CancérologieSpécialités |
Le cancer pulmonaire est la première cause de mortalité par cancer dans le monde, favorisée par le tabagisme. Le carcinome pulmonaire non à petites cellules est une maladie hétérogène dont la prévalence augmente chez les femmes. Des facteurs épidémiologiques, pathologiques et hormonaux expliquent les différences tumorales entre hommes et femmes. Ces dernières présentent plus fréquemment des adénocarcinomes, une mutation du gène EGFR (Epidermal growth factor receptor) et répondent mieux aux traitements oncologiques. Ces dernières décennies, de nombreuses avancées ont été réalisées, permettant de passer d’une caractérisation histologique à une caractérisation moléculaire des tumeurs pulmonaires. Une prise en considération des disparités entre genres permettra de mieux comprendre et d’améliorer la prise en charge des patients atteints d’un NSCLC (non-small cell lung cancer).
Aujourd’hui, un homme sur 2 et une femme sur 3 est ou sera touchés par le cancer en France. Nous sommes donc tous et toutes concernés par cette terrible maladie. Face à cette épidémie, nous avons décidé de lancer une campagne sur Environnement et Cancer. Le premier volet de cette campagne est donc cette enquête sur l’exposition de la population, par l’alimentation, à des substances chimiques suspectées d’être cancérigènes.
Saisie par la ministre de la santé, la Haute Autorité de Santé a évalué les différentes stratégies de dépistage du cancer du col de l’utérus, qui atteint chaque année en France 3 000 nouvelles femmes et en tue plus de 1000. Pour ce cancer de la femme jeune - celles de 40 ans sont les plus touchées, la HAS recommande aujourd’hui aux pouvoirs publics de mettre en place un dépistage national organisé afin de répondre à la nécessité d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans de l’ensemble des femmes de 25 à 65 ans.
La prise en charge de la douleur, dont le renforcement constitue un objectif commun du Plan cancer (action 19.1) et du Plan national de lutte contre la douleur, représente un aspect primordial de la qualité de vie des patients atteints de cancer, pendant ou après le traitement. La fiche repère « La douleur en cancérologie » à destination des professionnels de santé, des patients, du grand public, dresse l’état des lieux des connaissances actuelles (mécanismes et causes de la douleur, épidémiologie, idées fausses), des stratégies de traitements et du niveau de soulagement qu’il est possible d’espérer, des mesures d’organisation mises en place visant à améliorer la situation actuelle.
Les lymphomes sont des tumeurs malignes développées à partir du système lymphatique, qui participe aux réactions de défense de l’organisme et comprend : • des cellules, les lymphocytes*, qui ont un rôle prépondérant dans les réactions de défense immunitaire. Une partie de ces cellules circule dans le sang, d’autres sont réparties dans divers endroits de l’organisme tels les ganglions lymphatiques, les amygdales, la muqueuse intestinale, la rate... • un réseau lymphatique fait de fins vaisseaux transportant ces cellules dans un liquide translucide, le liquide lymphatique ou lymphe.
Le vaccin Gardasil® est disponible en France depuis novembre 2006. Ce vaccin, indiqué en prévention du cancer du col de l’utérus dû à certaines infections à papillomavirus humains (HPV), est recommandé chez les adolescentes de 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus tard durant l’année suivant leur premier rapport. L’Afssaps présente un deuxième bilan de pharmacovigilance de ce vaccin pour la France. L’analyse des données de surveillance disponibles ne remet pas en cause le rapport bénéfice risque du vaccin.
Les recherches des quarante dernières années ont montré l’influence de la nutrition sur la survenue de certains cancers. Source de facteurs de risque et de facteurs protecteurs, la nutrition qui englobe à la fois l’alimentation et l’activité physique fait partie des facteurs comportementaux sur lesquels il est possible d’agir pour accroître la prévention des cancers. C’est ce que montre très clairement le rapport du World Cancer Research Fund (WCRF) et de l’American Institute for Cancer Research (AICR), paru fin 2007. Ce rapport est issu d’un long processus d’analyse de la littérature scientifique et d’évaluation du niveau de preuve1. Seuls les niveaux de preuve convaincants ou probables sont concluants pour la prévention des cancers (tableau 1) et conduisent à des recommandations de santé publique
Depuis le début des années 1990, la problématique des effets sanitaires des perturbateurs endocriniens (PE) a émergé auprès du grand public à partir d’observations réalisées dans les divers écosystèmes aquatiques sur la faune vivant en liaison directe ou indirecte avec des milieux pollués. La contamination de la chaîne alimentaire a provoqué des phénomènes de perturbation significatifs sur la reproduction et le développement et des malformations des organes sexuels chez diverses espèces animales (poissons, oiseaux, batraciens ou mammifères)1.
