Prévue dans le cadre de la loi santé votée il y a quelques mois, l’ouverture des données de santé va permettre d’étudier les maladies, les évolutions, les traitements.
La centralisation a parfois du bon. Avec près de 1,2 milliard de feuilles de soin (désormais sous format électronique sauf quand les médecins font de la résistance comme ce fut le cas des spécialistes en raison de la généralisation du tiers-payant), 500 millions d’actes médicaux et 11 millions d’hospitalisations, l’Assurance maladie gère l’une des plus grandes bases de données du monde. Et quand on observe les sommes dépensées par IBM pour acquérir de telles bases, on comprend la richesse que peuvent apporter de telles données.
Cette base de données baptisée Sniiram (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie) est désormais ouvertes aux chercheurs, institutions spécialisés, startups pour mener des études de pharmacovigilance, évaluer l’efficacité des soins, développer des applications, lancer des expérimentations, définir des politiques. Bref, c’est tout un univers qui est en train d’être défriché.