Chirurgie viscéraleSpécialités |
Le développement de la chirurgie bariatrique ambulatoire concerne encore peu les procédures « complexes » telles que la sleeve gastrectomy ou le bypass gastrique alors qu’elle est devenue la norme pour l’anneau gastrique. Bien que sleeve et bypass soient des interventions pratiquées depuis de longues années par laparoscopie et très standardisées la pratique habituelle repose sur une hospitalisation de deux à trois jours. ...
L’objectif de ce travail est d’évaluer les éléments d’appréciation en vue de la prise en charge d’un patient en chirurgie ambulatoire afin de garantir sa sortie le soir même de l’intervention sans risque surajouté. Les éléments abordés dans la littérature ont été évalués et reconsidérés à la lumière des pratiques françaises actuelles avec l’aide des experts du terrain. Le but est de fournir aux professionnels de santé les éléments-clés et les questions à soulever pour les aider à définir les modalités de prise en chargedu patient en considérant le besoin en soins et en hébergement. La décision du mode de prise en charge est une décision médicale, partagée avec le patient, et est basée sur le triptyque patient-acte-structure.
Ce guide décrit de manière opérationnelle toutes les étapes clés d’un projet de développement de la chirurgie ambulatoire, depuis le cadrage du projet jusqu’à sa mise en œuvre et à la pérennisation des actions. Il propose des méthodes et des exemples d’organisations issus du retour d’expérience des 20 établissements ; il donne également des pistes pour convaincre et embarquer les acteurs.
En raison : de l’augmentation du nombre des cholécystectomies et d’une variabilité géographique non expliquées ; de données récentes de la littérature sur la fréquence des plaies biliaires et leur impact sur la survie des patients ; la Haute Autorité de santé, la Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive, le Conseil National Professionnel d’Hépato-Gastroentérologie et le Collège de Médecine Générale souhaitent rappeler les points suivants concernant la pertinence des cholécystectomies
Le diagnostic de l’appendicite est fréquent mais il reste difficile en raison du polymorphisme des symptômes, de l’absence de parallélisme anatomo-clinique et du caractère imprévisible de son évolution. Le risque principal d’une appendicite est l’évolution vers la perforation puis la péritonite généralisée qui met en jeu le pronostic vital : la mortalité est de 0,1% dans les formes non compliquées, elle est de 1,5 à 5% en cas de perforation appendiculaire. Le pronostic est directement lié à la précocité du diagnostic et du traitement.
La chirurgie ambulatoire reste insuffisamment développée – seulement 4 opérations chirurgicales sur 10 sont effectuées en ambulatoire contre 8 sur 10 aux Etats-Unis – et mal connue en France. Dans la continuité de leur engagement conclu en décembre 2011, la HAS et l’ANAP publient ce jour un socle de connaissances sur la chirurgie ambulatoire. Cet état des lieux a un triple objectif : mettre à disposition des professionnels de santé un état des données publiées sur la chirurgie ambulatoire, informer les acteurs de santé des enjeux et des données relatives à la chirurgie ambulatoire et favoriser la construction des prochains outils destinés aux professionnels de santé.
Depuis la conférence de consensus sur la lithiase vésiculaire de 1991, les techniques chirurgicales sous coelioscopie se sont développées et de nouveaux moyens diagnostiques sont apparus. Il est donc nécessaire d’actualiser les recommandations pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique des malades atteints de lithiase vésiculaire et d’établir des recommandations sur la prise en charge de la lithiase de la voie biliaire principale
Depuis la conférence de consensus sur la lithiase vésiculaire de 1991, les techniques chirurgicales sous coelioscopie se sont développées et de nouveaux moyens diagnostiques sont apparus. Il est donc nécessaire d’actualiser les recommandations pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique des malades atteints de lithiase vésiculaire et d’établir des recommandations sur la prise en charge de la lithiase de la voie biliaire principale. Quatre questions seront abordées :
Les recommandations européennes (1) et françaises (2) indiquent que la cure des hernies de l’aine doit être prise en charge en ambulatoire dans la plupart des cas. Le chemin clinique précise, pour une pathologie donnée, toutes les étapes de la prise en charge ; il permet de : déterminer les objectifs des différentes étapes pour le praticien, le patient et l’Etablissement coordonner les activités des différents acteurs identifier les maillons faibles
L’obésité est une maladie chronique. Elle peut, en particulier lorsqu’elle est sévère ou massive, entraîner des difficultés dans la vie de tous les jours. Elle peut égalementmenacer la santé et provoquer des maladies comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le syndrome d’apnées du sommeil… La chirurgie de l’obésité aide à perdre du poids durablement et à contrôler ces maladies. Néanmoins, se faire opérer est une décision importante et nécessite une bonne préparation.
