Grippe saisonnièreMaladies, symptômes et pathologies |
Selon les données du Réseau des GROG – semaine 5 (du lundi 27 janvier au dimanche 2 février 2014) :
Syndromes grippaux* : Première semaine au-dessus du seuil épidémique
En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 204 cas pour 100 000 habitants (soit 130 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (174 cas pour 100 000 habitants). Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Champagne-Ardenne (682 pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (475), Poitou-Charentes (347), Aquitaine (298) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (190).
Les antiviraux (inhibiteurs de la neuraminidase) ont une efficacité démontrée en traitement curatif sur la réduction du risque d’hospitalisation dans les cas de grippes saisonnières touchant des personnes à risque de complications. Toutefois, il existe un risque d’acquisition de résistance et des données récentes incitent à une utilisation raisonnée de ces antiviraux.En période de circulation des virus de la grippe saisonnière, le HCSP recommande donc une utilisation ciblée des antiviraux en population générale et dans les collectivités de personnes à risque aussi bien en traitement curatif qu’en traitement post-exposition.
La grippe saisonnière est une infection respiratoire causée par le virus de la grippe. Elle est une importante cause de morbidité et de mortalité, en particulier chez les personnes très jeunes et très âgées, enceintes, immunovulnérables ou souffrant d’une maladie chronique sous-jacente. Il est estimé que chaque année de 5 à 10 % de la population canadienne est infectée par le virus de la grippe, le taux le plus élevé étant chez les enfants. Les maladies graves et les décès liés à la grippe sont plus fréquents chez les personnes âgées (> 65 ans) et chez les personnes souffrant d’une maladie sous-jacente
L’équipe du Dr. Béatrice Riteau (Université Claude Bernard Lyon 1/INRA) de l’unité VirPath de l’Université Claude Bernard Lyon 1 dirigée par le Pr. Bruno Lina vient de montrer l’action thérapeutique d’une molécule maitrisant les effets délétères de la réponse immunitaire et de l’inflammation dans le poumon suite à une infection par le virus de la grippe. Cette molécule cible directement les cellules de l’hôte infecté, et non le virus, ce qui permet à l’organisme de se défendre efficacement sans encourager la sélection de virus résistants à ce type de traitement.
Le virus de la grippe sévit habituellement d’octobre à mars. Parce qu’il évolue chaque année, il est indispensable de s’en protéger et de se faire vacciner. Le vaccin contre la grippe saisonnière sera disponible en pharmacie dès la fin du mois de septembre. La grippe saisonnière, une maladie à prendre au sérieux Chaque année, la grippe saisonnière revient et touche des milliers de personnes. En vous faisant vacciner, vous évitez :
une forte fièvre (pouvant monter jusqu’à 40°),
une toux sèche,
une fatigue intense et des courbatures.
En réponse à la saisine urgente de la Direction générale de la santé en date du 27 février 2012, le Haut Conseil de la santé publique a pris en compte le contexte épidémique actuel de la grippe (données virologiques et épidémiologiques) :
Nora Berra, Secrétaire d’Etat à la Santé a annoncé, en présence du Dr BISMUTH, Directrice des assurés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM-TS), de Jean-Yves GRALL, Directeur général de la Santé, et de Françoise WEBER, Directrice de l’Institut national de veille sanitaire, le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière organisée chaque année, à l’approche de l‘hiver.
En métropole, • Poursuite de l’épidémie de grippe • Virus A(H1N1)v majoritaire dans les prélèvements depuis la semaine 52/2010 • Augmentation du nombre de cas graves admis en réanimation, essentiellement liés au virus A(H1N1)V
Le seuil épidémique vient d’être franchi, selon le dernier bilan des réseaux de surveillance, mais les Français boudent le vaccin. Comment inciter les Français à risque à se faire vacciner contre la grippe alors que l’épidémie arrive en Europe et dans notre pays ? Un an après le fiasco de la campagne vaccinale contre le virus pandémique H1N1, la mission s’avère délicate pour les autorités sanitaires. Sur les 12,5 millions de personnes invitées à se faire vacciner gratuitement contre la grippe saisonnière depuis le 24 septembre (plus de 65 ans, malades chroniques, professionnels de santé), beaucoup traînent des pieds. À peine 5,5 millions sont allées faire l’injection, selon les dernières données de l’Assurance-maladie, soit 15 % de moins que les années précédentes. Les chiffres de vente des vaccins reflètent cette tendance à la baisse.
Je suis grippé(e) et le médecin qui m’a examiné(e), m’a conseillé de rester à domicile. Je dois bien suivre ses recommandations et ses prescriptions. JE RESTE CHEZ MOI ET JE M’ISOLE DES PERSONNES DE MON ENTOURAGE. Cette mesure d’isolement doit être mise en place dès le début des symptômes pour éviter la propagation de la grippe au sein de la population et dans mon entourage. Si j’ai la grippe, je suis contagieux(se) dès les premiers symptômes et pendant environ 7 jours. Je me repose. Je bois régulièrement (eau, jus, soupe…).
