Depuis le début des années 1990, la problématique des effets sanitaires des perturbateurs endocriniens (PE) a émergé auprès du grand public à partir d’observations réalisées dans les divers écosystèmes aquatiques sur la faune vivant en liaison directe ou indirecte avec des milieux pollués. La contamination de la chaîne alimentaire a provoqué des phénomènes de perturbation significatifs sur la reproduction et le développement et des malformations des organes sexuels chez diverses espèces animales (poissons, oiseaux, batraciens ou mammifères)1.