Ces recommandations ont été élaborées à la demande du ministère de la Santé, de la Société française et francophone de chirurgie de l’obésité et du Collège de la HAS qui a défini, en 2008, l’obésité comme un des axes prioritaires de travail. La chirurgie de l’obésité, dite bariatrique, s’est beaucoup développée en France où plus de 300 équipes la pratiquent aujourd’hui (...) Mais une étude réalisée par la Caisse nationale d’assurance maladie en 2002-2003 a montré notamment que la prise en charge et le bilan préopératoire des patients sont hétérogènes d’une équipe à l’autre.
La pancréatite aiguë (PA) est une affection parfois grave, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire impliquant gastro-entérologues, chirurgiens, réanimateurs, anesthésistes, radiologues, urgentistes et biologistes. Chaque étape de sa prise en charge (diagnostic positif, choix des examens d’imagerie, diagnostic étiologique, appréciation de la gravité, place de l’antibiothérapie prophylactique, conduite à tenir devant la nécrose stérile ou infectée) est l’objet de controverses. Sur de nombreux points de litige, des études, souvent randomisées, sont maintenant disponibles. Il paraissait opportun d’essayer de dégager un consensus sur les pratiques recommandables en matière de prise en charge de la PA.
L’article explique et compare les différents traitements de la pancréatite aiguë. Généralement, une pancréatite aiguë sévère requiert une prise en charge dans une unité de soins intensifs médicaux. Une intervention chirurgicale est indiquée en cas de nécrose infectée ou de complications sévères. Le rôle des antiprotéases et des antagonistes des cytokines reste controversé.
La pancréatite aiguë est une inflammation aiguë du pancréas qui a de nombreuses causes. L’incidence varie entre 5 et 50 pour 100 000 habitants avec une moyenne à 30 pour 100 000 chez l’homme et de 20 pour 100 000 habitants chez la femme. Il existe deux formes de pancréatite aiguë : la pancréatite aiguë bénigne, dite oedémateuse, et la pancréatite aiguë nécrosante, potentiellement grave. La migration d’un calcul biliaire dans le cholédoque ou une consommation chronique et prolongée d’alcool, représentent au total 80 % des causes. ]
Le diagnostic positif de la pancréatite aiguë associe au moins deux facteurs caractéristiques : douleur abdominale évocatrice et/ou élévation des enzymes pancréatiques et/ou examens morphologiques (...) En 2009, la HAS préconise de ne plus doser l’amylasémie, seule la lipasémie doit être dosée pour le diagnostic biologique de la pancréatite aiguë
On appelle appendicite une inflammation soudaine ou un gonflement de l’appendice. L’appendice est une structure en forme de tube qui part de l’endroit où le gros intestin (le colon) commence. Il est de la taille d’un crayon et est généralement long d’environ 7 cm (4 pouces). Pendant de nombreuses années, les scientifiques n’étaient pas certains de la fonction de l’appendice dans le corps. Maintenant, nous savons qu’il aide à la fabrication des immunoglobulines
Méthodes diagnostiques.
La lithiase biliaire est habituellement cholestérolique. Elle atteint environ 25% de la population après 50 ans et surtout la femme. Elle est asymptomatique dans 80 à 90% des cas. Elle se manifeste sinon par une colique hépatique. Elle peut se compliquer d’une cholecystite aiguë ou d’un syndrome de migration avec angiocholite voire pancréatite aiguë biliaire. La cholecystectomie n’est proposée qu’en cas de deux crises de colique hépatique ou de complication. Le traitement endoscopique par CPRE avec sphincterotomie endoscopique doit être réalisé si le patient est âgé ou contre indiqué ou à distance d’une cholecystectomie.
Cette affection fréquente correspond à une anomalie de la paroi musculaire abdominale, dont le mécanisme est le suivant : Chez le fœtus de sexe masculin, le testicule est un organe qui se forme à l’intérieur de la cavité abdominale. Au cours de la vie fœtale, le testicule va subir une migration : il quitte l’abdomen, pour descendre dans la bourse. Pour cela, il traverse la paroi abdominale au niveau de la région inguinale, passe par dessus le pubis, et descend dans le scrotum (Vous avez sans doute d’ailleurs entendu parler d’enfants dont les testicules " ne sont pas descendus "). L’orifice par lequel est passé le testicule s’appelle l’orifice inguinal. Il est situé au dessus du pubis, au niveau de l’aine. Il ne se ferme jamais complètement, car bien évidemment c’est par cet orifice que passent l’artère et les veines du testicule, ainsi que le canal déférent, qui emmène les spermatozoïdes depuis le testicule jusqu’à la prostate.
Une étude prospective multicentrique a été entreprise pour évaluer la durée d’arrêt de travail effectif après cure de hernie inguinale.
