La médiatisation des risques liés aux contraceptifs oraux combinés (COC) en décembre 2012 et le plan d’actions des autorités sanitaires qui a suivi, ont conduit à un changement des habitudes des femmes vis-vis de la contraception en France[1] . Les femmes françaises et les prescripteurs ont donc privilégié les COC 1ère et 2ème génération qui présentent un risque thromboembolique plus faible. L’étude menée par l’ANSM vise à évaluer l’impact de ces changements sur la survenue d’embolies pulmonaires chez les femmes en âge de procréer. Les résultats de cette étude suggèrent que ces évolutions récentes ont eu un effet bénéfique et immédiat : environ 341 hospitalisations pour embolies pulmonaires auraient ainsi été évitées en 2013.
Sur le web : ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé