En raison d’une surconsommation, nous sommes en passe d’arriver à la fin de l’ère des antibiotiques. Chacun d’entre nous porte la responsabilité de limiter leur utilisation au strict nécessaire. Les infections respiratoires représentent la première cause de prescription d’antibiotiques. L’utilisation de quelques tests simples disponibles au lit du patient, appelés aussi point-of-care tests (POCT), peut se révéler très utile dans ce contexte. Le développement d’outils diagnostiques moléculaires sophistiqués, sous forme de panels « multigermes », risque de révolutionner notre approche des infections respiratoires. L’essentiel sera d’interpréter correctement les résultats, en tenant bien compte de l’adage : « on traite un patient, pas un résultat de laboratoire ».