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La persistance de signalements d’effets indésirables cardiaques et neurologiques chez des patients traités par les médicaments contenant des vasoconstricteurs, utilisés dans le traitement symptomatique des rhinites, conduit l’Afssaps à rappeler les recommandations inhérentes à leur utilisation. L’enquête de pharmacovigilance concernant ces médicaments est en cours d’actualisation, afin de pouvoir considérer la nécessité d’actions supplémentaires.
L’otite moyenne chronique avec perforation tympanique centrale ou périphérique est la plupart du temps pauvre en symptômes. Le diagnostic est donc posé fortuitement lors d’un examen ORL ou lors d’une exacerbation. Le pa tient consulte son médecin à cause d’une « oreille qui coule » ou d’une baisse de son acuité auditive, pratiquement jamais à cause d’une otalgie. Nous allons aborder cides sous les questions les plus fréquentes et les différents exa mens en médecine générale.
La rhinite allergique est l’expression de symptômes dus à une inflammation de la muqueuse nasale lors du contact avec un allergène auquel le patient est déjà sensibilisé (présence d’IgE).
Ces recommandations concernent le diagnostic et le traitement de l’angine, appelée aussi pharyngite aiguë selon la terminologie anglo-saxone, à l’exclusion de toute pathologie chronique du pharynx. Les deux termes angine et pharyngite seront utilisés de façon équivalente dans le texte. Les recommandations (guidelines) énoncées concernent le cas du patient habituel, sans co-morbidités majeures. Elles ne peuvent pas prendre en considération tous les cas particuliers pour lesquels le médecin reste seul juge de l’attitude diagnostique et thérapeutique la plus appropriée.
L’objectif de ce guide, adressé aux médecins traitants, est d’expliciter la prise en charge optimale et le parcours de soins d’un patient admis en ALD pour un cancer des voies aéro-digestives supérieures. Méthode. Dans le cadre de l’élaboration des guides de l’ALD 30 « Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique », l’Institut National du Cancer (INCA) apporte son expertise et définit le contenu médical du guide ALD selon la méthodologie définie par la Haute Autorité de Santé et sous son pilotage.
La découverte d’adénopathies superficielles, isolées ou multiples, est fréquente chez l’enfant et, il convient de rappeler que c’est entre 4 et 8 ans que le développement du système lymphatique est maximum. Alors que les ganglions ne sont en règle non palpables à la naissance, ils vont subir une augmentation de taille constante jusqu’à la puberté, puis régresser progressivement. Les ganglions cervicaux, axillaires et inguinaux sont plus facilement palpables chez l’enfant que chez l’adulte, sans revêtir obligatoirement un caractère pathologique. Si le plus souvent les adénopathies représentent une réponse transitoire à une infection locale ou générale, elles peuvent être le témoin d’une affection sévère à ne pas méconnaître, justifiant la ponction et la biopsie ganglionnaires. Toute corticothérapie aveugle doit être proscrite.
Les adénopathies cervicales sont un motif fréquent de consultation et posent un problème de diagnostic assez facilement résolu si le bilan est mené avec rigueur. En effet ce bilan permet de retrouver leur origine dans plus de 50% des cas avant l’analyse histologique. Les cancers des VADS sont très lymphophiles, 75% des cancers du sinus piriforme et 60% des cancers du cavum se manifestent par une adénopathie cervicale. La maladie de Hodgkin et les lymphomes malins non hodgkiniens, la leucémie myéloïde chronique se manifestent aussi par des adénopathies parfois cervicales.
La déficience auditive est le déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance. C’est un problème de santé publique en raison des chiffres élevés de prévalence et de la répercussion sur le développement de la communication, sur la scolarité et l’insertion sociale ultérieure de l’enfant. Plus de 80% des surdités de l’enfant existent dès la naissance, mais ne peuvent être identifiées que par un dépistage à l’aide des méthodes objectives. Un enfant sur mille naît sourd profond, ce qui représente environ 25% des surdités présentes à la naissance. À 3 ans, la prévalence des surdités sévères et profondes est de 3/1000.
