang, les relations sexuelles non protégées, ou de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement. Ce virus peut provoquer une maladie grave du foie. La vaccination est le moyen le plus sûr de se protéger efficace- ment ; elle est recommandée pour tous les enfants ainsi que pour les adultes non vaccinés exposés au risque d’infection par ce virus. Cette maladie est très répandue dans le monde, parti- culièrement en Afrique et en Asie. On estime qu’il y a en France 280000 personnes porteuses du virus de l’hépatite B. Chaque année, 1300 à 1400 en décèdent par cirrhose ou cancer du foie.
Les symptômes de l’hépatite C et les effets secondaires des médicaments utilisés pour la traiter peuvent provoquer des malaises chez les personnes touchées. Certains des symptômes et effets secondaires du traitement sont parfois même invalidants en ce sens que leur manifestation physique ou psychologique exerce un impact négatif sur la vie quotidienne.
Près d’un demi-million de personnes en France vivent avec une hépatite chronique B ou C et la moitié d’entre elles ne le savent pas. Dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé estimait en 2009 à quelque deux milliards les personnes ayant été en contact avec le VHB, dont près de 350 millions vivent avec une hépatite chronique, et à environ 600 000 celles qui en meurent chaque année ; le nombre de porteurs chroniques du VHC était estimé entre 130 et 170 millions. Les hépatites virales B et C représentent donc un problème de santé publique universel et demeurent insuffisamment dépistées et traitées, même en France malgré la mise en place de plusieurs plans de lutte successifs depuis près de deux décennies.
Recommander la meilleure stratégie de tests biologiques pour le dépistage de l’hépatite B et de l’hépatite C permettant de déterminer le statut immunitaire de la personne à risque par rapport à l’infection par les virus VHB ou VHC et de proposer la bonne prise en charge médicale suite à l’annonce du résultat du dépistage.
Quelle est l’importance du problème en Suisse ? Quels sont les sujets qui se contaminent ? Comment la maladie se manifeste-t-elle ? Que peut faire le patient pour retarder le développement de la cirrhose ? Chez qui faut-il faire un bilan ? Qui faut-il traiter ? Avec quoi traiter et pendant combien de temps ? Comment gérer les effets indésirables du traitement ? Comment le succès thérapeutique peut-il être amélioré dans l’avenir ? Que faire lorsque le premier traitement de l’infection à VHC a échoué ?
Qu’est-ce que l’hépatite B ?
L’hépatite B est une maladie du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Elle peut être prévenue par un vaccin. Le VHB est environ 100 fois plus contagieux que le VIH. Dans les 6 mois suivant l’infection, environ 90 % des adultes élimineront le virus d’eux-mêmes (hépatite B aiguë) et fabriqueront des anticorps qui les protégeront à vie. Par contre, les 10 % restants sont incapables d’éliminer le virus et deviendront des porteurs chroniques (c.-à-d. ces personnes ont une infection chronique et restent contagieuses). L’hépatite B chronique peut toutefois être traitée.
L’hépatite auto-immune se définit comme une maladie inflammatoire chronique du foie de cause inconnue, pouvant survenir à tout âge. En l’absence de traitement, cette inflammation peut être responsable de nécrose, de fibrose et de cirrhose. L’hépatite auto-immune est associée presque toujours à des anomalies de l’immunité sous forme d’auto-anticorps, d’augmentation des gammaglobulines sériques. Dernière caractéristique : la sensibilité de l’inflammation hépatique aux médicaments immuno-suppresseurs, tout particulièrement aux corticostéroïdes.
"L’hépatite B est une maladie qui passe souvent inaperçue ’ jusqu’au moment de ses complications. Ainsi, peut-être ne savez-vous pas qu’avant la vaccination, l’hépatite B était responsable en Suisse de 2000 à 3000 infections chaque année et qu’aujourd’hui encore 20.000 personnes vivant en Suisse sont porteuses du virus de l’hépatite B, et donc contagieuses, parfois sans même le savoir..." [Suisse ]
L’objectif du guide patient est d’expliquer au malade admis en ALD, au titre d’une hépatite C, les principaux éléments du traitement et du suivi. Il contient également une liste de contacts utiles. Ce guide lui est remis par le médecins traitant en même temps que le protocole de soins validé par le médecin conseil de la caisse d’Assurance maladie. Liste des actes et prestations.
