Dépister ou ne pas dépister ? Traiter ou ne pas traiter ? S’agissant des cancers de la prostate, la réponse n’est pas univoque. Le cancer de la prostate est devenu depuis deux décennies le cancer le plus fréquent chez l’homme. Les données du réseau Francim rappellent que l’incidence a fortement augmenté depuis les années 1980, même si un infléchissement est observé depuis 2005. La survie s’est considérablement améliorée depuis les années 1990. Ce phénomène est observé dans tous les pays où l’usage du dosage du PSA (prostate-specific antigen) s’est développé.