La dysphagie peut se définir comme une difficulté de déglutition (connue dans ce cas sous le nom de dysphagie oro-pharyngée) ou comme une sensation de gêne ou de blocage des aliments lors de la déglutition pendant le passage de la bouche à l’estomac (on parle alors de dysphagie oesophagienne). La dysphagie est alors la “perception” d’une gêne lors du passage normal du bol alimentaire.
Ces recommandations concernent le diagnostic et le traitement de l’angine, appelée aussi pharyngite aiguë selon la terminologie anglo-saxone, à l’exclusion de toute pathologie chronique du pharynx. Les deux termes angine et pharyngite seront utilisés de façon équivalente dans le texte. Les recommandations (guidelines) énoncées concernent le cas du patient habituel, sans co-morbidités majeures. Elles ne peuvent pas prendre en considération tous les cas particuliers pour lesquels le médecin reste seul juge de l’attitude diagnostique et thérapeutique la plus appropriée.
Un site sympa pour que vous trouviez toutes les informations dont vous pouvez avoir besoin sur l’audition, les oreilles, les appareils et les audioprothésistes. Un site créé pour vous, pour votre grand-mère, votre copain de classe Et, bientôt, une page pour les fabricants !
Si vous souffrez de déficit auditif, sachez que l’Assurance Maladie vous rembourse, sur prescription médicale, vos prothèses auditives et leurs accessoires. La prise en charge dépend de votre âge, de vos handicaps et des prothèses choisies.
Le baladeur permet d’écouter de la musique en public sans déranger. Toutefois, on craint de plus en plus que cet appareil n’entraîne une perte auditive s’il n’est pas utilisé avec circonspection. Le baladeur se compose d’un lecteur portatif muni d’un casque d’écoute ou d’écouteurs. Il peut s’agir d’un récepteur radio ou d’un lecteur de disque compact, de cassette ou de fichiers musicaux (p. ex. format MP3). Le lecteur MP3 est facile à transporter et permet de stocker de nombreuses heures de musique. L’engouement croissant pour cet appareil soulève de nouvelles préoccupations quant à l’exposition à de forts niveaux sonores sur de longues périodes. Selon des rapports isolés de spécialistes de l’audition, davantage de jeunes présentent des signes de perte auditive.
Imaginez-vous vivre dans un pays où vous ne maîtrisez pas la langue. La vigilance requise pour suivre une conversation, surtout en groupe, est épuisante. Ceci permet d’appréhender ce que peut ressentir une personne sourde ou malentendante. Il y a plusieurs degrés de surdité. La surdité complète est de plus en plus rare car les enfants sourds sont dépistés très tôt et les médecins proposent aux parents de poser un implant*. Néanmoins, la surdité a plusieurs origines et l’implant ne fonctionne pas dans tous les cas. La communication orale reste limitée. Malgré l’appareil, il est diffi cile de repérer d’où vient le son. Chaque bruit est un parasite et la communication demande une grande concentration, ce qui est très fatigant.
Dans la continuité de l’action engagée par les consommateurs dans le domaine médical et paramédical, et en application du principe de l’accès des consommateurs à là santé le groupe de travail du CNC a étudié, conformément au règlement du Conseil national de la consommation, les modalités selon lesquelles il serait possible d’améliorer l’information préalable des consommateurs, ainsi que de résoudre les problèmes d’appareillage auditif rencontrés par ces derniers. Il s’est également penché sur les moyens à mettre en oeuvre pour une meilleure prévention des problèmes liés notamment à la presbyacousie.
L’écoulement nasal ou rhinorrhée acqueuse, symptôme banal en ORL revêt toujours une valeur sémiologique qu’il soit isolé ou associé à d’autres symptômes comme une obstruction nasale, des éternuements, une rhinorrhée purulente ou des épistaxis.
Un refroidissement est inoffensif et disparaît la plupart du temps spontanément. Cependant, dans certains cas, des complications peuvent survenir. Les plus courantes sont les surinfections bactériennes des voies respiratoires, de l’oreille moyenne ou des fosses nasales. Lorsque ces dernières sont infectées, on parle d’infection des muqueuses des fosses nasales, plus communément appelées sinusites.
La sinusite est une inflammation des sinus qui peut être provoquée par une infection ou de l’allergie. Les sinus sont des cavités remplies d’air, situées derrière le front, les yeux et les pommettes. Ils communiquent avec l’intérieur du nez par des ouvertures qui permettent à l’air de circuler et aux sécrétions de s’écouler à l’extérieur.
