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Début de l’épidémie confirmé
Le seuil épidémique a été franchi en semaine 3 et 4, confirmant le début de l’épidémie grippale.
Ensemble de la métropole touchée
Toutes les régions observent une augmentation des consultations pour syndromes grippaux.
Majorité des virus grippaux A(H3N2) en France et en Europe
Ces virus grippaux sont connus pour provoquer des complications chez les personnes à risque.
Couverture vaccinale des populations à risque insuffisante et efficacité du vaccin à évaluer
Les virus B et A(H1N1) circulant sont identiques à la souche vaccinale ce qui n’est pas le cas pour la souche A(H3N2). Le vaccin reste le meilleur outil de prévention même si son efficacité contre A(H3N2) n’est probablement pas optimale.
Mortalité supérieure aux valeurs attendues
Cet excès de mortalité toutes causes touche essentiellement les personnes de 85 ans et plus. La part attribuable à la grippe dans ces décès n’est pas connue.
Les personnes âgées, particulièrement celles vivant en collectivité, présentent une vulnérabilité aux infections respiratoires aiguës basses qui s’explique notamment par une fragilité et des facteurs de sensibilité dus à l’âge. Les infections respiratoires basses constituent la première cause de mortalité d’origine infectieuse en établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Les infections en collectivité de personnes âgées, notamment en EHPAD, se situent à mi-chemin entre l’infection communautaire et l’infection nosocomiale.
La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme. Quels en sont les symptômes ? Comment se propage-t-elle ? Quelles sont les recherches en cours ? Le virus Ebola est un virus mortel très contagieux. Quels sont les symptômes ? Après 2 à 21 jours d’incubation, la maladie se manifeste par des symptômes non spécifiques à cette maladie : fièvre, fatigue, douleurs musculaires et articulaires. Il évolue ensuite vers une phase caractérisée par des signes gastro-intestinaux (diarrhées sanglantes et vomissements), des signes respiratoires et parfois neurologiques. Dans 40 à 80% des cas, l’évolution est fatale.
Les allergies aux bêta-lactamines, en particulier la pénicilline, sont liées à une susceptibilité génétique qui modifie la reconnaissance de l’antibiotique par les cellules immunitaires. Cette découverte ouvre la voie à la recherche de marqueurs génétiques de prédiction et à l’utilisation d’antibiotiques adaptés chez les personnes allergiques aux pénicillines.
La Division santé-voyage et santé liée à la migration surveille, vérifie, formule et diffuse de l’information et des recommandations sur la santé associée aux voyages internationaux afin de protéger la santé de la population canadienne et de soutenir les professionnels de la santé dans leur travail.
Nouveaux conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola en Sierra Leone
Nouveaux conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola en Libéria
Nouveaux conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola en Guinée
Mise à jour des conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola au Nigéria
Mise à jour des conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola au Sénégal
Mise à jour des conseils de santé aux voyageurs : Maladie à virus Ebola en République démocratique du Congo
Une épidémie de maladie à virus EBOLA touche actuellement l’Afrique de l’Ouest. La propagation du virus Ebola dans toute l’Afrique de l’Ouest est préoccupante. Le foyer actuel s’est étendu au point de devenir le plus important jamais enregistré, des cas et des décès ayant été rapportés en Guinée, au Liberia, à la Sierra Leone et au Nigeria. Des chiffres mis à jour sont publiés à l’adresse suivante : http://www.who.int/csr/don/fr/.
L’Ile-de-France est en première ligne vis-à-vis du risque de fièvre Ebola dans notre pays car c’est le point d’entrée de la plupart des voyageurs aériens et la densité de sa population est un facteur de risque dans les infections inter humaines. L’URPS médecins libéraux d’Ile-de-France met à la disposition des professionnels et des patients d’Ile-de-France toutes les informations pratiques et utiles, officiellement validées, sur cette épidémie.
La maladie à virus Ebola débute après 2 à 21 jours d’incubation (en moyenne 8 jours) par des signes cliniques peu spécifiques (fièvre élevée ≥ 38°C, myalgies, céphalées, pharyngite). D’autres signes apparaissent ensuite rapidement : vomissements, diarrhée, éruption, conjonctivite. Dans les formes sévères surviennent : des signes neurologiques d’encéphalite (troubles de conscience, agitation, convulsion) et des signes hémorragiques.Le numéro vert Ebola 0800 13 00 00
En situation d’épidémie dans une zone géographique identifiée (jusqu’à ce jour toutes les épidémies ont eu lieu en Afrique), le risque de survenue, en France, d’un cas importé maladie à virus Ebola devenant symptomatique dans les 3 semaines qui suivent le retour est jugé faible mais ne peut être totalement exclu. L’existence d’une épidémie dans une zone géographique identifiée ne doit pas faire oublier que d’autres pathologies infectieuses fébriles peuvent se déclarer au retour avec une probabilité supérieure à celle de la maladie à virus Ebola.
Depuis début 2014, des cas de fièvre hémorragique à virus Ebola (FHV Ebola) sont rapportés dans trois pays d’Afrique de l’ouest. Le virus Ébola se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage par transmission interhumaine, notamment les fluides biologiques, avec une forte létalité. En l’absence de traitement spécifique ou de vaccin, le respect de mesures de protection est le seul moyen de prévenir l’infection
La commission de la transparence a estimé que SOVALDI apportait un service médical rendu (SMR) important dans l’indication de l’AMM (« en association à d’autres médicaments dans le trai- tement de l’hépatite C chronique de l’adulte »). Elle a aussi estimé qu’il apportait une amélioration du service médical rendu importante (ASMR II) dans la prise en charge des patients adultes infec- tés par un VHC, à l’exception des patients naïfs de traitement antiviral infectés par un VHC de gé- notype 3 chez lesquels l’apport thérapeutique est modéré (ASMR III)
La bilharziose (ou schistosomiase) est une maladie provoquée par un ver parasite présent dans certaines eaux douces, essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales. L’infection humaine se produit lors d’un contact de la peau avec des eaux douces infestées, au cours d’activités agricoles, domestiques ou de loisir. La bilharziose, maladie parasitaire la plus répandue après le paludisme, tuerait chaque année près de 300 000 personnes dans le monde. Il existe toutefois un traitement efficace et bien toléré
La présente instruction actualise les mesures à mettre en oeuvre dans le but de limiter le risque de circulation des virus du chikungunya et de la dengue en métropole
Selon les données du Réseau des GROG – semaine 5 (du lundi 27 janvier au dimanche 2 février 2014) :
Le zona est une pathologie fréquente qui touche particulièrement les personnes à l’âge adulte. Le risque de survenue et de persistance des douleurs post-zostériennes (DPZ) est fortement lié à l’âge et aux comorbidités ayant comme conséquence un important « fardeau » chez les personnes âgées altérant considérablement la qualité de vie. Le vaccin Zostavax®, vaccin vivant atténué, dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne.