L’évaluation économique documente le coût, le coût-efficacité et la qualité de vie de la coeliochirurgie cas par rapport à la chirurgie ouverte avec ou sans prothèse dans le cadre du traitement de la hernie inguinale. Sont documentés le coût de l’intervention, la durée d’hospitalisation, la reprise de l’activité professionnelle et la qualité de vie postopératoire. Aucun des travaux analysés intègre les coûts indirects et les coûts à long terme liés aux récidives, qui sont des éléments importants de décision.
Hernie inguinale, hydrocèle et kyste du cordon sont des malformations fréquentes de l’enfant, liées à une anomalie de la fermeture du canal péritonéovaginal. Le testicule se forme en région lombaire. Il traverse le canal inguinal au septième mois de grossesse pour atteindre la bourse. Il suit dans cette migration le canal péritonéovaginal (CPV), ce dernier s’oblitère ensuite pour former le ligament de Cloquet. Chez la fille, il existe un canal analogue, le canal de Nuck, qui s’oblitère également.
Il s’agit de l’issue, à travers un orifice naturel de la paroi abdominale, d’une partie du contenu de l’abdomen (frange de graisse, intestin ...). Cet orifice naturel qui laisse passer les éléments qui vont au- ou qui viennent - du testicule (chez l’homme) a en fait une conformation de chenal tracé en chicane dans l’épaisseur de trois muscles. La hernie apparaît lorsque l’effet de chenal en chicane s’efface. La pression intra-abdominale, très élevée au cours des efforts, souffle alors le péritoine, écarte les muscles les uns des autres. L’orifice herniaire est alors constitué, la hernie persistera, se reproduira indéfiniment (à part quelques exceptions de l’enfance).
L’appendicite est une infection de l’appendice. Selon l’American Academy of Family Physicians, elle touche 7 pour cent des Américains et est la principale cause de chirurgie d’urgence chez les enfants. Ce sont les jeunes entre 11 et 20 ans qui sont le plus souvent touchés. Les enfants des familles où il y a déjà eu des cas d’appendicite, notamment les garçons, courent plus de risques de souffrir d’une appendicite. Par ailleurs, la plupart des cas se manifestent à l’hiver, entre les mois d’octobre et mai.
L’appendice est un petit organe creux, de forme allongée, situé dans le ventre, en bas et à droite. Cet organe est rattaché à l’intestin, avec lequel il communique. On ne connaît pas sa fonction, et rien de grave ne se produit quand on l’enlève. L’appendicite est une inflammation de cet organe. Elle peut survenir à tout âge, mais on la retrouve surtout entre 10 ans et 30 ans. On estime qu’environ 1 personne sur 13 souffrira de l’appendicite au cours de sa vie, soit environ 7,5 % de la population.
L’appendice est un organe lymphoïde, équivalent d’un ganglion, appendu (d’où son nom) à la base de la partie droite du gros intestin (ou colon). Il peut s’infecter, généralement du fait d’une obstruction, donnant lieu à une appendicite aiguë. Elle se traduit souvent par l’association d’une fièvre et de douleurs de la partie droite et basse du ventre. Assez fréquemment, les signes sont peu nets, rendant le diagnostic parfois difficile. D’autant que nous ne disposons toujours pas d’examens (radio, échographie, analyses sanguines) qui permettraient d’affirmer que l’appendice est sain, ou au contraire malade. Chaque cas est donc particulier et votre médecin a pu vous expliquer le vôtre. Toutes les appendicites doivent être opérées : I’opération est le seul traitement qui s’oppose, avec certitude, à la diffusion de l’infection.
L’appréciation clinique par un chirurgien expérimenté reste l’approche diagnostique la plus importante. L’imagerie par échographie ou tomographie computérisée peut contribuer de manière significative au diagnostic dans certaines situations peu claires. Même avec l’aide d’une imagerie complémentaire, 5% des appendicectomies sont effectuées sans signe d’inflammation à l’examen histopathologique. Aucun avantage évident de la laparoscopie n’a pu être définitivement démontré dans le traitement de l’appendicite.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, les éléments qui, lorsqu’ils sont associés, permettent de surseoir à l’appendicectomie sont :
l’absence de réaction pariétale à la palpation abdominale, l’absence de température supérieure ou égale à 38°, l’absence d’hyperleucocytose supérieure à 10 000 éléments/mL.
Un nouvel examen clinique, à domicile ou en hospitalisation, est souhaitable dans les 6 à 12 heures suivantes. Si des médicaments ont été prescrits (antispasmodiques, antalgiques), ils ne doivent pas être renouvelés avant un nouvel examen clinique effectué au terme de leur délai d’efficacité thérapeutique. Devant une douleur aiguë de la fosse iliaque droite, l’antibiothérapie n’a pas à être utilisée comme test thérapeutique.
vendredi 13 mars 2015 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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