Vendredi soir, aux consultations sans rendez-vous, quelques heures d’attente.Des rhinorrhées,des otalgies, quelques patients dont la température est à 39,7 °C, etc. La routine, quoi.C’est au tour de M.Forget,qui semble bien renseigné sur ses problèmes de santé et désire repartir avec une prescription d’antibiotiques.
Cette étude effectuée en pratique de médecine générale montre que pour des patients se plaignant de rhinosinusite aiguë, l’amoxicilline, le budésonide intranasal ou l’association des deux n’est pas plus efficace qu’un placebo. Les recommandations actuelles restent donc valides : traitement symptomatique par paracétamol, spray nasal décongestionnant et inhalation de vapeurs humides, sans antibiotique à ce stade.
On appelle rhume des foins, l’allergie au pollen des arbres, des plantes herbacées, des graminées et de certains champignons. Cette allergie est saisonnière et revient chaque année. Elle apparaît le plus souvent entre 8 et 20 ans et a tendance à diminuer avec l’âge. Les enfants et les adolescents sont donc les plus touchés.
Le rhume est une infection bénigne aiguë très fréquente qui affecte la muqueuse nasale (paroi interne du nez). Cette muqueuse sécrète un liquide dont le rôle est d’humidifier en permanence l’air inspiré et de lutter contre les agents infectieux. Lorsque cette muqueuse est irritée, elle gonfle et augmente sa sécrétion habituelle de liquide, de sorte que le nez « coule »...
Le rhume est une infection virale qui occasionne principalement de l’écoulement et de la congestion nasale, des éternuements, des maux de gorge, de la toux et parfois une légère fièvre. La meilleure prévention contre le rhume est le lavage des mains. Se reposer et boire beaucoup de liquide, voilà le meilleur traitement pour le rhume. Toutefois, vous devriez consulter un médecin si vous souffrez d’une maladie chronique, ou encore si vos symptômes sont sévères.
Qu’est-ce qu’un médicament en vente libre ? Quels sont les principaux médicaments en vente libre ? Les sirops contre la toux. Les décongestionnants. Les antihistaminiques. Les gouttes nasales ou les vaporisateurs nasaux. Les analgésiques et les médicaments pour soulager la fièvre. Les produits de santé naturels. Devrais-je utiliser des médicaments en vente libre lorsque mon enfant a le rhume ? Que dois-je faire si mon enfant a le rhume ?
Des inquiétudes ont été exprimées quant à l’innocuité des produits contre la toux et le rhume offerts en vente libre (non prescrits) pour les enfants. Santé Canada publie à l’intention des consommateurs des recommandations sur l’usage approprié de ces produits, y compris des médicaments et des produits de santé naturels, en particulier chez les enfants de moins de deux (2) ans. Santé Canada a été informé d’effets indésirables menaçant le pronostic vital - incluant des surdoses accidentelles - qui ont été associés à l’usage de ces produits chez les enfants de moins de deux ans.
Si vous souffrez d’allergies, votre organisme réagit à des substances qui sont inoffensives pour la plupart des gens. Ces substances se nomment allergènes. Parfois, on emploie l’expression rhume ou fièvre des foins pour décrire une réaction à des allergènes dans l’air. C’est la réaction de votre organisme aux allergènes qui vous donne des symptômes
• Pourquoi les enfants attrapent si souvent le rhume ? • Est-ce seulement un rhume ou quelque chose de plus grave ? • Comment se répand le rhume • Quand appeler un médecin • Le traitement des rhumes : Ce que peuvent faire les parents • Ce que peuvent faire les parents pour éviter les rhumes
La rhinopharyngite est une affection commune, exprimant l’adaptation de l’enfant à son milieu. Outre les thérapeutiques strictement médicales, le respect de simples règles d’hygiène est un traitement d’appoint essentiel, utile dans la prévention des complications comme de la maladie elle-même.
