La prise en charge thérapeutique de patients souffrant d’une maladie de Parkinson [1] à un stade évolué présente de nombreuses difficultés qui résultent de l’interaction complexe de certains facteurs spécifiques à cette affection neurologique, qu’il convient, à titre préliminaire, de rappeler ici. Premièrement, la symptomatologie motrice initialement limitée au parkinsonisme (tremblement de repos, rigidité et bradykinésie) unilatéral va d’une part se bilatéraliser et s’aggraver progressivement, et d’autre part s’enrichir de nouveaux symptômes qui résultent non seulement de l’évolution naturelle de la maladie de Parkinson elle-même mais aussi de complications du traitement dopaminergique, telles que troubles de la marche, instabilité posturale, fluctuations motrices, dyskinésies et dystonie.