Par leur capacité à empêcher les coups de soleil (mesurée par le Facteur de Protection Solaire – FPS), les crèmes solaires sont souvent proposées pour se protéger des dangers liés aux rayons UV. Mais chez les adeptes du bronzage, la crème est parfois synonyme d’un temps plus long passé au soleil. Et entraîne paradoxalement une augmentation du risque de mélanome.
Les guides de référence Cancer info expliquent l’état des connaissances actuelles sur les cancers, leurs traitements et leurs conséquences. Ils sont élaborés dans le cadre d’une méthodologie pluridisciplinaire associant professionnels de santé et usagers. Les informations médicales qu’ils contiennent sont issues des recommandations de prise en charge destinées aux professionnels de santé. Ces guides sont régulièrement mis à jour en fonction des avancées médicales et réglementaires. L
Les médicaments anticancéreux ont un potentiel émétisant variable, sur le plan de la sévérité des délais d’apparition et de la durée des nausées et vomissements. Les polychimiothérapies anticancéreuses rendent pratiquement systématique un traitement antiémétique. Le traitement antiémétique devra prendre en compte : 1°) le potentiel émétisant de chaque anticancéreux 2°) le délai d’apparition et la durée des symptômes 3°) les facteurs de risque personnel du patient L’efficacité du traitement devra être évalué au cours des différentes cures et adapté en fonction des résultats.
À la demande du Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le Comité a examiné l’innocuité des vaccins contre le papillomavirus humain (HPV). Un examen des données disponibles sur l’innocuité du vaccin tétravalent (Gardasil®) comme du vaccin bivalent (Cervarix®) a été présenté. Cet examen a pris en compte les résultats d’essais contrôlés randomisés de la pré-homologation et de la post-homologation pour des rapports de surveillance de 2 fabricants de vaccins, ainsi que les données de l’Agence européenne du médicament, de la Food and Drug Administration (FDA) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis.
Les papillomavirus humains (human papillomavirus, HPV) ou virus du papillome humain (VPH) sont la cause la plus fréquente d’infections sexuellement transmissibles (IST). Ainsi, 70 % à 80 % de la population sexuellement active contractera des HPV au cours de sa vie. Certains types de HPV dits « à haut risque » peuvent entraîner des dysplasies du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et de la sphère ORL, lesquelles peuvent évoluer vers un cancer invasif.
Gardasil® est un vaccin destiné à la prévention des infections par les Papillomavirus humains (HPV) des types 6, 11, 16 et 18 : dysplasies de haut grade du col de l’utérus, dysplasies de haut grade de la vulve et verrues génitales externes (condylomes acuminés). 70 % des cancers du col de l’utérus sont liés à ces virus : leur prévention est attendue, mais non démontrée.
Le test de Pap est toujours le meilleur outil de prévention du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus est causé par une infection persistante à un virus sexuellement transmis appelé virus du papillome humain (VPH). Il existe plus de 100 types (souches) de VPH. Environ 35 types de VPH s’attaquent aux organes génitaux et reproductifs. Le VPH à risque élevé et le VPH à risque faible figurent parmi ces 35 types.
On connaît environ 200 papillomavirus susceptibles d’infecter l’homme. Certains de ces virus affectent l’épiderme, d’autres les muqueuses orales, anales ou génitales. Les conséquences de ces infections sont le plus souvent bénignes - verrues cutanées, condylomes ano-génitaux. Mais certains papillomavirus transmis par voie sexuelle sont responsables du cancer du col de l’utérus. Ce dernier, véritable problème de santé publique, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Par ailleurs, les papillomavirus sont détectables dans la peau et les muqueuses d’une grande partie de la population non malade où le virus se maintient à niveau peu élevé par un mécanisme non pathologique
Le cancer du col utérin se prête idéalement au dépistage puisque l’on dispose d’un outil simple et éprouvé, le frottis, et que son histoire naturelle est longue : en le dépistant, on va mettre en évidence non seulement des cancers infra cliniques, mais nombre de lésions précancéreuses ; en les traitant, on fait la prévention secondaire du cancer invasif au point qu’on a pu dire qu’il allait disparaître. S’il a diminué en France de façon considérable en 25 ans, son incidence passant de 22/100 000 en 1975 à 8/100 000 en 2000, les chiffres stagnent ces dernières années.
