Les anti-inflammatoires COX-2 spécifiques paraissent être délétères dans les maladies inflammatoires de l’intestin au même titre que les AINS non sélectifs. L’utilisation de stéroïdes, d’immunomodulateurs ou d’infliximab dans la phase préopératoire ne semble pas augmenter les complications postopératoires. Des cas ont été rapportés de réactivation d’une hépatite B chronique après perfusion d’infliximab, suggérant que l’on devrait vérifier le status sérologique de l’hépatite B avant perfusion d’infliximab. L’adalimubab, un anticorps complètement humain dirigé contre le TNF-a, est efficace chez les patients qui ont perdu la réponse ou ne tolèrent plus l’infliximab. Il n’est pas encore disponible sur le marché pour l’indication de maladie de Crohn. L’aphérèse leucocytaire semble prometteuse dans la colite ulcéreuse.