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La rétinopathie diabétique touche un nombre croissant de personnes, soit quatre millions en Europe, ce chiffre va probablement doubler d’ici 2030. Si l’on considère que 25-30% de ces patients sont atteints de rétinopathie diabétique, un dépistage et un traitement précoce permettent d’éviter les complications oculaires sévères telles que l’œdème maculaire cystoïde où la rétinopathie diabétique proliférative. Un résumé des dernières données de la littérature ophtalmologique est présenté en insistant sur le rôle de l’anti-VEGF (vascular endothelial growth factor) et des implants intravitréens de corticostéroïdes pour une pathologie oculaire récemment classée dans les pathologies inflammatoires.
Cette annonce du CHU Hadassah va soulever un immense espoir parmi les milliers de patients atteints de DMLA ! La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA*) est la principale cause de cécité dans le monde occidental. A ce jour, aucun remède n’a été trouvé. Suite à l’approbation de la FDA et du ministère israélien de la Santé, le premier patient israélien a subi au CHU Hadassah à Jérusalem une transplantation de cellules souches, destinées à remplacer les cellules détériorées dues à une forme dite « sèche » de DMLA. La DMLA affecte la macula, zone centrale de la rétine responsable de l’acuité visuelle, nécessaire aux activités quotidiennes (lecture, conduite, reconnaissance faciale…). Environ 1,6 million de nouveaux cas de ce type de DMLA est déclaré aux États-Unis chaque année.
Brève description Symptômes Causes Facteurs de risque Traitements Evolution et complications possibles Prévention Quand contacter le médecin ? Informations utiles au médecin Examens Références Voir l’indexation
L’œil est un organe complexe, aussi séduisant que performant - tant qu’il est sans défauts. Ceux-ci sont plus ou moins importants. Ils peuvent être corrigés par des lunettes ou des lentilles ou nécessiter des interventions plus pointues. C’est le cas du traitement de la myopie, mais aussi du kératocône, pour lequel les HUG sont centre de référence mondiale.
Depuis 2007*, les opticiens-lunetiers peuvent adapter, dans le cadre d’un renouvellement, les prescriptions médicales initiales de verres correcteurs datant de moins de 3 ans, chez les personnes d’au moins 16 ans, à la condition que l’ophtalmologiste n’ait pas notifié son opposition sur l’ordonnance. En effet, l’ophtalmologiste peut décider, dans des situations particulières qui nécessitent un suivi médical rapproché, de limiter ou de s’opposer au renouvellement par l’opticien. Dans certains cas également, l’opticien devra orienter la personne vers l’ophtalmologiste avant toute délivrance de lunettes.
L’emploi d’antibiotiques en cas de conjonctivite infectieuse aiguë est courant, tant demandé par les patients que prescrits par les médecins (166 000 patients avec un remboursement par l’INAMI en 2010 pour un antibiotique ophtalmique, dont plusieurs ne sont pas remboursés).
Les paupières remplissent une multitude de fonctions ; elles protègent et lubrifient l’œil, produisent une sécrétion huileuse et aident au drainage des larmes. Cette page inclus une variété de problèmes de paupières : papilles géantes des paupières, tremblements des paupières, mauvaise position des paupières, abaissement des paupières (ptose). D’autres conditions des paupières et leurs problèmes liés seront décrits dans d’autres pages dont la liste est répertoriée plus avant.
Les présentes recommandations concernent la délivrance de verres correcteurs, à l’exclusion de la délivrance de lentilles de contact, dans le cadre du renouvellement avec adaptation, chez des personnes de 16 ans ou plus, atteintes d’un trouble de la réfraction.
Il est recommandé que l’opticien oriente la personne vers l’ophtalmologiste dans les situations suivantes :
• si acuité visuelle non connue de l’opticien : toute meilleure acuité visuelle corrigée < 10/10 de loin et/ou plus faible que Parinaud 2 de près
• si acuité visuelle connue de l’opticien : toute baisse de la meilleure acuité visuelle corrigée par rapport à la précédente mesure
• modification de la réfraction ≥ 1 dioptrie sur 1 an (cylindre et/ou sphère)
• changement d’axe ≥ 20° chez une personne présentant un astigmatisme ≥ 0,75 dioptrie • toute création ou modification de la correction prismatique
C’est la vision double, les deux yeux ouverts.
