La découverte d’adénopathies superficielles, isolées ou multiples, est fréquente chez l’enfant et, il convient de rappeler que c’est entre 4 et 8 ans que le développement du système lymphatique est maximum. Alors que les ganglions ne sont en règle non palpables à la naissance, ils vont subir une augmentation de taille constante jusqu’à la puberté, puis régresser progressivement. Les ganglions cervicaux, axillaires et inguinaux sont plus facilement palpables chez l’enfant que chez l’adulte, sans revêtir obligatoirement un caractère pathologique. Si le plus souvent les adénopathies représentent une réponse transitoire à une infection locale ou générale, elles peuvent être le témoin d’une affection sévère à ne pas méconnaître, justifiant la ponction et la biopsie ganglionnaires. Toute corticothérapie aveugle doit être proscrite.