Infections nosocomialesDossiers |
Ces documents visent à améliorer la prise en charge urgente des infections, et à diminuer les utilisations inutiles ou inappropriées des antibiotiques en donnant des éléments simples d’orientation diagnostique et de décision thérapeutique. Ils comportent :
Lutter contre les maladies nosocomiales est une gageure pour les cliniques et les hôpitaux. D’après une étude, présentée, en juillet, lors de la conférence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) intitulée « Prevention and Infection Control » (ICPIC) à Genève, l’utilisation de surfaces en cuivre antimicrobien dans les unités de soins intensifs permettrait de réduire de plus de 40 % les risques de contracter une infection nosocomiale. Suite à ces données, l’hôpital de Rambouillet a décidé de sauter le pas et de « cuivrer » son service de réanimation.
En 2009, 92 % des établissements figurent dans les meilleures classes, en A ou B, sur les résultats de l’indicateur ICALIN, qui porte sur les moyens et les actions de prévention des infections nosocomiales. Ces chiffres, qui témoignent d’une réelle progression de notre système de santé, attestent également d’une forte mobilisation des professionnels.
Ce guide est un outil d’aide à la communication destiné aux équipes opérationnelles d’hygiène et autres professionnels impliqués dans la lutte contre les infections associées aux soins. Il se veut simple et d’application pratique, dans les établissements de santé et dans d’autres structures concernées.
Une infection nosocomiale (IN) est un « accident médical » encore appelé « évènement indésirable » associé à la pratique des soins de santé. Ce n’est jamais une complication de la maladie à l’origine des soins, mais toujours une conséquence de lacunes ou de défaillances dans la chaîne de soins.
L’infection nosocomiale est une maladie contractée à l’occasion des soins (du Grec Nosos : MEDICALE et Konien : SOIGNER). C’est un paradoxe car les soins sont destinés à guérir une maladie et non à la contracter, mais hélas aujourd’hui la médecine ne se limite plus à guérir, elle contamine... On pourrait penser qu’il s’agit d’un épiphénomène. Nouvelle déception, le constat est au contraire dramatique.
Afin d’évaluer les évolutions de la relation entre les usagers et les professionnels et établissements de santé depuis l’entrée en vigueur de la loi du du 4 mars 2002 , la commission des affaires sociales et la commission des lois de l’Assemblée nationale ont créé une mission d’information commune sur l’indemnisation des victimes d’infections nosocomiales et l’accès au dossier médical. Au terme de ses travaux, la mission est parvenue à la conclusion que, si les apports de la législation de 2002 peuvent être considérés comme globalement positifs, l’effectivité du droit d’accès au dossier médical doit être renforcée et le régime d’indemnisation des infections nosocomiales doit être rendu plus juste.
Depuis la publication des recommandations du comité sur le sujet en titre, l’OMS a rehaussé le niveau d’alerte à la pandémie à la phase 6 devant l’évolution de la transmission à travers le monde. Des précisions doivent donc être apportées aux indications de prophylaxie antivirale post-exposition des travailleurs de la santé au virus de la grippe A(H1N1) et aux mesures de prévention et contrôle à appliquer avec ceux qui auraient été exposés lors de leur travail. Le présent document complète et apporte des précisions aux avis et recommandations du CINQ « Prophylaxie antivirale postexposition à un cas probable ou confirmé d’infection liée à la souche émergente de grippe A(H1N1) d’origine porcine en milieux de soins » du 15 mai 2009. Les recommandations du présent document ont préséance sur celles du 15 mai 2009 lorsqu’il y a divergence de position entre les deux documents.
Le Lien est une association d’aide aux victimes d’infections contractées dans une clinique ou un hôpital
NosoBase® est géré par les cinq Centres de Coordination de la Lutte contre les Infections nosocomiales (C.CLIN). Il permet de rechercher des informations d’actualité dans le domaine de l’hygiène hospitalière et la maîtrise des infections nosocomiales. Ces dernières sont extraites des différents supports de diffusion : papier, audiovisuel, magnétique.
Comprendre les infections nosocomiales. Réponses aux questions les plus courantes. Les mesures d’hygiène à respecter par le patient, le visiteur et le personnel soignant. Les principaux modes de transmission des infections nosocomiales. Des informations sur l’infection que vous avez acquise à l’hôpital. Recherche par germe ou par site anatomique. Droits des malades et responsabilités. Définition des termes employés en hygiène hospitalière et en infectiologie. Vous souhaitez nous poser des questions sur les infections nosocomiales. Différents spécialistes y répondront en fonction du thème abordé. Les questions et leurs réponses seront mises en ligne. Nous vous rappelons qu’il ne s’agit pas d’une consultation en ligne
Les infections nosocomiales (IN) sont les infections contractées dans un établissement de santé. Cette définition, issue des « 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales » édité en 1999, a été actualisée en novembre 2006, par le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins, avec la participation de membres de la Commission Nationale des Accidents Médicaux et la consultation d’experts pluridisciplinaires.
samedi 31 mai 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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