Le pouvoir de la sélection naturelle. Il y a dix ans, un gérontologue russe s’est livré à un exercice de classification des théories du vieillissement : il en a dénombré plus de trois cents ! Ce domaine de recherche serait-il condamné au désordre et à l’incohérence ? Depuis la fin des années 1940, un cadre unificateur s’est pourtant patiemment construit au sein de la théorie de l’évolution. Il s’organise autour d’un principe simple : les effets de la sélection naturelle diminuent avec l’âge.