Les recommandations sur la pratique des examens d’imagerie pulmonaire dans la COVID-19 s’affinent au fur et à mesure de l’accumulation des connaissances. Pas d’évolution majeure, mais des précisions, depuis les premières propositions de la Société d’imagerie thoracique (SIT) et de la Société française de radiologie (SFR) en mars dernier. Le scanner sans injection reste l’examen clé lors de la phase initiale chez un patient ayant une infection suspectée ou confirmée ET des signes de mauvaise tolérance respiratoire. Il trouve également sa place dans le suivi à moyen terme. L’angioscanner est, lui, essentiellement indiqué en cas d’aggravation secondaire. Quant à la radiographie et à l’échographie, leurs indications sont majoritairement réservées aux patients de réanimation.