Les antibiotiques sont parmi les médicaments les plus prescrits et les plus consom¬més en France. Ils sont souvent d’un usage inapproprié – notamment pour infection aiguë des voies aériennes supérieures – et, de ce fait , problématiques en termes de santé publique (résistance bactérienne) et de maîtrise des dépenses de santé. A partir des données d’activité d’un panel de généralistes français en 2001, nous montrons qu’une consultation sur deux pour rhinopharyngite aiguë donne lieu à un traitement par antibiothérapie. Dans la plupart des cas, les caractéristiques cli¬niques des patients déterminent le recours à l’antibiothérapie mais ne suffisent pas à le justifier, selon les recommandations de pratiques médicales élaborées notam¬ment par l’AFSSAPS
Afin de limiter la survenue d’effets indésirables et l’émergence de plus en plus fréquente de résistances bactériennes, la prescription des antibiotiques doit être réservée aux seules situations cliniques où leur efficacité a été démontrée. Pour l’élaboration de ces recommandations en matière d’antibiothérapie, sont pris en compte les données les plus récentes d’épidémiologie microbienne et le spectre des antibiotiques. Ainsi, est-il possible que certains antibiotiques ayant l’AMM ne soient pas recommandés dans ce texte.
« Mon pays,c’est l’hiver »,disait le poète.La saison froide ramène avec elle son cortège d’enfants au nez qui coule.Comment différencier le rhume banal de la rhinosinusite bactérienne ? Quelle est la place de l’imagerie dans le diagnostic ? L’antibiothérapie est-elle toujours nécessaire ?
L’écoulement nasal ou rhinorrhée acqueuse, symptôme banal en ORL revêt toujours une valeur sémiologique qu’il soit isolé ou associé à d’autres symptômes comme une obstruction nasale, des éternuements, une rhinorrhée purulente ou des épistaxis.(saignements de nez)
Une difficulté à avaler peut avoir plusieurs causes, dont une infection, une sécheresse de la bouche ou encore une allergie. Elle peut être accompagnée de douleur. Dans la plupart des cas, il s’agit alors d’une irritation locale due à une infection virale ou bactérienne. Lorsqu’il n’y a pas de douleur, diverses raisons peuvent expliquer la difficulté à avaler. Selon la cause, la difficulté à avaler peut être ressentie au niveau de la gorge ou au milieu de la poitrine. Cette difficulté à avaler peut être plus importante avec la nourriture solide que liquide, ou le contraire. Une diminution de la production de salive peut causer une difficulté à avaler. Habituellement, dans cette situation, la sécheresse de la bouche est plus incommodante que la difficulté à avaler.
Les troubles de la déglutition et les problèmes nutritionnels qui en résultent sont fréquemment sous-estimés et donc insuffisamment investigués. La déglutition constitue un processus très complexe, dont le dysfonctionnement peut entraîner une malnutrition, voire une cachexie, et qui compromet la qualité de vie. L’origine du dysfonctionnement est neurogène dans plus de 50% des cas.
Les troubles de la déglutition sont fréquents chez le sujet âgé et accompagnent souvent une pathologie organique. Ils peuvent rapidement représenter une menace vitale : fausses routes, pneumopathie d’inhalation, dénutrition, déshydratation. Leur diagnostic est difficile et repose sur l’anamnèse et l’examen clinique associés aux examens paracliniques. Leur prise en charge est globale et pluridisciplinaire laissant peu de place aux traitements médicamenteux ou chirurgicaux.
Dans l’otite moyenne aiguë OMA chez l’enfant de 6 mois à 12 ans, une approche d’observation et de traitement symptomatique durant 48 heures suivie, au besoin, d’une antibiothérapie selon l’évolution est efficace et comporte moins d’effets secondaires qu’une antibiothérapie immédiate.
L’otite externe, une inflammation de la peau du conduit auditif externe, est la cause la plus fréquente de consultation ORL dans le monde. Elle peut être causée par une infection bactérienne, mycosique ou virale. Dans plusieurs cas, des facteurs causals anatomiques ou, plus fréquemment, provoqués par inadvertance par le patient lui-même peuvent être identifiés. Ce sont en général des épisodes uniques, faciles à traiter avec des médicaments topiques et d’évolution rapide. Des rares cas évoluent vers deux formes moins typiques, d’otite externe chronique et d’otite externe nécrosante. Dans ces cas, il est important de connaître le terrain de base. Il pourrait s’agir d’une allergie, d’un eczéma ou d’une immunodépression pour la première ou d’un diabète pour la deuxième.