La diplopie ne constitue qu’un symptôme de valeur dont il convient de chercher la cause +++, c’est tout l’intérêt de la question car certaines causes menacent la vie du sujet (belle QI)
La diplopie est un trouble fonctionnel que constitue la vision double d’un même objet. C’est un symptôme facilement reconnu par le malade. Il n’a qu’exceptionnellement une origine monoculaire et les diplopies binoculaires constituent en fait les seules diplopies vraies. Dans leur étiologie, la responsabilité des paralysies oculo-motrices est de très loin prépondérante. L’examinateur recherchera une exophtalmie, un contexte traumatique, un syndrome méningé ou infectieux banal. Il fera préciser les caractères de la diplopie : apparition brutale ou progressive, permanente ou intermittente, circonstances déclenchantes (effort soutenu, apparition dans certaines directions du regard, décalage horizontal ou vertical, vision de près ou de loin).
La maladie de Recklinghausen est la plus fréquente des phacomatoses avec un cas sur 3000 naissances et elle se révèle souvent à l’adolescence. Elle correspond à la neurofibromatose de type I (NF1), soit 90% des cas, et elle est due à une anomalie du chromosome 17. On décrit également une forme de type II (NF2) beaucoup plus rare, qui est due à une anomalie du chromosome 22. La transmission est de type autosomique dominant, caractérisée par le développement de nombreuses tumeurs réparties sur tout le corps. Il s’agit principalement de taches café-au-lait (TCL), associées à des neurofibromes cutanés et sous-cutanés et à des hamartomes iriens.
Le dépistage des troubles visuels, dès les premiers mois de la vie, peut permettre de repérer très tôt les situations à risque d ?amblyopie, cause la plus fréquente de mauvaise vision unilatérale chez l ?enfant. L ?objectif est de dépister, par des examens simples, réalisables par le médecin de l ?enfant, des anomalies pour la plupart réversibles sous traitement dans les toutes premières années de la vie, permettant de faire passer la prévalence de l ?amblyopie de 3% à 1%.
Les effets du vieillissement sur la vision sont divers et vont de changements légèrement irritants à des maladies oculaires graves. Voici certains de ces changements :
La malvoyance acquise au cours de la vie touche un nombre croissant de personnes, principalement les personnes âgées. Les répercussions et les difficultés rencontrées au quotidien demeurent encore largement méconnues. Pourtant, il est possible de maintenir ou de retrouver une autonomie en aménageant son environnement ou en adaptant ses gestes.
Ce guide, initiative de la Mission Handicaps de l’AP-HP sur le handicap visuel de l’enfant et de l’adolescent, aborde de très nombreux aspects. Fruit des réflexions et du travail d’équipes et d’auteurs multidisciplinaires, il s’adresse à un très large public, allant des professionnels de la santé aux patients ou leur famille, en passant par les travailleurs sociaux. Les sujets traités portent sur l’annonce du handicap visuel, sa prise en charge et sa rééducation au long cours, la législation qui l’entoure, la scolarisation et l’intégration de l’enfant ou de l’adolescent malvoyant. Il est complété par un annuaire précieux et très complet où l’utilisateur trouvera les adresses des services d’ophtalmologie pédiatriques, des établissements de soutien et de scolarisation ainsi que celles des associations de patients déficients visuels.
L’amblyopie est une insuffisance uni ou bilatérale de certaines aptitudes visuelles, principalement de la discrimination des formes, entraînant chez l’enfant un trouble de la maturation du cortex visuel, irréversible en l’absence de traitement. Ces recommandations concernent le dépistage des troubles visuels chez l’enfant de moins de 6 ans.
