GrossesseMaladies, symptômes et pathologies |
L’accouchement
Après des mois d’attente et de préparation, le jour J est arrivé. Vous allez bientôt faire connaissance avec votre bébé ! Le plus souvent, quelques semaines avant la naissance, le bébé se positionne naturellement pour sa venue au monde : tête en bas et bien fléchie. Cette présentation permet l’accouchement normal, par voie basse.
Objectifs
Optimiser le transfert des femmes enceintes dans l’urgence vers et entre les établissements des réseaux périnatals avec un objectif de sécurité et d’humanisation. Favoriser la coordination entre les professionnels des réseaux périnatals : obstétriciens, urgentistes, anesthésistes, pédiatres, sages-femmes, etc. Mettre en place des outils permettant d’évaluer les différents aspects de la qualité des transferts des femmes enceintes au sein d’un réseau périnatal.
Vous êtes enceinte ? Votre grossesse peut être suivie médicalement, par un médecin ou par une sage-femme, en libéral, à l’hôpital ou dans un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI). La sage-femme peut assurer en toute autonomie la surveillance de votre grossesse, si celle-ci ne présente pas de risques particuliers.
La culture d’urine est l’épreuve de référence pour le dépistage de la bactériurie asymptomatique. Toutes les patientes enceintes devraient subir un dépistage au premier trimestre (ou au moment de leur première visite prénatale si elle a lieu après).
Vous êtes seul pour superviser deux résidents de l’unité de médecine familiale, et c’est la soirée des femmes enceintes ! Vous angoissez déjà à l’idée de devoir affronter des situations particulières, l’obstétrique n’étant pas votre champ d’expertise principal. Vous sentez que vous glissez tranquillement hors de votre zone de confort.
Conçu par et pour des professionnels de santé travaillant avec des femmes enceintes, cet outil permet aux médecins, sages-femmes, pharmaciens et autres professionnels de santé qui les côtoient, de débuter et mettre en place des actions d’éducation pour la santé avec elles et leur conjoint. La finalité de ces actions est de donner aux (futurs) parents les moyens de vivre au mieux la grossesse et l’arrivée de l’enfant et de les soutenir dans leur accession à la parentalité.
La grossesse peut entraîner ou aggraver une constipation. En cas d’échec des mesures hygiéno-diététiques classiques, un traitement laxatif peut être envisagé. Compte tenu de leur absence de passage systémique et de leur assez large utilisation, les laxatifs de lest (mucilages et son) et les laxatifs osmotiques (PEG, lactulose, lactitol, sorbitol) sont préférés en cours de grossesse, quel que soit le terme.
Nausées et vomissements sont des manifestations fréquentes dans le premier trimestre de grossesse ; souvent il n’est pas nécessaire de les trai- ter, et il est rare qu’ils s’étendent au-delà de la 14e SG. L’hyperémèse gravidique (HG) se caractérisant par 5 à 10 vomisse- ments par jour et une perte de poids dépassant 5% est nettement plus rare, mais elle peut exiger une hospitalisation.
En France, en 30 ans, le taux de fumeuses enceintes a presque triplé, passant de 10 % à 28 %. Et on observe une augmentation préoccupante de l’hypotrophie et de la prématurité depuis une vingtaine d’années : la prématurité grave a presque doublé, l’hypotrophie sévère (nouveau-nés de poids inférieur à 1 000 g) a triplé. Or ces deux pathologies sont liées en grande partie à l’augmentation très importante de la prévalence des fumeuses enceintes.
Dans les douze premières semaines de grossesse, les métrorragies sont très fréquentes et elles sont généralement indicatrices d’un processus abortif.
A l’issue d’une revue systématique de la littérature et en accord avec le groupe de travail, la HAS formule les recommandations suivantes concernant la surveillance sérologique et la prévention de la toxoplasmose et de la rubéole au cours de la grossesse. Ces recommandations concernent l’ensemble des femmes enceintes asymptomatiques se présentant aux consultations prénatales instituées dans le cadre du suivi de la grossesse, hors notion de contage (pour la rubéole) et à l’exclusion de la survenue de signes cliniques évocateurs.
Les progrès de la médecine amènent fréquemment à répondre à des doutes, des inquiétudes... L’équipe de l’hôpital A. Béclère a été parmi les premières à travailler en commun afin de mêler nos savoirs et nos sensibilités pour mieux accompagner les couples en questionnement. Ce site permet de vous connecter et de trouver le lien direct avec l’un d’entre nous pour répondre à votre demande quelle qu’elle soit. Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises questions, il n’y a que l’échange qui permet d’y voir plus clair.
