Il est des sujets majeurs de santé publique nettement plus difficiles à aborder que d’autres. Personne ne conteste plus, aujourd’hui, la nocivité majeure de la consommation de tabac ni son caractère puissamment addictogène. Les choses sont plus complexes avec le cannabis, substance aux effets psychotropes également massivement consommée mais qui a longtemps été entourée d’un halo de « drogue douce ». Elle a aussi fait longtemps (et fait encore), en Occident, l’objet de campagnes visant à obtenir soit la dépénalisation, soit la légalisation de sa consommation. Des campagnes souvent soutenues par plusieurs familles politiques généralement situées à gauche.