L’otite moyenne est une infection suppurative de l’oreille moyenne. Dans la plupart des cas, elle est secondaire aumauvais fonctionnement des trompes d’Eustache qui entrave le drainage normal de l’oreille moyenne des sécrétions du nez et de la gorge, ce qui cause l’accumulation de liquide et le développement de bactéries et des virus.
Les otites chez les enfants sont causées la plupart du temps par une infection de l’oreille moyenne (otite moyenne), une petite cavité de la grosseur d’un pois située directement à l’arrière du tympan. Les parents n’ont pas à s’inquiéter si leur enfant est aux prises avec ce type d’affection douloureuse, parce qu’elle ne provoque que très rarement de graves problèmes de santé et est très fréquente chez les enfants. En fait, deux enfants sur trois souffriront au moins une fois d’une otite avant leur 3e anniversaire.
L’otite moyenne n’est pas seulement l’une des maladies les plus fréquentes en pédiatrie, mais aussi l’indication la plus fréquente, pour la prescription d’une antibiothérapie en pratique ambulatoire1.L’augmentation du nombre d’otites mises en évidence, ainsi que l’émergence de plus en plus importante de résistances aux antibiotiques durant les dernières années a provoqué une remise en question fondamentale de la prescription d’antibiotiques lors d’otite moyenne, de la prévention de complications, du choix de l’antibiotique et de la durée du traitement. Une mise à jour du traitement de l’otite moyenne est proposée en se fondant sur des recherches récentes et sur l’analyse des informations correspondantes. Comme nous le démontrerons, cette prise en charge insiste sur la différence entre l’otite moyenne aiguë d’une part et le catarrhe tubaire d’autre part, et met en évidence les options et limites du traitement de première intention de l’otite moyenne aiguë par la seule analgésie, et du suivi de son évolution spontanée.
L’otite moyenne est l’infection de l’enfance contre laquelle on prescrit le plus d’antibiotiques. On s’interroge pourtant sur le traitement idéal de l’otite moyenne aiguë (OMA), et les avis sont partagés au sein du corps médical quant à plusieurs notions fondamentales. Le présent guide porte sur plusieurs points controversés au sujet du traitement antimicrobien de l’OMA et présente un avis consensuel à l’égard de chacun d’eux. Il convient de souligner qu’il reste beaucoup à apprendre sur la prise en charge de ce problème courant de l’enfance et que les recherches en cours imposeront peut-être la révision de ces avis dans un avenir rapproché. Ces recommandations doivent donc être perçues comme provisoires et tributaires de l’état actuel des connaissances.
Le neurinome est une tumeur bénigne, non cancéreuse. Les risques évolutifs de cette tumeur sont liés à sa situation profonde entre l’os du rocher où se situe l’oreille, d’une part, le cerveau et le cervelet, d’autre part. Surdité et troubles de l’équilibre sont les principales conséquences initiales de la tumeur ; à moyen ou à long termes peuvent apparaître des signes liés à la compression du cerveau ou d’autres nerfs, principalement le nerf trijumeau (sensibilité de la face) et le nerf facial (mobilité du visage). Compte-tenu de ces menaces, l’intervention chirurgicale vous est proposée. Le but de l’intervention est de retirer la tumeur dans sa totalité, tout en préservant l’ensemble des structures cérébrales et les nerfs au contact de la tumeur.
Tumeur bénigne des nerfs périphériques, crâniens et rachidiens, souvent confondue avec le neurofibrome. Les neurinomes sont formés par les cellules qui produisent la gaine de myéline (de Schwann) entourant les fibres nerveuses. Ils se développent sur n’importe quel axe nerveux mais surtout dans le crâne au niveau du nerf vestibulaire (intervenant dans l’équilibre), à l’étage rachidien, près de la moelle épinière (où ils intéressent les racines dorsales et se répartissent de façon harmonieuse aux différents niveaux) et sur les troncs nerveux périphériques.
