L’arrivée des anticoagulants oraux directs (AOD) bouleverse profondément la prise en charge de la fibrillation auriculaire non valvulaire et de la maladie thromboembolique veineuse. En ce qui concerne l’efficacité, ils ont montré leur non-infériorité par rapport aux antivitamines K sans augmentation du taux de saignements (voire même une diminution pour certains). Toutefois, la prudence s’impose chez les patients à risque (patients âgés, de faible poids, insuffisants rénaux ou hépatiques…) et une parfaite connaissance des schémas posologiques et des contre-indications est requise. Leur tolérance au long cours n’est pas encore connue avec précision. Le rapport bénéfices-risques des AOD par rapport aux héparines de bas poids moléculaire chez les patients cancéreux reste à évaluer.