Entre janvier 2008 et mai 2012, plus de 22 000 cas de rougeole ont été déclarés en France. L’incidence la plus élevée a été observée chez les enfants de moins de un an, et plus de 50 % des cas ont été déclarés chez de jeunes adultes. Près de 5 000 patients ont été hospitalisés, dont 1 023 atteints de pneumonie, 27 d’encéphalite/myélite ; 10 patients sont décédés. Cette situation résulte d’une couverture vaccinale insuffisante, hétérogène, avec constitution progressive d’un réservoir de sujets réceptifs permettant la circulation du virus. Si la couverture avec deux doses de vaccin a augmenté pour les enfants, améliorer celle des jeunes adultes demeure un objectif majeur pour éliminer la maladie et, en particulier, pour pouvoir protéger les populations vulnérables ne pouvant être vaccinées (enfants de moins d’un an, patients immunodéprimés, femmes enceintes).
C’est un outil de référence pour toute intervention de santé publique à la suite de la déclaration d’un cas de maladie de Lyme. Il a été produit à l’intention des professionnels qui interviennent auprès de la personne potentiellement exposée à cette bactérie et des professionnels des directions de santé publique qui soutiennent les intervenants de première ligne du réseau de la santé.
Ce dépliant à destination des professionnels de santé traite des maladies transmises par les moustiques du genre "Aedes albopictus", responsables de la dengue et du chikungunya. Introduit en France métropolitaine en 2004 dans les Alpes-Maritimes, le moustique vecteur de la transmission de ces maladies - classiquement tropicales - , est présent dans 5 régions (17 départements) en mai 2013, et sa zone d’implantation est constante. Le document indique les signes cliniques, la conduite à tenir en cas de suspicion (le signalement et déclaration obligatoire sont indispensables à la prévéntion), le traitement et la prise en charge thérapeutique. Il renvoie pour plus d’information à différents dossiers, infographies et recommandations émanant du ministère en charge de la santé, de l’InVS, du Haut Conseil de la santé publique ainsi que de diverses sociétés savantes.
130 ans après la découverte de l’agent pathogène responsable de la maladie par Robert Koch, 8,7 millions de personnes dans le monde contractent encore la tuberculose (TB) chaque année, parmi lesquelles environ 600 personnes en Suisse. Chez nous, dans une situation de résistance normale, les malades de la TB peuvent être guéris à l’aide d’un traitement standard. Les 1 à 2% de patients résistants à deux médicaments ou plus doivent être pris en charge en collaboration avec des centres spécialisés.
La présente circulaire actualise les mesures à mettre en oeuvre dans le but de limiter le risque de circulation des virus du chikungunya et de la dengue en métropole"
Est considéré comme un cas possible toute personne ayant voyagé ou séjourné dans les pays listés ci-dessous (1), qui, au cours des 10 jours après son retour, a présenté des signes cliniques et/ou radiologiques de détresse respiratoire aigüe (SDRA) ou d’infection du parenchyme pulmonaire, avec une fièvre ≥38°C et de la toux, sans autre étiologie identifiée pouvant expliquer la pathologie. Pour les personnes immunodéprimées ou présentant une pathologie chronique, il faut considérer également la survenue d’un syndrome fébrile avec diarrhée et/ou tableau clinique sévère. Si vous êtes en présence d’un cas suspect lors de vos consultations, il vous est recommandé de mettre en place toutes les mesures de protection, en particulier, si cela est possible, d’isoler le patient. De plus, il est recommandé de ne pas adresser le patient directement au SAU mais de prendre contact systématiquement avec le SAMU-Centre 15 pour assurer la prise en charge et le transport dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire et pour une hospitalisation directe en service spécialisé.
(1) Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie, Territoires palestiniens occupés, Yémen.
Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, s’est rendue à l’institut de veille sanitaire ce dimanche 12 mai, après la confirmation d’un second cas d’infection au nouveau coronavirus (NCoV) en France. Après s’être entretenue avec les équipes d’épidémiologistes mobilisées pour identifier les personnes ayant été en contact avec ce deuxième malade, elle a détaillé le dispositif national d’investigation épidémiologique mis en place.
A la suite de la confirmation d’un premier cas de nouveau coronavirus (NCoV), hospitalisé à Valenciennes puis à Douai puis au CHRU de Lille, l’enquête épidémiologique a permis d’identifier 124 personnes ayant été en contact avec le malade (entourage et contacts en milieu hospitalier). Deux d’entre elles étaient en cours d’investigation, il s’agit :
Mise à jour : 7 mai 2013 Ces renseignements nécessitent une interprétation avertie et sont principalement destinés aux travailleurs de la santé et aux employeurs du secteur de la santé dans tous les établissements.
En septembre 2012, un nouveau coronavirus a été identifié chez deux patients présentant des pneumonies sévères et résidant en Arabie Saoudite et au Qatar. Suite à cette découverte, une surveillance a été mise en place sous la coordination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) afin de détecter d’autres cas éventuels (OMS : http://www.who.int/csr/disease/coro... - ECDC : http://www.ecdc.europa.eu/EN/HEALTH...). En France, cette surveillance a été mise en place par l’Institut de veille sanitaire.
Qu’est-ce que la dengue ?