Un certain nombre de personnes (environ 10 sur un million) apprennent par leur médecin la présence d’une petite grosseur dans leur oreille interne qui s’étend peut-être à l’intérieur du cerveau et qui est probablement une tumeur bénigne (non-cancéreuse) appelée un neurinome de l’acoustique :
"Les vertiges sont, avec les céphalées, les maux de dos et la fatigue, parmi les motifs de consultation les plus fréquents en pratique. Cet article a pour but de définir l’approche clinique de ces plaintes et les moyens à la disposition du clinicien afin de déterminer l’origine des symptômes et les signaux d’alarme suggérant une pathologie centrale méritant une référence précoce en milieu spécialisé."
Le vertige est une erreur de perception, donnant l’impression de déplacement des objets environnants par rapport au corps ou inversement, de rotation de la personne sur elle-même. Lorsqu’on ressent un vertige, on se dit « Ça tourne, tout bouge ! » Les étourdissements sont une sensation interne de malaise ou d’instabilité. Lorsqu’on ressent un étourdissement, on se dit surtout « Je me sens faible, j’ai peur de ne pas tenir debout ! »
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un vertige lié à une position particulière de la tête. Vous ressentez un violent vertige rotatoire, très angoissant, pour une position donnée de la tête, en général toujours la même. C’est le plus souvent lors d’un mouvement de tête fait au lit que se déclenche le vertige, mais il peut aussi apparaître pour un mouvement de tête vers le haut. La durée du vertige est brève, environ 30 secondes, et il se reproduit lorsque vous ramenez votre tête dans la position initiale. Au cours de l’examen, le médecin a pu reproduire ce vertige en mobilisant votre tête et votre corps (manœuvre d’Hallpike).
Le vertige paroxystique positionnel bénin est le vertige le plus fréquent en ORL, il atteint un tiers des patients vertigineux. Ce vertige vrai, rotatoire, bref (20 secondes en moyenne) est déclenché par l’orientation de la tête selon un certain plan. Typiquement, le patient allongé dans son lit constate qu’il déclenche un grand vertige en se tournant d’un côté, et le reproduit en se remettant sur le dos, mais pas en se tournant de l’autre côté. En position debout, d’autres mouvements peuvent aussi déclencher ce vertige, par exemple regarder en l’air ou se pencher.
En Belgique francophone, 5 000 personnes souffrent de la maladie de Ménière, une maladie de l’oreille interne qui occasionne des vertiges, des acouphènes et des pertes d’audition.Décrite pour la première fois par le docteur français Prosper Ménière en 1861, le syndrome ou maladie de Ménière est une maladie de l’oreille interne caractérisée par 3 grands symptômes : des vertiges (accompagnés ou non de vomissements et de nausées) ; des bourdonnements d’oreilles (ou acouphènes) et des pertes d’audition. Ces symptômes peuvent ne pas apparaître tous en même temps. Les crises, dont la périodicité et la longueur sont fortement variables, peuvent dans les cas extrêmes, devenir presque permanentes.
La maladie de Menière est caractérisée par l’association d’une surdité de perception, d’acouphènes et de vertiges, évoluant par crises. Sur le plan anatomopathologique, un hydrops endolymphatique (augmentation de volume du compartiment endolymphatique) est observé.
En première intention, et en particulier en crise # L’interrogatoire doit faire préciser : l’illusion de mouvement ;la notion de crise(s) antérieure(s) ;l’existence de symptômes auditifs (acouphènes, hypoacousie) ;d’éventuels antécédents otologiques (chirurgicaux, traumatiques, infectieux). # L’examen clinique doit rechercher : le nystagmus qui objective l’atteinte vestibulaire, il faut noter le côté de la secousse rapide ; la présence de signes neurologiques. # L’examen otoscopique recherche une pathologie de l’oreille moyenne.
La dysphonie est le symptôme dominant et le signe d’appel de toute atteinte organique ou fonctionnelle du larynx. Elle réalise un enrouement durable, variant dans son intensité et sans tendance à la guérison spontanée. Elle correspond à une modification de la voix portant sur son timbre ou son intensité.
Cet ouvrage présente les travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective, pour répondre à la demande de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) concernant la voix et ses troubles chez les enseignants
La dysphonie ou enrouement désigne une altération de la voix d’origine laryngée. Considérée comme un symptôme banal sans gravité, elle est souvent négligée tout au moins au début. En réalité, c’est peut-être le premier et le plus important des signes cliniques d’un cancer du larynx.
