Luxation de l’épauleMaladies, symptômes et pathologies |
L’articulation gléno-humérale est une articulation qui permet des mouvements dont les amplitudes sont extrêmement importantes. Cette mobilité remarquable permet des positions à la limite du contact entre les surfaces articulaires expliquant la fréquence des luxations (perte de contact des surfaces articulaires en présence : la glène de l’omoplate et tête humérale).
Le traitement chirurgical de l’instabilité antérieure de l’épaule comprend les réinsertions capsulo-ligamentaires à la partie antéro-inférieure de la glène ( intervention de Bankart ) et les butées osseuses pré glénoïdiennes ( intervention de Bristow-Latarjet, intervention de Patte...). Le choix de l’intervention est déterminé par l’âge du patient, la pratique d’une activité sportive, le type d’instabilité (luxations vraies ou accident mineur d’instabilité) et l’importance des lésions osseuses et capsulo-ligamentaires.
Les instabilités aiguës et chroniques de l’épaule correspondent au motif de consultation le plus fréquent en pathologie de l’épaule de l’adulte jeune. L’instabilité antérieure aiguë et chronique pose peu de problèmes diagnostiques sauf dans les cas d’épaules douloureuses par épisode d’instabilité méconnu (intérêt +++ de l’arthro-scanner). La luxation postérieure de l’épaule passe volontiers inaperçue en urgence d’où l’intérêt d’avoir des radiographies standards correctes qui doivent conduire au moindre doute à la prescription d’un scanner. Le traitement est habituellement orthopédique dans les cas aigus (immobilisation suffisamment prolongées pour faire cicatriser les lésions ligamentaires) et chirurgical dans les lésions chroniques (butée pré- glénoïdienne ou réinsertion capsulo-ligamentaire).
Les données probantes limitées dont on dispose suggèrent qu’une approche chirurgicale pourrait être offerte aux patients jeunes et très actifs sur le plan physique à la suite d’un premier épisode de luxation antérieure traumatique de l’épaule. Il n’y a par ailleurs pas de données permettant de déterminer si le traitement non chirurgical qui est généralement offert aux autres patients devrait être modifié. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comparer l’efficacité de différentes approches, tant en chirurgie qu’en réadaptation.
vendredi 22 avril 2016 |
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