"Ces recommandations portent sur la place de la protection personnelle antivectorielle (PPAV). Celle-ci n’agit pas sur l’agent responsable d’une maladie transmissible (par exemple : le plasmodium dans le cas du paludisme), mais sur l’organisme qui le transmet à l’homme (le vecteur : l’anophèle dans cet exemple). Elles ont pour objectifs principaux : * de définir la place de la protection personnelle antivectorielle ; * de proposer aux prescripteurs médecins ou pharmaciens des recommandations argumentées consensuelles et pratiques pour l’optimisation de la PPAV ; * de décliner la mise en œuvre de la PPAV au niveau individuel : voyageurs, résidants et populations nomades traversant des zones à risque de transmission de maladies vectorielles, départements et territoires d’outre-mer français et certaines régions de métropole, pays étrangers ; * de préciser les mesures de lutte antivectorielle associées : pulvérisations intra-domiciliaires d’insecticides rémanents, moustiquaires de fenêtres ou de portes"