"L’allergie est une réaction excessive de notre organisme vis-à-vis de substances qu’il considère, à tort, comme nocives : les allergènes. Les allergènes sont les substances déclenchant l’allergie et les troubles qui y sont associés. Les allergènes sont issus de plantes, de poils d’animaux, d’acariens, de moisissures, d’aliments ou sont des substances d’origine professionnelle..."
Ronfler n’est pas synonyme d’apnée du sommeil. Il est vrai que les personnes qui font de l’apnée du sommeil ont tendance à ronfler fortement, mais il y a une grande différence entre ces deux phénomènes.
Le Syndrome d’Apnée du Sommeil est une pathologie souvent méconnue et pourtant fréquente. Par le danger qu’il fait courir au patient sur le plan cardio-respiratoire et par ses répercussions neuro-psychiatriques, sociales et professionnelles, c’est un syndrome qu’il faut savoir reconnaître et traiter à temps.
Le ronflement chronique ne doit plus être traité comme un phénomène normal, un objet de dérision ou la cause assez fréquente d’une mésentente conjugale. Il s’agit en réalité d’une asphyxie chronique, d’autant plus sévère que le bruit émis est plus intense, et dont les conséquences physio-pathologiques multiples paraissent si évidentes que ce symptôme pourtant bien banal doit maintenant être considéré comme une véritable maladie.
Cette page a pour but de montrer comment nous abordons pratiquement le problème posé par les apnées du sommeil. Il s’agit d’une prise en charge pluridsciplinaire faisant appel à tous les membres de l’équipe soignante : Le médecin du sommeil, les infirmiers techniciens du sommeil, la diététicienne du service, l’avis du pneumologue
Certaines observations suggèrent que l’acouphène augmente en période de stress. Dans cet article, les travaux de notre laboratoire portant sur la relation entre le stress et les acouphènes sont décrits. Nous avons observé un lien entre le stress et les acouphènes, mais la nature de ce lien exige d’être approfondie.
La sensation d’entendre des bruits fictifs ou anormaux dans une seule oreille ou les deux est un problème courant. Ces sons, appelés acouphènes ou tinnitus, peuvent prendre diverses formes. Par exemple, certaines personnes entendront un bourdonnement (aigu ou grave), tandis que d’autres se plaindront de sonnerie, de grondement ou de sifflement. Ces sons peuvent être continus ou intermittents et parfois suivre le rythme des battements du cœur. Les acouphènes sont davantage fréquents lorsque les gens vieillissent.
Ce terme désigne des bruits qui sont entendus “ dans l’oreille ” ou “ dans la tête ” sans que ces sons existent dans l’environnement. Ce phénomène est très commun puisqu’il affecte environ 15% de la population générale à un moment ou l’autre de la vie. Dans 95% des cas, les acouphènes ne sont pas graves. Ils signalent l’existence d’une anomalie éventuellement très légère, à un niveau quelconque du système auditif, oreilles, voies auditives ou centres. Ils peuvent survenir brutalement ou progressivement, de manière isolée ou en relation avec une pathologie, le plus souvent liée au système auditif. Très souvent ces bruits apparaissent suite à un traumatisme acoustique ou à une baisse de l’audition. Celle liée au vieillissement de l’oreille ou presbyacousie explique la grande fréquence d’apparition de l’acouphène aux environs de la cinquantaine.
Entendez-vous des bruits sans pouvoir identifier leur source dans votre environnement ? Si oui, vous souffrez peut-être d’acouphènes. Ce problème semble concerner 10 à 17% de la population générale à travers le monde. En appliquant à notre pays les résultats d’une récente étude allemande, on estime à 2 340 000 le nombre de porteurs d’acouphènes en France, à 1 670 000 celui des acouphènes agressifs et à 300 000 celui des acouphènes insupportables. De plus, environ 200 000 nouveaux cas par an seraient à déplorer.
L’acouphène est une sensation auditive perçue par la personne elle-même et ce, sans stimulation extérieure. Les sons entendus peuvent être de différentes natures : bourdonnements, sillements, pulsations, etc.
lundi 25 juin 2012 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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