On connaît environ 200 papillomavirus susceptibles d’infecter l’homme. Certains de ces virus affectent l’épiderme, d’autres les muqueuses orales, anales ou génitales. Les conséquences de ces infections sont le plus souvent bénignes - verrues cutanées, condylomes ano-génitaux. Mais certains papillomavirus transmis par voie sexuelle sont responsables du cancer du col de l’utérus. Ce dernier, véritable problème de santé publique, est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Par ailleurs, les papillomavirus sont détectables dans la peau et les muqueuses d’une grande partie de la population non malade où le virus se maintient à niveau peu élevé par un mécanisme non pathologique