Les vaccins contre la grippe A (H1N1) sont constitués de virions inactivés (fragmentés ou entiers). Certains d’entre eux contiennent un adjuvant. Ces vaccins sont dépourvus de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe A (H1N1) lors d’une vaccination en cours de grossesse. Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande la vaccination des femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et si possible avec un vaccin sans adjuvant. Pour voir les recommandations du HCSP,
L’oseltamivir est un antiviral administré par voie orale dans le traitement et la prévention de la grippe. Il est administré sous forme d’une pro-dogue (phosphate d’oseltamivir) dont le métabolite carboxylé est actif (carboxylate d’oseltamivir).
La problématique liée à la consommation d’alcool par la femme avant et pendant la grossesse et pendant l’allaitement ne peut être abordée isolément mais doit l’être dans une approche globale tenant compte de toute une série d’autres facteurs tels que le contexte (psychologique et social) de l’alcoolisation, l’association éventuelle de la consommation d’alcool avec celle d’autres agents néfastes pour le développement (p.ex. tabac, drogues diverses), certains facteurs individuels de la femme (p.ex. constitution physiologique, âge), etc.
L’immunisation foeto-maternelle est une cause majeure d’anémie hémolytique chez le nouveau-né. L’anémie est causée par la présence dans le sang du foetus d’anticorps de type Ig G dirigés contre un antigène porté par les globules rouges foetales. Ces anticorps ont été sécrétés par la mère après allo-immunisation antérieure, et passent à travers la barrière placentaire durant la grossesse.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) estime que près de 300 infections congénitales à cytomégalovirus sont détectées pendant la grossesse ou à la naissance chaque année en France. Une soixantaine d’entre elles conduisent à des interruptions de grossesse et parmi les nouveau-nés, une cinquantaine présentent à la naissance des manifestations clinico-biologiques de l’infection (soit une incidence de 6 infections symptomatiques pour 100 000 nouveau-nés vivants). Ces résultats sont publiés dans un rapport* de l’InVS rendu public ce jour.
La grossesse et le post-partum exposent à un risque accru de maladie veineuse thromboembolique (MVTE). L’incidence de la MVTE a pu être estimée à environ 6 cas pour 10 000 grossesses [1, 2], soit une multiplication au moins par 2 du risque veineux thromboembolique par rapport aux femmes du même âge non enceintes. Si celle-ci reste une complication rare, elle est la première cause de mortalité pendant la grossesse et le post-partum. Les événements thrombotiques surviennent plus fréquemment au cours de la grossesse (deux tiers des cas) que pendant le post-partum (un tiers des cas), le troisième trimestre est le plus à risque (50 % des cas, contre 20 % et 30 % des cas au cours des premier et deuxième trimestres respectivement [2]). Les trois éléments de la triade de Virchow sont présents au cours de la grossesse :
L’incidence des complications thromboemboliques veineuses pendant la grossesse se situe entre 0.1 à 0.9 % selon que les études incluent ou non la période du post-partum (1,2). En effet c’est la période où le risque de thrombose et d’embolie pulmonaire est le plus élevé. D’ailleurs la mortalité par embolie pulmonaire est de 5 pour 100000, ce qui représente la deuxième cause de mortalité maternelle en France et aux U.S.A.
Pour répondre au souhait très vif des professionnels de santé de disposer d’une information documentée concernant le bon usage du médicament au cours de la grossesse, l’Afssaps a mis en place, en collaboration avec le CRAT, un Groupe de Travail "Reproduction Grossesse et Allaitement ".
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Quel que soit le terme de la grossesse, on choisira si possible : Soit l’oxazépam (Seresta®) (benzodiazépine), soit l’hydroxyzine (Atarax®) (antiH1 sédatif).
Service d’information sur les risques pendant la grossesse et l’allaitement des médicaments, vaccins, radiations et dépendances.
prise de poids, apports et besoins (en protéines, lipides, glucides, fer, folates, calcium, vitamine D), limiter les risques (de listériose, de toxoplasmose), prévenir les petits désagréments de la grossesse (nausées, vomissements, acidité gastrique, constipation), bien manger pour allaiter, exemple de menu
Le diabète de grossesse apparaît vers la fin du 2e et au 3e trimestre. Il se manifeste par une augmentation du taux de sucre dans le sang qui survient uniquement lors de la grossesse. On le retrouve dans 2 à 4 % des grossesses et il peut affecter la mère et son enfant. Le diabète de grossesse disparaît après l’accouchement dans 90 % des cas
Le diabète gestationnel est actuellement en nette augmentation, principalement en raison de l’augmentation du nombre de femmes enceintes en surpoids ou obèses et des grossesses à un âge de plus en plus tardif. Le diabète gestationnel doit-être recherché lors de la première visite prénatale s’il existe des facteurs de risque (obésité, antécédents de diabète gestationnel lors d’une précédente grossesse, glycosurie, diabète connu chez un apparenté).
Le diabète gestationnel est un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l’évolution dans le post-partum (OMS).
Jusqu’à 40 % des femmes enceintes souffrent de constipation à un moment ou à un autre pendant leur grossesse. Quelques conseils vous aideront à réduire cet inconfort si fréquent.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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