La spondylarthrite ankylosante fait partie des "spondylarthropathies’’, terme général qui recouvre également les arthrites réactionnelles, les rhumatismes psoriasiques, la maladie de Crohn, la recto-colite hémorragique, et quelques sous-groupes d’arthrites juvéniles chroniques. En Europe continentale, la prévalence de cette maladie est comprise entre 0,2 à 1% ; il ne s’agit donc pas d’une maladie rare. Elle est, cependant, sous-diagnostiquée. Les principaux symptômes sont des douleurs inflammatoires au niveau de la colonne vertébrale et une limitation de la mobilité du rachis et de l’ampliation thoracique. Le diagnostic repose sur des signes cliniques et radiologiques (sacro-iliite), et surtout sur la présence d’une prédisposition génétique (présence de l’antigène HLA-B27). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et la kinésithérapie sont la pierre angulaire du traitement. Pour les formes graves et réfractaires de la maladie, les agents anti-TNF sont très prometteurs. *Auteur : Pr M. Dougados (février 2005)*.