introduction et question, élaboration et argumentation, le papillomavirus humain, mode de contamination, pathogénèse, temps d’incubation, symptômes cliniques, évolution et complications des affections muqueuses, épidémiologie, Comportement sexuel des jeunes en Belgique, vaccination, conclusion et recommandations, champ d’application, résumé des informations scientifiques sur lesquelles reposent les recommandations, Recommandations concernant la vaccination anti-HPV
L’arrivée de la vaccination anti-HPV suscite un espoir majeur pour la santé des femmes. En effet, l’infection par les génotypes 16 et 18 du HPV est à l’origine d’environ 50% des lésions précancéreuses et 70% des cancers du col utérin. L’infection par les génotypes 6 et 11, si elle ne contribue pas à l’incidence des lésions précancéreuses ou des cancers, est cependant responsable de la plupart des condylomes acuminés.
Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), en collaboration avec l’Institut de Santé Publique (ISP), s’est penché sur l’utilité du frottis dans le dépistage préventif du cancer du col et plaide pour un encadrement de l’organisation du dépistage si les décideurs veulent réduire le nombre de décès par cancer du col en Belgique. Rien n’indique pour l’instant que la recherche du Papillomavirus humain (HPV) en dépistage primaire chez toutes les femmes cause plus de bien que de tort.
La maladie de Hodgkin est une forme de cancer du système lymphatique. Lors de cette maladie, on observe une prolifération anormale d’un certain type de globules blancs (les lymphocytes). Le médecin anglais Thomas Hodgkin avait déjà décrit cette maladie en 1832. Sur base de la présence de cellules de Hodgkin caractéristiques, la maladie se distingue de tous les autres types de cancer des ganglions lymphatiques, auxquels on donne le nom générique de lymphome non Hodgkinien.
La maladie de Hodgkin est une maladie maligne du système lymphatique observée surtout chez le grand enfant, l’adolescent et l’adulte jeune. La maladie de Hodgkin représente 15 à 30% des lymphomes malins de l’enfant et les enfants représentent 5 à 10 % des patients atteints de maladie de Hodgkin tous âges confondus. La maladie de Hodgkin est exceptionnelle avant l’âge de 2 ans et sa fréquence augmente avec l’âge. Elle est deux fois plus fréquente après 10 ans qu’entre 2 et 10 ans.
C’est une tumeur maligne du tissu lymphoïde. Exemplaire par : Son évolutivité clinique lente, qui semble "contrôlée" et limitée longtemps aux grands axes ganglionnaires et à la rate (diffusion lymphatique et hématogène). Sa survenue, le plus souvent chez l’adulte jeune de 20 à 40 ans. Il existe un autre pic de fréquence autour de 60 ans. Elle peut se voir chez l’enfant mais elle est exceptionnelle avant 5 ans ;Sa sensibilité remarquable aux traitements éradicateurs chimioradiothérapiques permettant le plus souvent la guérison avec des agressions thérapeutiques modérées.
La maladie de Hodgkin, cancer ganglionnaire identifié à Londres par Thomas Hodgkin en 1832, a été quasi constamment fatale jusque dans les années 1960. Actuellement, à la condition d’un diagnostic, d’un classement initial adéquat et d’une stratégie thérapeutique adaptée, la maladie de Hodgkin peut guérir dans la très grande majorité des cas.
L’alopécie est la chute des cheveux et des poils pouvant notamment survenir à l’occasion d’un traitement comme la chimiothérapie. Elle est temporaire. Chez la majorité des personnes, les cheveux et les poils repoussent à l’arrêt du traitement, parfois quelques mois après. Les cas de non-repousse sont très rares.
vendredi 19 juillet 2013 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
Qui sommes nous Avis d'utilisation Maladies Spécialités Dossiers Bases de données |