L’hépatite chronique B est une maladie du foie qui peut présenter des répercussions plus larges : fatigue, problèmes de peau, douleurs articulaires, etc. Elle nécessite une surveillance régulière, car elle évolue plus ou moins rapidement selon les personnes et se complique parfois de cirrhose ou de cancer. La présence d’autres maladies (séropositivité au VIH, autre hépatite virale, hémochromatose, etc.) ou la consommation de drogues ou d’alcool accélère sa progression.
L’hépatite B est une infection du foie causée par un virus ; elle fait partie des infections transmises par le sexe et par le sang (ITSS). La plupart des personnes atteintes par le virus de l’hépatite B (VHB) n’ont pas de symptômes et transmettent le virus sans le savoir. Le VHB est présent dans le sang, les sécrétions génitales et la salive des personnes infectées : Utilisez toujours une protection appropriée lors de vos relations sexuelles génitales, anales ou orales : condom, condom féminin ou digue dentaire. Ne partagez jamais de matériel d’injection de drogues.
L’hépatite C est une infection du foie causée par un virus, le VHC, dont il existe 3 variétés connues (les génotypes 1, 2 et 3). Le virus existe depuis longtemps, mais a seulement été identifié en 1989. Environ 70 % des personnes porteuses du virus de l’hépatite C n’ont pas de symptômes et le transmettent sans le savoir. Parmi les personnes infectées par le VHC, 20 % guérissent spontanément en 6 mois environ, mais 80 % restent porteuses à vie.
L’hépatite A est une maladie hépatique virale dont l’évolution peut être bénigne ou grave. Elle est transmise par voie féco-orale à l’occasion de l’ingestion d’un aliment ou d’une boisson contaminés par les fèces d’une personne affectée. C’est une maladie étroitement associée à un mauvais assainissement et à une hygiène personnelle déficiente, tel le fait de ne pas se laver les mains.
Le diagnostic d’hépatite aiguë virale A, B ou C repose, selon le contexte clinique, épidémiologique et l’âge, sur e, sur la détection de l’IgM anti-VHA, de l’Ag HBs et des IgM anti-HBc,des Ac anti-VHC.
Les dernières décennies ont vu l’apparition de nouvelles maladies qui se sont développées de façon endémique, causant des millions de décès sur tous les continents et l’invalidité des malades atteints.
Une hépatite correspond à une inflammation du parenchyme hépatique survenant en réponse à une agression et pouvant conduire à une nécrose hépatocytaire. Le terme d’hépatite virale est réservé aux hépatites provoquées par des virus à hépatotropisme dominant.
Une hépatite est une inflammation du foie entraînant une destruction plus ou moins importante des hépatocytes, les principales cellules du foie. Lorsque cette inflammation est récente, on parle d’hépatite aiguë. Si elle dure depuis plus de six mois, on parle d’hépatite chronique.
Le but principal du SEVHep est de maintenir un réseau suisse de compétence dans le domaine des hépatites virales, qui se concentre à la fois sur les mesures préventives et la gestion des toutes les conséquences cliniques, de l’hépatite aiguë à chronique, de la cirrhose et du carcinome hépatocellulaire.
Les hépatites virales
Les hépatites virales sont des inflammations des cellules du foie liées à des virus : virus de l’hépatite A (VHA), de l’hépatite B (VHB) de l’hépatite C (VHC), de l’hépatite D (VHD), toujours associé au VHB, virus de l’hépatite E (VHE) etc. Pour obtenir des informations sur l’hépatite E, vous pouvez consulter le bilan d’activité du Centre national de référence des hépatites entéro-transmissibles 2002-2004, publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire
vendredi 13 mars 2015 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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