La dengue ou « grippe tropicale » est l’arbovirose (virus transmis par des moustiques ou des tiques comme la fièvre jaune, le chikungunya, etc.…) la plus répandue dans le monde. C’est une maladie due à un virus transmis par la piqûre d’un moustique du genre Aedes, qui est le plus souvent bénigne. Toutefois, elle peut présenter des formes graves, on parle alors de dengue hémorragique, de dengue sévère ou de dengue avec état de choc.
L’émergence du virus A(H7N9), jusqu’alors inconnu chez l’homme, parallèlement à la poursuite de la circulation endémique des virus A(H5N1) en Asie du Sud-est et en Egypte justifient d’envisager une prise en charge spécifique des éventuels cas avec la mise en place de mesures restrictives décrites dans cet avis du Haut Conseil de la santé publique.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé des cas humains d’un virus de la grippe aviaire identifié comme A(H7N9) dans la République populaire de Chine. À ce jour, les cas ont été identifiés dans les municipalités de Beijing et de Shanghai et dans les provinces d’Anhui, de Henan, de Jiangsu, de Shandong et de Zhejiang. D’autres cas sont attendus. Pour obtenir les dernières mises à jour sur le virus grippal A(H7N9), y compris le nombre total de cas et de décès, consultez [le site web d’Alerte et action au niveau mondial de l’Organisation mondiale de la Santé->http://www.who.int/csr/don/en/index.html (en anglais seulement).
Mise à jour : 26 April 2013
L’infection urinaire non compliquée est une cause fréquente de consultation chez le médecin de premier recours et un motif important de prescriptions d’antibiotiques empiriques. Le développement de résistances aux antibiotiques dans la communauté explique certains échecs de traitement avec des molécules largement utilisées comme les quinolones ou le co-trimoxazole. Cet article décrit l’épidémiologie de la résistance aux antibiotiques des germes impliqués dans les infections urinaires simples et ses conséquences concernant les recommandations de traitements empiriques récemment révisées.
Botulisme * Campylobacter * Choléra * Fièvres typhoides et paratyphoides * Gastro - entérites aiguës virales * Listériose * Maladie de Creutzfeldt-Jakob * Salmonelloses non typhiques * Syndrome hémolytique et urémique * Toxi-infections alimentaires collectives
La gale humaine est due à un arthropode, acarien, dénommé Sarcoptes scabiei. var. hominis. Il s’agit d’une maladie infectieuse contagieuse, d’expression dermatologique.
L’incidence de cette maladie a augmentée en France de 10 % depuis 2002. Cette estimation d’incidence est semblable à celle observée dans la plupart des autres pays occidentaux.
La syphilis est une Infection Sexuellement Transmissible (IST) présente partout dans le monde et touchant particulièrement l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud. On peut être infecté pendant des années avant que la maladie n’entraîne des complications parfois mortelles. Traitée à temps, elle se soigne pourtant très bien : c’est pourquoi le dépistage est essentiel.
Maladie infectieuse due à une bactérie, la scarlatine se transmet par voie aérienne, ou encore par contact direct ou indirect. Cette affection provoque une forte fièvre, une inflammation de la gorge (angine) et une éruption cutanée. Elle touche surtout les enfants scolarisés de 5 à 10 ans pendant l’hiver, et rarement, les adultes.
Les antiviraux (inhibiteurs de la neuraminidase) ont une efficacité démontrée en traitement curatif sur la réduction du risque d’hospitalisation dans les cas de grippes saisonnières touchant des personnes à risque de complications. Toutefois, il existe un risque d’acquisition de résistance et des données récentes incitent à une utilisation raisonnée de ces antiviraux.En période de circulation des virus de la grippe saisonnière, le HCSP recommande donc une utilisation ciblée des antiviraux en population générale et dans les collectivités de personnes à risque aussi bien en traitement curatif qu’en traitement post-exposition.
L’équipe du Dr. Béatrice Riteau (Université Claude Bernard Lyon 1/INRA) de l’unité VirPath de l’Université Claude Bernard Lyon 1 dirigée par le Pr. Bruno Lina vient de montrer l’action thérapeutique d’une molécule maitrisant les effets délétères de la réponse immunitaire et de l’inflammation dans le poumon suite à une infection par le virus de la grippe. Cette molécule cible directement les cellules de l’hôte infecté, et non le virus, ce qui permet à l’organisme de se défendre efficacement sans encourager la sélection de virus résistants à ce type de traitement.
Depuis plus de dix ans, tant au niveau français qu’européen, de nombreuses actions ont été entreprises pour lutter contre le développement des résistances aux antibiotiques. En France, sous l’égide du ministère de la Santé, un troisième plan pluriannuel vient d’être mis en place pour la période 2011-2016. Dans un contexte qui se caractérise par le développement des situations d’impasse thérapeutique, ce nouveau plan vise à une juste utilisation des antibiotiques, en s’articulant autour de trois axes stratégiques : 1°améliorer l’efficacité de la prise en charge des patients 2°préserver l’efficacité des antibiotiques 3° promouvoir la recherche.
Ces documents visent à améliorer la prise en charge urgente des infections, et à diminuer les utilisations inutiles ou inappropriées des antibiotiques en donnant des éléments simples d’orientation diagnostique et de décision thérapeutique. Ils comportent :
La légionellose est une maladie respiratoire provoquée par des bactéries du genre Legionella présentes naturellement dans les milieux aquatiques naturels ou artificiels. Elle est transmise par inhalation de micro-gouttelettes d’eau contaminée diffusées en aérosols. Elle se manifeste sous deux formes cliniques : la maladie du légionnaire et la fièvre de Pontiac. En raison du caractère bénin et de la rareté du diagnostic de la fièvre de Pontiac, seule la maladie du légionnaire est abordée dans le présent dossier et correspond au terme légionellose.
Selon l’OMS, plus de 40 % de la population mondiale est exposée aujourd’hui à la dengue. En 2010, les premiers cas autochtones sont apparus en métropole. Plusieurs axes de recherche sont développés, visant à la fois à limiter l’expansion du moustique Aedes à travers le monde et développer un vaccin contre le virus de la dengue.