Les points clés au 08/10/2010
Recommandations vaccinales pour la grippe saisonnière 2010-20114
L’historique des pandémies antérieures a montré que les virus grippaux A gardaient le même profil prépondérant au cours de plusieurs saisons successives, par rapport aux autres virus circulants. Ces recommandations sont donc basées sur l’hypothèse que le virus A(H1N1)v 2009 présentera pour la saison 2010-2011, des caractéristiques épidémiologiques et de pathogénicité similaires ou proches de celles de la saison 2009.
Au vu des connaissances les plus récentes et de la nouvelle situation virologique suite à la pandémie de l’année 2009, les recommandations de vaccination contre la grippe saisonnière ont été adaptées pour l’automne 2010.
Pour vérifier si une maladie respiratoire aiguë d’allure grippale est causée par la grippe A (H1N1), il faut une confirmation de laboratoire obtenue soit par l’isolation du virus dans une culture de tissus, soit par la technique de RT-PCR. Les échantillons les plus pertinents pour l’examen sont les prélèvements d’aspirats ou d’écouvillons naso-pharyngés
La grippe est une infection respiratoire aigüe, très contagieuse, due aux virus influenza A ou B. Elle peut être grave, aussi bien pour vous que votre bébé : Vous pouvez courir des risques spécifiques en période de grippe saisonnière ou de pandémie grip- pale. Une prise en charge adaptée peut être nécessaire. Des modalités d’adaptation de vos conditions de travail sont possibles et des prestations sociales particulières vous sont ouvertes.
L’immunisation est le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre les virus de la grippe, notamment celui de la grippe H1N1. Il est important de faire la distinction entre le mythe et la réalité. Voici quelques‑uns des mythes les plus courants en ce qui a trait aux vaccins, notamment à ceux contre la grippe H1N1 et la grippe saisonnière.
Certains termes de recherche [sur Google] semblent être de bons indicateurs de la propagation de la grippe. Afin de vous fournir une estimation de la propagation du virus, ce site rassemble donc des données relatives aux recherches lancées sur Google.
En période de forte épidémie de grippe saisonnière et de pandémie, une situation de « débordement » est à craindre. La prise en charge des autres pathologies par l’ensemble des professionnels de santé est perturbée.
La prise en charge des malades atteints de grippe et de leurs contacts pourra varier en fonction :
Le CSS recommande, pour la vaccination contre la grippe saisonnière 2009-2010, que, par ordre décroissant, les groupes de sujets suivants soient prioritaires : * Groupe 1 : les personnes à risque de complications * Groupe 2 : le personnel du secteur de la santé * Groupe 3 : les personnes vivant sous le même toit * toutes les personnes de 50 à 64 ans compris
La grippe touche chaque hiver de 2 à 7 millions de personnes en France, selon la gravité de l’épidémie. Elle peut entraîner des complications sévères chez les sujets les plus fragiles et demeure la première cause de mortalité par maladie infectieuse chez les personnes âgées. Pour les populations à risque, la vaccination est conseillée et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
L’évaluation épidémiologique de l’activité grippale saisonnière est basée sur les déclarations hebdomadaires de suspicion d’influenza transmises par les médecins Sentinella, sur les frottis pharyngés prélevés sur une partie des patients pris en charge par les médecins Sentinella déclarants ? frottis analysés au Centre National Influenza (CNI), à Genève ? et sur la déclaration obligatoire de confirmations de laboratoires. Les typisations effectuées par le CNI en collaboration avec le système de déclaration Sentinella permettent un suivi continu et détaillé des virus grippaux circulant en Suisse.
Le syndrome grippal survient la plupart du temps à la fin de l’automne, en hiver ou au début du printemps, lors d’épidémies. Sa période d’incubation est de 24 à 72 heures. Les premiers symptômes de la grippe apparaissent très rapidement :
Créé en 1984, le GROG, réseau d’alerte précoce de la grippe, est devenu un symbole de la participation des médecins libéraux à la Santé Publique.
Le vaccin grippal est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe lors d’une vaccination en cours de grossesse.
l’objectif de la prévention des épidémies de grippe et de la prophylaxie dans les collectivités recevant des populations à risques est de réduire la mortalité chez ces personnes fragilisées en contact avec le cas index ainsi que d’en réduire les complications, − Que la vaccination annuelle contre la grippe est la meilleure prévention contre la surmortalité chez les personnes pour lesquelles la grippe représente un danger
Chaque année, la grippe fait son apparition à l’automne et touche plusieurs millions de personnes. Pourtant, il est encore fréquent de confondre grippe et état grippal. Leurs symptômes nous apparaissent souvent les mêmes, mais leur intensité est bien différente : L’ÉTAT GRIPPAL
C’est un gros rhume avec une légère fièvre, le nez qui coule et une faiblesse relative.
LA GRIPPE Elle se caractérise en revanche par des symptômes beaucoup plus marqués :
Vous pouvez prendre des mesures pour vous protéger contre l’un des pires « effets secondaires » de l’hiver, c’est-à-dire l’influenza, ou la grippe. Ces mesures simples comprennent se laver souvent les mains, tousser et éternuer dans votre bras/manche, obtenir un vaccin annuel contre la grippe et rester à la maison quand vous êtes malade.
vendredi 30 mai 2014 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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