Maladie de LymeMaladies, symptômes et pathologies |
C’est un outil de référence pour toute intervention de santé publique à la suite de la déclaration d’un cas de maladie de Lyme. Il a été produit à l’intention des professionnels qui interviennent auprès de la personne potentiellement exposée à cette bactérie et des professionnels des directions de santé publique qui soutiennent les intervenants de première ligne du réseau de la santé.
Comment reconnaître ? Que faire ? Comment repérer une morsure de tique ?
Les tiques sont des acariens parasites vivant dans les zones boisées et humides. Grâce à leur appareil buccal, elles s’accrochent à la peau des animaux ou des humains et se nourrissent de leur sang.
Les tiques peuvent transmettre différents germes responsables de maladies graves. Par exemple : la maladie de Lyme, due à une bactérie du nom de Borrelia. Les piqûres de tiques passent cependant souvent inaperçues.
La maladie de Lyme est une grave infection causée par la bactérie Borrelia burgdorferi, qui se transmet par la morsure de tiques à pattes noires. L’Agence de la santé publique du Canada (Agence), en partenariat avec les autorités provinciales et territoriales de la santé publique, mène des activités de surveillance de la maladie de Lyme au Canada ; des études démontrent que l’incidence de cette maladie est à la hausse au pays. Des tiques porteuses de la bactérie se trouvent dans plusieurs des régions du sud du Canada et de nouveaux secteurs à risque apparaissent dans certaines régions du sud du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.
Le diagnostic de borréliose de Lyme se pose devant des symptômes particuliers, le plus souvent articulaires, cutanés ou neurologiques, d’une grande variété, déclarés dans un contexte épidémiologique favorable à une contamination par une tique. Les examens complémentaires biologiques sont souvent utiles, voire nécessaires au diagnostic. Ils sont généralement décidés en concertation avec le spécialiste. Le traitement repose sur l’antibiothérapie dont le but est d’enrayer la progression de la maladie, d’obtenir la guérison et, parfois, de confirmer le diagnostic présumé.
L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) collabore avec les provinces, les autorités sanitaires et d’autres spécialistes à divers projets de recherche visant à délimiter et à surveiller l’aire de répartition des tiques vectrices de la bactérie Borrelia burgdorferi, agent de la maladie de Lyme. Au Canada, la tique à pattes noires (Ixodes scapularis, également connue sous le nom de tique du cerf) et la tique occidentale à pattes noires (Ixodes pacificus) sont les deux espèces incriminées dans la transmission de la maladie de Lyme et d’autres agents pathogènes moins communs.
Le diagnostic de borréliose de Lyme se pose devant des symptômes particuliers, le plus souvent articulaires, cutanés ou neurologiques, d’une grande variété, déclarés dans un contexte épidémiologique favorable à une contamination par une tique. Les examens complémentaires biologiques sont souvent utiles, voire nécessaires au diagnostic. Ils sont généralement décidés en concertation avec le spécialiste. Le traitement repose sur l’antibiothérapie dont le but est d’enrayer la progression de la maladie, d’obtenir la guérison et, parfois, de confirmer le diagnostic présumé.
C’est une zoonose de loisir rencontrée sur tout le territoire. C’est une bactérie de la famille des spirochètes, du genre Borrelia. Vecteur. La tique du genre Ixodes est le vecteur de la borréliose. Le réservoir est très vaste. Les animaux de nombreuses espèces de mammifères (cervidés, bétail, petits rongeurs, chiens) peuvent rester porteurs de Borrelia pendant de longues périodes de leur vie sans manifestation.
Il s’agit d’une infection due à un spirochète appelé Borrelia, transmis par une piqûre de tique et qui entraîne, sans traitement, des troubles pathologiques divers (dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires). Ce spirochète est similaire à celui qui donne la syphilis ; d’ailleurs sur le plan sérologique les deux maladies donnent des réactions croisées. C’est la maladie à vecteur la plus fréquente aux USA et dans certains pays tempérés de l’hémisphère Nord.
La maladie de Lyme est causée par une bactérie appelée Borrelia burgdorferi. Cette bactérie est transportée par certaines tiques qui la transmettent ensuite à un hôte par morsure. Cette bactérie est généralement présente chez la souris, l’écureuil, le tamia, la musaraigne et d’autres petits mammifères.
La maladie de Lyme et l’anaplasmose sont deux infections causées par des bactéries pathogènes (Borrelia burgdorferi et Anaplasma phagocytophilum ), toutes deux se rencontrent en Belgique. L’encéphalite à tique (Tick-Borne Encephalitis ou TBE) provient d’une contamination par un virus (Flavivirus). Celui-ci est présent dans de nombreuses régions des pays de l’Est, du Nord et du Centre de l’ Europe. Ces 3 agents pathogènes sont inoculés à l’homme par morsure de tique. Pour l ’encéphalite à tique, il a été rapporté quelques très rares cas d’infection chez des personnes contaminées après avoir mangé ou bu des produits laitiers non pasteurisés. Cette voie de contamination reste exceptionnelle dans les régions sus-mentionnées.
La borréliose de Lyme, ou maladie de Lyme, est une maladie infectieuse, non contagieuse, due à une bactérie, Borrelia burgdorferi, transmise par des tiques du genre Ixodes. Certaines formes de la maladie avaient été décrites de longue date en Europe. C’est notamment le cas de formes cutanées comme l’acrodermatite chronique atrophiante, décrite dès la fin du XIXème siècle, l’érythème migrant, le lymphocytome cutané bénin, décrits au début du XXème siècle, ou encore de formes neurologiques. Cependant, ce n’est qu’avec l’apparition, au milieu des années 1970, de 51 cas d’arthrite inflammatoire dans le Comté de Lyme (Connecticut, États-Unis) que de vastes études épidémiologiques sont entreprises et aboutissent, en 1981, à la découverte, par Willy Burgdorfer, de l’agent causal et de son vecteur.
La Maladie de Lyme ou borréliose est aujourd’hui largement connue du public. Celui- ci est d’ailleurs parfois tellement informé du risque, qu’il devient souvent difficile de refuser un traitement antibiotique systématique en cas de morsure de tique. N’est-il pas temps de faire le point sur les risques réels et la prise en charge adéquate ?
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie (Borrelia, dont il existe plusieurs espèces) transmise à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre de tique. Cette maladie peut toucher plusieurs organes, principalement la peau, les articulations et le système nerveux. Bien que déjà observée depuis de très nombreuses années en Europe, cette maladie a été décrite en 1975 suite à de nombreux cas d’arthrite (inflammation des articulations) chez des enfants et des adultes dans une ville du Connecticut aux Etats-Unis (Lyme).
L’Erythème Chronique Migrant (EM) de Lipschutz ou la méningo-radiculite des français Garin et Bujadoux étaient "oubliés" depuis le début du siècle, quand deux mères de famille de Old Lyme (Connecticut), inquiétées par une série de 39 cas d’arthrites inflammatoires juvéniles alertèrent les autorités sanitaires américaines en 1975
En France, la borréliose de Lyme est une zoonose transmise par la piqûre d !une tique du genre Ixodes (Ixodes ricinus), et due à plusieurs espèces génomiques de Borrelia burgdorferi sensu lato, essentiellement B. garinii, B. afzelii, B. burgdorferi sensu stricto. Plusieurs classifications ont été proposées sur la clinique et l !évolution de l !infection.
vendredi 22 avril 2016 |
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