L’escarre est une pathologie apparemment aussi redoutée par les patients que par les équipes soignantes. Néanmoins, ses mécanismes de constitution ne sont par toujours appréhendés, sa gravité est souvent estimée avec un retard qui rend son traitement plus difficile et aléatoire. L’escarre ne doit pas être regardée comme une plaie ordinaire, ni dans son mode de formation, ni dans sa prise en charge. L’escarre est une plaie qui s’inscrit toujours dans un contexte général, c’est la face visible de l’iceberg, ou l’expression localisée d’un contexte clinique que l’on doit absolument apprécier en tant que tel. Cette vision s’applique autant à sa raison de survenue qu’à son traitement.