L’herpès génital est une maladie virale touchant les parties sexuelles et avoisinantes. Elle est très contagieuse et sexuellement transmissible. Après la première phase d’infection, le virus s’installe dans l’organisme et s’y « endort ». Il se manifeste ensuite lors de poussées d’herpès. L’herpès génital est une infection virale sexuellement transmissible et récidivante : elle peut ressurgir plusieurs fois chez la même personne.
L’humanité a toujours connu des catastrophes sanitaires. Mais la science médicale a aussi fait beaucoup de progrès pour les endiguer. Pour autant la concentration de populations souvent déshéritées ou déplacées vivant dans un état d’hygiène précaire, l’essor du transport aérien et du commerce maritime, les modes d’élevages intensifs, les modifications dans l’usage des sols, l’apparition de nouveaux vecteurs de transmission des maladies du fait du changement climatique créent des conditions idéales pour l’irruption brutale d’épidémies ignorant les frontières.
L’incidence globale des infections invasives à méningocoque (IIM), dans la population générale en France, est d’environ 1/100 000 habitants. Les risques d’IIM parmi les contacts familiaux et les contacts en collectivité (crèche, maternelle, milieu scolaire) d’un cas d’IIM sont très élevés ce qui justifie la mise en route d’une prophylaxie chez les sujets contacts.
Les symptômes de l’hépatite C et les effets secondaires des médicaments utilisés pour la traiter peuvent provoquer des malaises chez les personnes touchées. Certains des symptômes et effets secondaires du traitement sont parfois même invalidants en ce sens que leur manifestation physique ou psychologique exerce un impact négatif sur la vie quotidienne.
La France fait actuellement face à une épidémie de rougeole. La rougeole est une infection virale très contagieuse qui touche aussi bien les enfants en bas âge que les adolescents et les jeunes adultes. Elle peut être responsable de complications graves (pneumonies, surdité, encéphalites) et parfois de décès. La vaccination est aujourd’hui la seule protection individuelle efficace contre la rougeole.
Nora Berra, Secrétaire d’Etat à la Santé a annoncé, en présence du Dr BISMUTH, Directrice des assurés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM-TS), de Jean-Yves GRALL, Directeur général de la Santé, et de Françoise WEBER, Directrice de l’Institut national de veille sanitaire, le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière organisée chaque année, à l’approche de l‘hiver.
La vaccination a réduit l’incidence de pneumonie bactérienne chez les enfants vaccinés, mais la pneumonie demeure courante chez les enfants en santé. À moins que ce soit tout à fait irréalisable, il faudrait effectuer une radiographie pulmonaire pour confirmer le diagnostic de pneumonie. Des facteurs comme l’âge, les signes vitaux et d’autres mesures de gravité de la maladie sont essentiels dans la décision d’hospitaliser ou non un patient. Puisque le Streptococcus pneumoniae continue d’être la principale cause de pneumonie bactérienne chez les enfants, la prescription d’amoxicilline ou d’ampicilline pendant sept à dix jours constitue le principal traitement empirique d’une forme non sévère de la pneumonie. Si on n’observe pas d’amélioration, il faut envisager des complications (empyème ou abcès pulmonaire). Il n’est pas recommandé de procéder à une radiographie pulmonaire systématique à la fin du traitement, à moins d’une indication clinique.
La maladie de Lyme est une grave infection causée par la bactérie Borrelia burgdorferi, qui se transmet par la morsure de tiques à pattes noires. L’Agence de la santé publique du Canada (Agence), en partenariat avec les autorités provinciales et territoriales de la santé publique, mène des activités de surveillance de la maladie de Lyme au Canada ; des études démontrent que l’incidence de cette maladie est à la hausse au pays. Des tiques porteuses de la bactérie se trouvent dans plusieurs des régions du sud du Canada et de nouveaux secteurs à risque apparaissent dans certaines régions du sud du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.
— Le nombre de cas déclarés de légionellose a augmenté de 28% en France en 2010 (1.540 cas) par rapport à l’année précédente, venant interrompre la baisse constante amorcée en 2005, selon les dernières données publiées mardi par l’Institut de veille sanitaire (InVS). "L’augmentation du nombre de cas reste difficile à interpréter à ce jour", indiquent les auteurs de l’article dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), précisant que des études complémentaires sont en cours.
Quelle est l’origine des cas de SHU signalés notamment dans le Nord-Pas-De -Calais ?
Les cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) signalés le 14 juin dans le Nord Pas de Calais sont dus à une infection à Escherichia coli (E. coli) producteur de shigatoxines. On peut retrouver ces bactéries sous diverses appellations : STEC (Escherichia coli produisant des shigatoxines) ou VTEC (Escherichia coli produisant des verotoxines).
Près d’un demi-million de personnes en France vivent avec une hépatite chronique B ou C et la moitié d’entre elles ne le savent pas. Dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé estimait en 2009 à quelque deux milliards les personnes ayant été en contact avec le VHB, dont près de 350 millions vivent avec une hépatite chronique, et à environ 600 000 celles qui en meurent chaque année ; le nombre de porteurs chroniques du VHC était estimé entre 130 et 170 millions. Les hépatites virales B et C représentent donc un problème de santé publique universel et demeurent insuffisamment dépistées et traitées, même en France malgré la mise en place de plusieurs plans de lutte successifs depuis près de deux décennies.
Les STEC (aussi désignés E. coli enterohémorragique EHEC) sont responsables de manifestations cliniques variées : diarrhée banale ou sanglante pouvant évoluer dans 5 à 8 % des cas, principalement chez le jeune l’enfant, vers une complication grave le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le réservoir principal des STEC est le tube digestif des ruminants. L’homme se contamine principalement par la consommation d’aliments contaminés, par contact avec une personne infectée ou par contact avec des animaux contaminés ou l’environnement contaminé par les matières fécales de ces animaux. Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers au lait cru et les végétaux consommés crus .
Recommander la meilleure stratégie de tests biologiques pour le dépistage de l’hépatite B et de l’hépatite C permettant de déterminer le statut immunitaire de la personne à risque par rapport à l’infection par les virus VHB ou VHC et de proposer la bonne prise en charge médicale suite à l’annonce du résultat du dépistage.