Le système visuel comporte, comme les autres systèmes sensoriels de l’homme, un organe périphérique, l’oeil, chargé de la formation de l’image et de la transduction sous forme de signaux transmissibles le long des voies nerveuses puis un appareil cortical d’analyse dont la complexité n’a pas encore été totalement déchiffrée.
La vue est un élément essentiel dans la vie de l’être humain. Elle lui permet de percevoir en permanence le monde extérieur et de s’y mouvoir. C’est aussi le moyen privilégié de la connaissance et de l’éducation puisque les quatre cinquièmes de ce que nous mémorisons dépendent de ce que nous voyons. Instrument d’une grande précision l’oeil a pour fonction d’enregistrer les sensations lumineuses pour les transmettre au cerveau qui les interprète en images et en couleurs. Mais c’est un organe complexe et fragile, susceptible d’imperfections dans sa constitution, sujet à des affections plus ou moins graves et qui, inévitablement, subit les atteintes du vieillissement. Mais quels sont les mécanismes de la vision ? Quelles en sont les anomalies à détecter au plus tôt afin de les corriger grâce aux incessants progrès de la médecine et des techniques.
Un tic est une brève contraction involontaire d’une petite partie du corps, à intervalles de temps variables. Le problème peut être de naissance ou être apparu ou avoir augmenté récemment. L’anxiété peut jouer un rôle important dans l’intensité de ce symptôme. Une fatigue importante peut aussi causer des tremblements à l’œil ou aux deux yeux. Un tic douloureux peut apparaître, affectant la moitié du visage, par crises de quelques secondes à quelques minutes, ou encore par accès de tics durant quelques jours. Certains médicaments peuvent causer ce problème ; discutez-en avec votre pharmacien.
Il s’agit d’une infection due à un spirochète appelé Borrelia, transmis par une piqûre de tique et qui entraîne, sans traitement, des troubles pathologiques divers (dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires). Ce spirochète est similaire à celui qui donne la syphilis ; d’ailleurs sur le plan sérologique les deux maladies donnent des réactions croisées. C’est la maladie à vecteur la plus fréquente aux USA et dans certains pays tempérés de l’hémisphère Nord.
Connaître les signes d’appel d’une cataracte .Connaître les étiologies et pouvoir orienter le bilan clinique et paraclinique. Pouvoir expliquer au patient :le mécanisme de la baisse d’acuité visuelle, l’évolution de l’affection non traitée, les grandes lignes du traitement chirurgical, de quoi dépend la récupération d’une bonne vision, les suites et le suivi postopératoires.
Il est essentiel de reconnaître aussi précocement que possible, c’est-à-dire pratiquement en urgence une MALADIE DE HORTON (« NOIA artéritique »), ceci pour instituer un traitement urgent car le risque de bilatéralisation et donc de cécité bilatérale complète et définitive est très important. Il faut donc rechercher systématiquement les arguments en faveur d’une maladie de Horton
La maladie de Horton ou artérite giganto-cellulaire est une panartérite à cellules géantes segmentaire et plurifocale prédominant dans les vaisseaux de moyen et de gros calibre du territoire céphalique (essentiellement aux branches de la carotide externe dont l’artère temporale), mais capable de diffuser à tous les gros troncs artériels.
Il s’agit d’une maladie du sujet âgé, c’est une panartérite segmentaire, inflammatoire et subaiguë qui atteint habituellement l’extrémité céphalique mais qui peut aussi altérer les gros troncs artériels. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente, mais, si on soupçonne son origine dysimmunitaire, on ne connaît pas bien son étiopathogénie (son origine). Cette maladie présente un pic de fréquence vers 75-80 ans, et atteint de façon un peu préférentielle les femmes.
La maladie de Horton, panartérite inflammatoire subaiguë, a pour complication principale la cécité qui peut survenir brutalement et constitue volontiers le premier signe, en l’absence de corticothérapie. Le traitement doit être précoce et prolongé, les rechutes étant fréquentes dans cette affection.
Ce qu’il faut savoir
L’herpès oculaire est une affection assez fréquente qui peut être très grave. Elle concerne environ 60 000 personnes par an en France. Sans traitement adapté l’oeil peut être perdu. Les médicaments actuels permettent de bonnes rémissions et une cicatrisation assez rapide, mais ils n’évitent pas d’éventuelles récidives.
