PapillomavirusMaladies, symptômes et pathologies |
L’évolution des données concernant les vaccins papillomavirus et leur Autorisation de mise sur le marché (AMM), la constatation d’une couverture vaccinale très insuffisante en France et les perspectives d’évolution du calendrier vaccinal justifient la révision de l’âge de vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles.
Le vaccin Gardasil® est disponible en France depuis novembre 2006. Ce vaccin, indiqué en prévention du cancer du col de l’utérus dû à certaines infections à papillomavirus humains (HPV), est recommandé chez les adolescentes de 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus tard durant l’année suivant leur premier rapport. L’Afssaps présente un deuxième bilan de pharmacovigilance de ce vaccin pour la France. L’analyse des données de surveillance disponibles ne remet pas en cause le rapport bénéfice risque du vaccin.
À la demande du Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le Comité a examiné l’innocuité des vaccins contre le papillomavirus humain (HPV). Un examen des données disponibles sur l’innocuité du vaccin tétravalent (Gardasil®) comme du vaccin bivalent (Cervarix®) a été présenté. Cet examen a pris en compte les résultats d’essais contrôlés randomisés de la pré-homologation et de la post-homologation pour des rapports de surveillance de 2 fabricants de vaccins, ainsi que les données de l’Agence européenne du médicament, de la Food and Drug Administration (FDA) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis.
Les papillomavirus humains (human papillomavirus, HPV) ou virus du papillome humain (VPH) sont la cause la plus fréquente d’infections sexuellement transmissibles (IST). Ainsi, 70 % à 80 % de la population sexuellement active contractera des HPV au cours de sa vie. Certains types de HPV dits « à haut risque » peuvent entraîner des dysplasies du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et de la sphère ORL, lesquelles peuvent évoluer vers un cancer invasif.
Gardasil® est un vaccin destiné à la prévention des infections par les Papillomavirus humains (HPV) des types 6, 11, 16 et 18 : dysplasies de haut grade du col de l’utérus, dysplasies de haut grade de la vulve et verrues génitales externes (condylomes acuminés). 70 % des cancers du col de l’utérus sont liés à ces virus : leur prévention est attendue, mais non démontrée.
Le test de Pap est toujours le meilleur outil de prévention du cancer du col de l’utérus Le cancer du col de l’utérus est causé par une infection persistante à un virus sexuellement transmis appelé virus du papillome humain (VPH). Il existe plus de 100 types (souches) de VPH. Environ 35 types de VPH s’attaquent aux organes génitaux et reproductifs. Le VPH à risque élevé et le VPH à risque faible figurent parmi ces 35 types.
On connaît environ 200 papillomavirus susceptibles d’infecter l’homme. Certains de ces virus affectent l’épiderme, d’autres les muqueuses orales, anales ou génitales. Les conséquences de ces infections sont le plus souvent bénignes - verrues cutanées, condylomes ano-génitaux. Mais certains papillomavirus transmis par voie sexuelle sont responsables du cancer du col de l’utérus. Ce dernier, véritable problème de santé publique, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Par ailleurs, les papillomavirus sont détectables dans la peau et les muqueuses d’une grande partie de la population non malade où le virus se maintient à niveau peu élevé par un mécanisme non pathologique
Le cancer du col utérin se prête idéalement au dépistage puisque l’on dispose d’un outil simple et éprouvé, le frottis, et que son histoire naturelle est longue : en le dépistant, on va mettre en évidence non seulement des cancers infra cliniques, mais nombre de lésions précancéreuses ; en les traitant, on fait la prévention secondaire du cancer invasif au point qu’on a pu dire qu’il allait disparaître. S’il a diminué en France de façon considérable en 25 ans, son incidence passant de 22/100 000 en 1975 à 8/100 000 en 2000, les chiffres stagnent ces dernières années.
introduction et question, élaboration et argumentation, le papillomavirus humain, mode de contamination, pathogénèse, temps d’incubation, symptômes cliniques, évolution et complications des affections muqueuses, épidémiologie, Comportement sexuel des jeunes en Belgique, vaccination, conclusion et recommandations, champ d’application, résumé des informations scientifiques sur lesquelles reposent les recommandations, Recommandations concernant la vaccination anti-HPV
L’arrivée de la vaccination anti-HPV suscite un espoir majeur pour la santé des femmes. En effet, l’infection par les génotypes 16 et 18 du HPV est à l’origine d’environ 50% des lésions précancéreuses et 70% des cancers du col utérin. L’infection par les génotypes 6 et 11, si elle ne contribue pas à l’incidence des lésions précancéreuses ou des cancers, est cependant responsable de la plupart des condylomes acuminés.
Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), en collaboration avec l’Institut de Santé Publique (ISP), s’est penché sur l’utilité du frottis dans le dépistage préventif du cancer du col et plaide pour un encadrement de l’organisation du dépistage si les décideurs veulent réduire le nombre de décès par cancer du col en Belgique. Rien n’indique pour l’instant que la recherche du Papillomavirus humain (HPV) en dépistage primaire chez toutes les femmes cause plus de bien que de tort.
vendredi 22 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
Qui sommes nous Avis d'utilisation Maladies Spécialités Dossiers Bases de données |