NeuropathiesMaladies, symptômes et pathologies |
L’alcoolisme provoque des troubles neurologiques d’évolution aiguë ou chronique ; les mécanismes étiopathogéniques sont variables, toxiques, carentiels et dans certains cas le mécanisme exact reste incertain.
Les maladies somatiques très probablement dues à l’alcoolisme sont les maladies alcooliques du foie (stéatose, hépatite, cirrhose), la pancréatite chronique calcifiante, la cardiomyopathie congestive, les troubles du rythme cardiaque. Comme atteintes du système nerveux, on retrouve l’encéphalopathie de Gayet-Wernicke et le syndrome de Korsakoff, la polyneuropathie périphérique, la névrite optique, l’atrophie cérébelleuse, la myénolyse centrale du pont, les crises convulsives généralisées et la démence.
Les complications neurologiques de l’alcoolisme résultent des effets toxiques + des carences + atteinte d’autres fonctions (ex, hépatique) + accidents induits (ex, traumatismes). Prévention systématique de ces complications par un supplément vitaminique. Nécessaire information sur les modalités de prise en charge pour un sevrage ambulatoire ou hospitalier
En règle, le patient va consulter pour des signes sensitifs distaux, plus rarement pour des troubles moteurs. L’abolition des réflexes ostéo-tendineux, notamment celle très précoce des achilléens sera un signe essentiel du diagnostic positif.
Désignent l’atteinte du système nerveux à partir de l’émergence des nerfs rachidiens constitués par la réunion des racines antérieures et postérieures à la sortie u fourreau dural. L’atteinte des racines rachidiennes et de la corne antérieure en est exclue... Ainsi , par l’analyse de l’évolution et de la topographie, en séparant les maladies aiguës réversibles des maladies au long cours, les atteintes systématisées (bilatérales et symétriques) des atteintes localisées (tronculaires, de répartition capricieuse) une orientation peut être donnée généralement au diagnostic étiologique des polyneuropathies. Dans un certain nombre de cas cependant , aucune étiologie ne peut être décelée.
Il n’y a pas de « traitement miracle » pour faire disparaître les symptômes de la neuropathie diabétique, et même si de nombreuses recherches portent sur la mise au point de médicaments agissant sur les mécanismes de la neuropathie, le parfait contrôle du diabète est actuellement le meilleur traitement préventif et curatif de la neuropathie.
L’atteinte du système nerveux autonome au cours du diabète est associé à une mortalité accrue. Dans une grande étude prospective, il est apparu que la neuropathie autonome cardiaque (NAC) mise en évidence sur des anomalies des variations de fréquence cardiaque s’associait à un taux de mortalité à 10 ans de 29% alors que ce taux n’était que de 6 % chez les patients indemnes de NAC (1). En outre, la neuropathie autonome par certaines de ses manifestations patentes augmente la morbidité et altère le confort de vie.
Quand suspecter une neuropathie périphérique ? Quels sont les principaux éléments typologiques, cliniques et électrophysiologiques ? Quel protocole électrophysiologique ? Quelles sont les indications de la biopsie nerveuse ? Pourquoi et comment surveiller l’apparition et l’évolution d’une polyneuropathie chez un patient ayant une affection » potentiellement causale (diabète, alcool, insuffisance rénale chronique, chimiothérapie anticancéreuse, traitement par thalidomide, neuropathies héréditaires) ?
mardi 28 avril 2015 |
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