Il s’agit d’une atteinte de la tête du nerf optique, entraînant une altération des fibres nerveuses qu’elle contient. Son principal mécanisme de survenue est l’augmentation de la pression qui règne à l’intérieur de l’œil. Cette pression augmente lorsque le liquide emplissant le segment antérieur de l’œil (l’humeur aqueuse) ne s’évacue plus normalement au niveau de l’angle que forment l’iris et la cornée.
Le glaucome est une maladie de l’œil qui entraîne un dommage (atrophie) du nerf optique et une perte du champ visuel. Le champ visuel, c’est tout ce que l’œil peut apercevoir sur les côtés (ou en bas et en haut) en fixant droit devant soi.
« Le glaucome » peut toucher tout un chacun... du nouveau-né aux personnes d’âge avancé. Cette affection se caractérise par des lésions spécifiques des nerfs optiques qui se manifestent sous forme des troubles de la vision périphérique. Le terme de glaucome regroupes plusieurs affections de différentes origines. Cette maladie n’est pas forcément synonyme de pression intraoculaire élevée même si on trouve souvent ce signe, c’est par contre un des facteurs de risque les plus importants. Dans la langue anglaise le glaucome est appelé « sneak-thief of sight » (voleur de vision) car cette maladie conduit insidieusement et sans que l’on s’en aperçoive à la cécité
La fatigue visuelle engendrée par le travail sur écran de visualisation (TEV) est devenue un sujet de préoccupation en matière de santé au travail. Dans le présent article nous allons présenter les diverses manifestations et causes de la fatigue visuelle et les moyens de la prévenir.
La rétine correspond au film d’une caméra ; dans l’oeil, c’est elle qui capte les images à transmettre au cerveau. Sa partie la plus sensible, celle qui nous permet une vision de précision, qui nous permet de lire, d’écrire, d’enfiler une aiguille, bref d’exécuter tout travail minutieux, c’est la macula. Chez une personne diabétique, lorsque la rétine est atteinte, on parle de rétinopathie diabétique.
La rétine a une fonction semblable à celle d’une pellicule photographique. Elle capte les images pour les transmettre au cerveau. Sa partie la plus sensible, située au centre, est la macula ; elle assure la vision de précision. La macula permet de lire, d’écrire, d’enfiler une aiguille, bref, d’exécuter tout travail minutieux. Quand la macula est dégénérée, la vision centrale (vision de précision) diminue et peut même disparaître. Par contre, la vision périphérique n’est pas affectée de sorte qu’en général, la maladie ne conduit pas à la cécité totale et les personnes atteintes peuvent se déplacer seules.
La population mondiale présente une pathologie oculaire, de plus en plus fréquente et généralement bilatérale, qui se nomme Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age, ou DMLA (ARMD pour Age Related Macular Disease dans les pays anglo-saxons).
Il s’agit d’une altération maculaire, acquise, non héréditaire, non inflammatoire atteignant les personnes de plus de 50 ans, qui se traduit par une baisse progressive de la vision aboutissant à une perte de la vision centrale. Ces patients ne deviennent pas aveugles mais perdent tout le champ de vision utile pour la lecture, la conduite, la vision fine. Ainsi ils gardent généralement une autonomie avec possibilité de se déplacer, de se promener, mais ne peuvent plus lire, regarder la télévision ou conduire. La DMLA était autrefois appelée dégénérescence maculaire sénile (DMS).
La conjonctive est une muqueuse fine et transparente qui tapisse la face interne des paupières et recouvre la sclère (la partie blanche de l’œil). Les glandes que contient la conjonctive produisent des sécrétions qui aident à maintenir l’humidité de l’œil et des anticorps qui luttent contre les infections. Conjonctivite signifie « inflammation de la conjonctive ». La cause la plus fréquente en est une infection virale ou bactérienne. Une conjonctivite peut également être causée par une substance chimique irritante, un traitement oculaire traditionnel ou une allergie.
