Certains auteurs ont récemment remis en cause l’intérêt de contrôler l’équilibre glycémique des personnes diabétiques de type 2 [1] tout en contestant l’efficacité des traitements hypoglycémiants par rapport à leurs risques potentiels [2]. Cette prise de position est essentiellement fondée sur des publications [3-5] qui n’ont pu mettre en évidence un bénéfice cardiovasculaire significatif chez des patients soumis à un traitement intensif par rapport à une approche conventionnelle. Toutefois, ces études ont été conduites sur une courte durée de temps et sur des populations hétérogènes présentant déjà des complications vasculaires, ce qui conduit à faire des réserves sur l’interprétation de leurs résultats [6].