« Nous sommes face à une recrudescence préoccupante de la rougeole » indique ce jour Nora BERRA, Secrétaire d’Etat chargée de la Santé. En effet, alors qu’en 2006 et 2007, une quarantaine de cas annuels était déclarée en France, l’épidémie s’est intensifiée pour atteindre 1544 cas en 2009 et 5021 cas en 2010. 3400 nouveaux cas ont déjà été détectés sur les deux premiers mois de l’année 2011.
En métropole, • Poursuite de l’épidémie de grippe • Virus A(H1N1)v majoritaire dans les prélèvements depuis la semaine 52/2010 • Augmentation du nombre de cas graves admis en réanimation, essentiellement liés au virus A(H1N1)V
Le seuil épidémique vient d’être franchi, selon le dernier bilan des réseaux de surveillance, mais les Français boudent le vaccin. Comment inciter les Français à risque à se faire vacciner contre la grippe alors que l’épidémie arrive en Europe et dans notre pays ? Un an après le fiasco de la campagne vaccinale contre le virus pandémique H1N1, la mission s’avère délicate pour les autorités sanitaires. Sur les 12,5 millions de personnes invitées à se faire vacciner gratuitement contre la grippe saisonnière depuis le 24 septembre (plus de 65 ans, malades chroniques, professionnels de santé), beaucoup traînent des pieds. À peine 5,5 millions sont allées faire l’injection, selon les dernières données de l’Assurance-maladie, soit 15 % de moins que les années précédentes. Les chiffres de vente des vaccins reflètent cette tendance à la baisse.
L’Organisation mondiale de la Santé a approuvé aujourd’hui un test novateur pour le diagnostic de la tuberculose, particulièrement intéressant dans les pays les plus touchés par cette maladie. Ce test pourrait révolutionner les soins et la lutte antituberculeuse en permettant un diagnostic exact pour de nombreux patients en 100 minutes environ, alors qu’avec les tests actuels il faut parfois jusqu’à trois mois pour obtenir les résultats.
Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.
Je suis grippé(e) et le médecin qui m’a examiné(e), m’a conseillé de rester à domicile. Je dois bien suivre ses recommandations et ses prescriptions. JE RESTE CHEZ MOI ET JE M’ISOLE DES PERSONNES DE MON ENTOURAGE. Cette mesure d’isolement doit être mise en place dès le début des symptômes pour éviter la propagation de la grippe au sein de la population et dans mon entourage. Si j’ai la grippe, je suis contagieux(se) dès les premiers symptômes et pendant environ 7 jours. Je me repose. Je bois régulièrement (eau, jus, soupe…).
Le choléra est une maladie diarrhéique épidémique, strictement humaine, due à des bactéries appartenant aux sérogroupes O1 et O139 de l’espèce Vibrio cholerae, un bacille isolé en 1883 par Koch en Egypte. Vibrio cholerae sérogroupe O1, biotype El Tor, est répandu sur toute la planète, qui subit actuellement la 7° pandémie de choléra.
L’Agence de la santé publique du Canada recommande aux Canadiens d’éviter les voyages non essentiels à Haïti par suite de l’important séisme du 12 janvier 2010. Le 21 octobre 2010, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a annoncé officiellement une épidémie de choléra à Haïti. Le présent avis offre une mise à jour sur les mesures de prudence liées au tremblement de terre et de nouveaux renseignements au sujet de l’épidémie de choléra à Haïti.
Quelle est l’importance du problème en Suisse ? Quels sont les sujets qui se contaminent ? Comment la maladie se manifeste-t-elle ? Que peut faire le patient pour retarder le développement de la cirrhose ? Chez qui faut-il faire un bilan ? Qui faut-il traiter ? Avec quoi traiter et pendant combien de temps ? Comment gérer les effets indésirables du traitement ? Comment le succès thérapeutique peut-il être amélioré dans l’avenir ? Que faire lorsque le premier traitement de l’infection à VHC a échoué ?
La présence de la bactérie Listeria monocytogenes à un taux important a été mise en évidence dans le cadre d’un contrôle officiel chez un producteur sur du carpaccio de saumon, de saumon fumé et de saumon mariné. Ces produits, dont les dates limites de consommation vont jusqu’au 13 octobre 2010, ont été commercialisés sur le territoire national en magasins ou servis en restauration commerciale, notamment dans les enseignes Léon de Bruxelles, Disneyland Paris et pizza Pino, à partir du 20 septembre. Les lots de ces produits ont fait l’objet d’un retrait et d’un rappel du marché ainsi que d’une information des consommateurs par affichettes dès le 5 octobre,
Les points clés au 08/10/2010
La tuberculose est un fléau ancien et quelque peu oublié dans les pays développés. Mais la survenue de souches multirésistantes et la levée de l’obligation vaccinale par le BCG en France ont créé un regain d’intérêt pour cette maladie infectieuse qui n’a jamais disparu. En 2007, pour appuyer sa décision de suspension de l’obligation vaccinale et redynamiser la lutte anti tuberculeuse, la ministre de la santé a annoncé un programme national, en cohérence avec l’objectif 38 de la loi de santé publique de 2004.
Recommandations vaccinales pour la grippe saisonnière 2010-20114
Dans les départements où le moustique Aèdes albopictus est présent, un dispositif de signalement des cas suspects et de confirmation biologique a été mis en place. Outre une vigilance accrue au niveau des Alpes-Maritimes, la conduite à tenir en cas de suspicion de cas de dengue ou de chikungunya demeure inchangée. Les outils de signalement et de prélèvement des cas suspects de dengue ou de chikungunya sont disponibles sur le site de l’Institut de veille sanitaire au lien suivant (rubrique « signalement des cas suspects de dengue dans les départements métropolitains avec implantation du moustique vecteur »)
Un deuxième cas autochtone de dengue en France métropolitaine a été confirmé le 18 septembre 2010 à Nice (Alpes-Maritimes). Il s’agit, pour l’instant, de cas situés dans une zone géographique bien circonscrite. Néanmoins, les services de l’Etat sont mobilisés afin de prévenir la dissémination du virus, qui seule pourrait être à l’origine d’une épidémie. Deux des patients, confirmés biologiquement, sont guéris et en bonne santé, une dizaine d’autres sont en attente des résultats biologiques. Les autorités sanitaires ont demandé aux personnes qui pensent être atteintes par le virus de se signaler rapidement auprès de leur médecin traitant.
