Une société ne peut se permettre d’ignorer les troubles et souffrances des enfants et des adolescents. Des éléments propres à ceux-ci, à leur famille ou à leur contexte de vie peuvent en effet menacer leur développement et influencer leur vie affective, leur manière de voir le monde et de l’appréhender, leurs relations à autrui ou leurs comportements. Ces derniers sont évidemment les plus manifestes et l’on parle alors de « troubles des conduites ». Ils sont néanmoins les signes extérieurs visibles de difficultés psychologiques et sociales sous-jacentes beaucoup moins perceptibles.