"L’allergie est une réaction excessive de notre organisme vis-à-vis de substances qu’il considère, à tort, comme nocives : les allergènes. Les allergènes sont les substances déclenchant l’allergie et les troubles qui y sont associés. Les allergènes sont issus de plantes, de poils d’animaux, d’acariens, de moisissures, d’aliments ou sont des substances d’origine professionnelle..."
Dans la conjonctivite, la rougeur prédomine dans les culs de sacs conjonctivaux (tombe en QCM) qui sont rouges, parfois parsemées de petites surrélévations (follicules) ou carrément de gros pavés au niveau des 2 paupières (geste à connaître : retourner une paupière supérieure).
Un oeil rouge ne doit pas être négligé ; vous devez voir un médecin ophtalmologiste. L’une des raisons les plus courantes de consultation en ophtalmologie est la rougeur de l’oeil, souvent accompagnée d’une douleur. Une grande partie de la population se trouvera tôt ou tard confrontée à ce problème et devra consulter un médecin ophtalmologiste de façon plus ou moins urgente. Dans la majorité des cas, un traitement entraînera une disparition des symptômes, sans que l’oeil n’en subisse de conséquences permanentes. Cependant, la rougeur de l’oeil, surtout si elle n’est pas signalée et traitée rapidement, pourra entraîner des conséquences graves incluant une perte de la vision.
La cataracte est une opacification du cristallin. Celui-ci, situé dans la partie avant de l’oeil, dirige la lumière vers la rétine dans la partie arrière, pour y former les images qu’on voit. La cataracte peut affecter le cristallin en partie ou en entier. Si la vue n’est pas trop embrouillée, il n’est pas nécessaire d’enlever le cristallin, mais, si l’opacité en affecte la partie centrale, il faudra peut-être l’extraire pour restaurer la vue.
La conjonctivite est l’inflammation de la conjonctive, cette mince membrane qui couvre le blanc de l’œil et produit le mucus qui tapisse et lubrifie la surface de l’œil. Une observation minutieuse permet de voir de fins vaisseaux sanguins sillonnant cette membrane. Lorsque la conjonctive est irritée, ces vaisseaux se dilatent et l’œil semble rouge.
Le seul traitement de la cataracte est chirurgical et il existe plusieurs techniques. Cette intervention se pratique fréquemment en ambulatoire et sous anesthésie locale. Les pratiques actuelles consistent à extraire le cristallin, par extraction manuelle ou plus souvent par phacoémulsification, et à poser un implant dans la chambre postérieure. Ce rapport traite les questions suivantes :
La cataracte est une opacification du cristallin. Celui-ci, situé dans la partie avant de l’oeil, dirige la lumière vers la rétine dans la partie arrière, pour y former les images qu’on voit. La cataracte peut affecter le cristallin en partie ou en entier. Si la vue n’est pas trop embrouillée, il n’est pas nécessaire d’enlever le cristallin, mais, si l’opacité en affecte la partie centrale, il faudra peut-être l’extraire pour restaurer la vue.
L’oeil est muni d’une lentille appelée cristallin qui permet, à la manière de la lentille d’une caméra, de faire la mise au point des images sur la rétine. Lorsque le cristallin devient trouble ou opaque, altérant la vision de près et de loin, on parle de cataracte.
La cataracte peut être définie comme la présence d’opacités cristalliniennes responsables d’une diminution de vision significative, entraînant une réduction de l’activité fonctionnelle. Elle touche plus de 20 % de la population à partir de l’âge de 65 ans, plus de 35 % à partir de l’âge de 75 ans, et plus de 60 % à partir de l’âge de 85 ans. De nombreux facteurs de risque ont été décrits : exposition aux radiations ultraviolettes B, diabète, intoxication tabagique, consommation élevée d’alcool, absorption de certains médicaments, etc. Aucune mesure préventive n’a actuellement d’efficacité démontrée sur des critères cliniques. Il n’existe actuellement aucun traitement médical préventif ni curatif de la cataracte.
jeudi 21 avril 2016 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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