BOSTON (Etats-Unis) — L’émergence dans le sous-continent indien d’un pathogène résistant aux antibiotiques et qui s’est déjà propagé à la surface du globe est une bombe à retardement requérant une mobilisation immédiate des autorités sanitaires, insistent des infectiologues. "Il y a urgence à mettre en place un système de surveillance international dans les prochains mois et à tester tous les patients hospitalisés" dans le plus grand nombre de pays possible, explique lundi le Dr Patrice Nordmann, de l’Hôpital Bicêtre (près de Paris). "Ces mesures ont déjà été décidées en France et sont très sérieusement envisagées au Japon, à Singapour et en Chine", rappelle-t-il, lors d’un entretien avec l’AFP.
On reconnaît de plus en plus que la résistance aux antimicrobiens – la capacité des micro-organismes à trouver des moyens d’échapper à l’action des médicaments utilisés pour traiter les infections qu’ils provoquent – est un problème mondial de santé publique, susceptible d’entraver la lutte contre de nombreuses maladies infectieuses.
Les infections à gonocoques sont en hausse depuis plusieurs années en France et celle-ci a été de "52%" entre 2008 et 2009, a indiqué jeudi l ?Institut de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué. Selon les résultats fournis à l’InVS par deux réseaux spécialisés dans la surveillance de ces infections (Renago et RésIST), l’augmentation observée depuis plusieurs années s’est poursuivie entre 2008 et 2009 (+52%), indique l’institut.
During January-June 2010, three Enterobacteriaceae isolates carrying a newly described resistance mechanism, the New Delhi metallo-beta-lactamase (NDM-1), were identified from three U.S. states at the CDC antimicrobial susceptibility laboratory. This is the first report of NDM-1 in the United States, and the first report of metallo-beta-lactamase carriage among Enterobacteriaceae in the United States. These isolates, which include an Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, and Enterobacter cloacae, carry blaNDM-1, which confers resistance to all beta-lactam agents except aztreonam (a monobactam antimicrobial) ; all three isolates were aztreonam resistant, presumably by a different mechanism. In the United Kingdom, where these organisms are increasingly common, carriage of Enterobacteriaceae containing blaNDM-1 has been closely linked to receipt of medical care in India and Pakistan. All three U.S. isolates were from patients who received recent medical care in India.
Le NDM-1 inquiète la communauté scientifique. Cette bactérie semble résister à tous les antibiotiques. Le NDM-1, dont on ne connaît pas encore entièrement le fonctionnement, avait été identifié pour la première fois en 2009 chez un patient suédois qui avait été hospitalisé en Inde. L’étude publiée mercredi dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases, faisant état de 37 cas, interpelle le monde médical.
Le diagnostic de borréliose de Lyme se pose devant des symptômes particuliers, le plus souvent articulaires, cutanés ou neurologiques, d’une grande variété, déclarés dans un contexte épidémiologique favorable à une contamination par une tique. Les examens complémentaires biologiques sont souvent utiles, voire nécessaires au diagnostic. Ils sont généralement décidés en concertation avec le spécialiste. Le traitement repose sur l’antibiothérapie dont le but est d’enrayer la progression de la maladie, d’obtenir la guérison et, parfois, de confirmer le diagnostic présumé.
L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) collabore avec les provinces, les autorités sanitaires et d’autres spécialistes à divers projets de recherche visant à délimiter et à surveiller l’aire de répartition des tiques vectrices de la bactérie Borrelia burgdorferi, agent de la maladie de Lyme. Au Canada, la tique à pattes noires (Ixodes scapularis, également connue sous le nom de tique du cerf) et la tique occidentale à pattes noires (Ixodes pacificus) sont les deux espèces incriminées dans la transmission de la maladie de Lyme et d’autres agents pathogènes moins communs.
Qu’est-ce que l’hépatite B ?
L’hépatite B est une maladie du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Elle peut être prévenue par un vaccin. Le VHB est environ 100 fois plus contagieux que le VIH. Dans les 6 mois suivant l’infection, environ 90 % des adultes élimineront le virus d’eux-mêmes (hépatite B aiguë) et fabriqueront des anticorps qui les protégeront à vie. Par contre, les 10 % restants sont incapables d’éliminer le virus et deviendront des porteurs chroniques (c.-à-d. ces personnes ont une infection chronique et restent contagieuses). L’hépatite B chronique peut toutefois être traitée.
Les évènements indésirables liés à la vaccination antiamarile sont généralement bénins. Mais on peut observer parfois des réactions d’hypersensibilité aux composants du vaccin, de même que des manifestations systémiques. Ces dernières sont extrêmement rares et peu documentées. Les atteintes systémiques peuvent être d’ordre neurologique, hépatique, rénal ou hémorragique.
Le diagnostic de borréliose de Lyme se pose devant des symptômes particuliers, le plus souvent articulaires, cutanés ou neurologiques, d’une grande variété, déclarés dans un contexte épidémiologique favorable à une contamination par une tique. Les examens complémentaires biologiques sont souvent utiles, voire nécessaires au diagnostic. Ils sont généralement décidés en concertation avec le spécialiste. Le traitement repose sur l’antibiothérapie dont le but est d’enrayer la progression de la maladie, d’obtenir la guérison et, parfois, de confirmer le diagnostic présumé.
Dans certaines régions du monde, un tuberculeux sur quatre développe une forme de la maladie contre laquelle les traitements médicamenteux types sont désormais impuissants. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ainsi, 28% de toutes les personnes récemment diagnostiquées comme étant atteintes de tuberculose dans une région du nord-ouest de la Russie présentaient une forme multirésistante de la maladie (tuberculose MR) en 2008. Il s’agit du pourcentage le plus élevé dont l’OMS ait jamais eu connaissance. Avant cela, le niveau record de 22% avait été relevé en 2007 dans la ville de Bakou en Azerbaïdjan.
