La saisine de la CNAMTS est motivée par une augmentation très importante du nombre d’actes de dosage de la vitamine D (ou 25 OH hydroxycalciférol) réalisés en France. Entre 2007 et 2009, ce dosage, a priori fréquemment intégré sans justification au bilan phosphocalcique, a augmenté de 250 % et a été multiplié par 10 depuis 2005, le montant remboursable de cet acte s’élevant à 52 M€. Dans un objectif de maîtrise des dépenses de biologie médicale, la CNAMTS souhaite redéfinir les conditions de prise en charge financière du dosage des dérivés monohydroxylés et dihydroxylés de la vitamine D.