Mode de transmission et histoire naturelle de la maladie
Symptômes et diagnostic
Traitement
Prévention et vaccination
Epidémiologie de la tuberculose
Les scientifiques viennent de remporter une victoire capitale dans leur combat contre la malaria (paludisme). Selon une étude publiée dans Nature Genetics, une équipe internationale de chercheurs a utilisé la génomique pour décoder le génome de Plasmodium falciparum – la souche de malaria la plus résistante aux médicaments et responsable de la majorité des décès dus à cette maladie. Cette découverte pourrait déboucher sur la mise au point d’outils pharmaceutiques avancés pour combattre cette maladie et empêcher le développement de résistances aux médicaments parmi les 250 millions de personnes infectées chaque année par le parasite de la malaria.
En 2008, on estimait qu’il y avait environ 9,4 millions de cas de tuberculose dans le monde, dont 1,4 million de cas liés au VIH. Cette maladie a fait 1,8 million de morts, dont 0,52 million chez des patients positifs pour le VIH. La même année, on estimait qu’il y avait 0,5 million de cas de tuberculose multirésistante.(tuberculose MR), c’est-à-dire d’une forme de la maladie causée par des souches résistantes à au moins 2 des principaux médi- caments de première intention, l’isoniazide et la rifampicine, et que cette tuberculose MR a fait ≥0,15 million de morts.
Les infections ostéo-articulaires sont des pathologies graves susceptibles d’entraîner un handicap très lourd et parfois de mettre en jeu le pronostic vital.Leur prise en charge requiert une coordination complexe entre différentes spécialités médicales et chirurgicales ainsi qu’un plateau technique adapté (blocs opératoires, laboratoires spécialisés, service d’imagerie...).
Pour la semaine n°9 du 1er au 7 mars 2010, d’après le réseau Sentinelles (http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb), l’incidence nationale de la diarrhée aiguë ayant conduit à une consultation de médecin généraliste était de 340 cas pour 100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique (230 cas pour 100 000 habitants) pour la dixième semaine consécutive cette saison (Figure 1). Le réseau Sentinelles estime que 2 672 000 personnes ont consulté pour gastro-entérite en 10 semaines. Seize régions étaient au-dessus du seuil national au 7 mars 2010.
Pour la plupart des Canadiens, le risque de développer la tuberculose est minime. Toutefois, on rapporte annuellement quelque 1 600 nouveaux cas de tuberculose au Canada. Il importe donc de connaître les symptômes de la maladie et de savoir comment réduire les risques.
Depuis l’arrêt de commercialisation du vaccin BCG avec applicateur multipuncture (Monovax®) en décembre 2005, le vaccin est aujourd’hui administré uniquement par voie intradermique (BCG SSI®). Ce changement de pratique a coïncidé avec une augmentation du nombre de réactions indésirables graves, notamment l’observation plus fréquente d’abcès locaux. Un plan national de gestion des risques (PGR) a été mis en place afin de minimiser le risque de survenue de ces manifestations indésirables.
La tuberculose tue près 2 millions de personnes chaque année dans le monde. L’épidémie de sida et l’émergence de bacilles multirésistants aux antibiotiques contribue à aggraver l’impact de cette maladie, considérée par l’Organisation mondiale de la santé comme responsable d’une épidémie mondiale de plus en plus dangereuse et comme une urgence sanitaire au niveau planétaire. L’O.M.S. estime qu’entre 2000 et 2020, près d’un milliard de personnes seront nouvellement infectées et que 200 millions d’entre elles développeront la maladie, dont 35 millions mourront de tuberculose si aucune amélioration n’est apportée dans le contrôle de cette infection.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie de nouvelles directives pour le traitement du paludisme et le premier guide qui ait jamais existé pour se procurer des médicaments antipaludiques sûrs et efficaces. Ces dernières années, un nouveau type de traitement, les associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine (ACT), ont transformé le traitement du paludisme mais, si ces médicaments ne sont pas employés correctement, ils pourraient perdre leur efficacité.
Depuis le premier rapport faisant état d’un virus de la grippe pandémique A (H1N1) 2009 résistant à l’oseltamivir, en juin 2009, >200 cas ont été signalés dans le monde. Le présent article a pour but de faire brièvement le point sur les cas d’infection par un virus de la grippe pandémique A (H1N1) 2009 résistant à l’oseltamivir depuis le premier compte-rendu publié dans le Relevé épidémiologique hebdo- madaire, en octobre 2009.
La circulation du virus A (H1N1) 2009 est faible et peut être considérée comme sporadique. ● Le nombre de consultations pour grippe est en dessous du seuil épidémique pour la septième semaine consécutive. ► 44 000 consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A (H1N1) 2009 (données non consolidées) estimées par le Réseau des Grog en semaine 6.
Les oreillons sont une maladie virale aiguë caractérisée par de la fièvre et par une tuméfaction et une sensibilité d’une ou plusieurs glandes salivaires. Au nombre des symptômes figurent la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires et la tuméfaction et la sensibilité des glandes salivaires à l’angle de la mâchoire (glandes parotides). Dans de rares cas, cette infection peut entraîner une méningite, une inflammation des testicules ou des ovaires, une inflammation du pancréas et une perte auditive transitoire ou permanente.
Conformément aux instructions du Président de la République, la campagne de vaccination s’est poursuivie les samedi 19 et dimanche 20 décembre. Le nombre de centres ouverts montre que la mobilisation du dispositif est restée élevée ; compte tenu du début des vacances scolaires, le nombre de personnes vaccinées samedi et dimanche a été moins important que les deux week-ends précédents, tout en restant conséquent.
Environ 60% des patients admis en réanimation pour une grippe A(H1N1)2009 présentent un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), principalement d’origine virale ou lié à une pneumopathie bactérienne secondaire dans environ 30% des cas. Ces patients ont un âge médian de 30 à 45 ans, incluant de jeunes enfants, alors que moins de 10% ont plus de 65 ans. La détresse respiratoire apparaît en 4 jours, est sévère, impose le recours à une ventilation mécanique optimale et a justifié une oxygénation extracorporelle (ECMO) chez environ 10% de ces malades. La mortalité en réanimation est d’environ 15%, mais de 20 à 25% en cas de SDRA. La précocité du traitement antiviral est associée à la survie.
Suite à la progression de la pandémie sur le territoire national, à la circulation active et prépondérante du virus A(H1N1) et à l’augmentation du nombre d’hospitalisations et de formes graves, le ministère de la santé et des sports est amené, sur proposition des experts, à modifier les recommandations de prescription des antiviraux. Ces modifications prennent effet le 10 décembre. Pour faciliter l’accès aux traitements, le positionnement du stock d’Etat dans les pharmacies d’officine est organisé de façon parallèle ce qui permettra à tous les patients d’avoir accès gratuitement aux antiviraux sur prescription médicale. Ce positionnement sera effectif le 21 décembre.
• En semaine 49 (du 30 novembre au 6 décembre 2009), la circulation du virus A (H1N1) 2009 se maintient à un niveau élevé sur l’ensemble du territoire. • Le réseau Sentinelles montre une augmentation des consultations pour grippe clinique. Cette augmentation est moins importante que les semaines précédentes. Pour le Réseau des Grog, l’activité liée à la grippe paraît se stabiliser à un niveau élevé. Pour le réseau SOS Médecins, l’activité diminue légèrement dans la plupart des régions.
Pour vérifier si une maladie respiratoire aiguë d’allure grippale est causée par la grippe A (H1N1), il faut une confirmation de laboratoire obtenue soit par l’isolation du virus dans une culture de tissus, soit par la technique de RT-PCR. Les échantillons les plus pertinents pour l’examen sont les prélèvements d’aspirats ou d’écouvillons naso-pharyngés
En période de pandémie, la saturation du système de soin est vraisemblable. La prise en charge des autres pathologies par l’ensemble des professionnels de santé risque d’être perturbée.
La prise en charge des malades atteints de grippe et de leurs contacts repose sur : la gravité de la maladie ; la disponibilité des traitements ; les moyens de prévention ; le taux d’attaque.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) signale l’identification en France par les Centres nationaux de référence de mutations dans le génome de virus de la grippe A (H1N1) 2009 et retrouvés chez deux patients qui, par la suite, sont décédés. Pour ces deux patients, sans relation entre eux et hospitalisés dans des villes différentes, il s’agit d’une mutation récemment signalée dans d’autres pays européens (Norvège, Danemark…). Cette mutation pourrait augmenter les capacités du virus à atteindre les voies respiratoires basses, et notamment, à atteindre le tissu pulmonaire. Pour un de ces patients, à cette mutation s’ajoute une autre mutation connue pour conférer une résistance à l’oseltamivir. Il s’agit de la première souche résistante en France parmi les 1200 souches analysées à ce jour.
Les faussetés au sujet de l’innocuité des vaccins peuvent entraîner une diminution du nombre de Canadiens qui sont immunisés contre des maladies évitables par vaccination telles que la rougeole, la poliomyélite et les oreillons. Cette situation pourrait engendrer des épidémies de maladies qui sont rares de nos jours dans les pays développés. Grâce à l’utilisation efficace de vaccins pour prévenir la maladie, la plupart des parents de jeunes enfants au Canada aujourd’hui n’ont jamais connu de cas de maladies délétères comme la diphtérie ou la poliomyélite.
Dans le cadre d’une procédure commune à plusieurs Etats-membres, l’Afssaps vient d’accorder une autorisation de mise sur le marché au vaccin grippal pandémique Panenza. Il s’agit d’un vaccin sans adjuvant dont le processus de fabrication est proche de celui d’un vaccin contre la grippe saisonnière... L’Afssaps rappelle que le Haut Conseil pour la Santé Publique a recommandé dans son avis du 7 septembre 2009, l’utilisation de vaccins sans adjuvant chez les enfants âgés de 6 mois à 23 mois, les femmes enceintes et chez certaines personnes immunodéprimées (transplantations d’organes ou de cellules souches hématopoïétiques, maladies autoimmunes graves…).
La légionellose est une forme de pneumopathie grave et parfois mortelle. Elle est provoquée par une bactérie, Legionella pneumophila, et parfois par d’autres espèces de légionelles. Cette bactérie vit naturellement dans l’environnement et prolifère dans les eaux tièdes et les endroits tièdes et humides. Elle est fréquente dans les lacs, les rivières, les ruisseaux, les sources chaudes et divers autres gîtes aquatiques. Elle s’observe également dans le sol et dans le terreau de rempotage.
La pandémie grippale pourra conduire à un nombre important de patients relevant de soins de réanimation par effet direct du virus sur l’organisme, ou par décompensation d’une pathologie chronique préexistante. Compte tenu des formes cliniques connues, la réanimation respiratoire pourra varier d’une assistance ventilatoire relativement simple à la prise en charge d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë avec éventuelle défaillance multiviscérale associée. La durée de séjour en réanimation pourra ainsi varier fortement d’un patient à l’autre, de quelques jours à 2-3 semaines (la médiane de durée de ventilation pour les séries publiées de patients H1N1 est de 10 jours).
Chaque semaine, l’Institut de veille sanitaire (InVS) analyse les données sur l’activité de la grippe A (H1N1) 2009 et publie ses résultats dans un bulletin hebdomadaire qui paraît le mercredi sur le site internet de l’InVS (excepté cette semaine, où la parution est repoussée au jeudi 12 novembre 2009).
L’immunisation est le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre les virus de la grippe, notamment celui de la grippe H1N1. Il est important de faire la distinction entre le mythe et la réalité. Voici quelques‑uns des mythes les plus courants en ce qui a trait aux vaccins, notamment à ceux contre la grippe H1N1 et la grippe saisonnière.
En France métropolitaine
Une nette augmentation des recours aux soins pour grippe clinique en ville, selon le réseau Sentinelles et SOS Médecins, et à l’hôpital (Oscour®), se poursuit en Île-de-France et touche également, de façon moindre, les plus grands centres urbains. Selon les données du réseau des Grog et des Centres nationaux de référence Influenzae, le nombre de consultations pour grippe A (H1N1) 2009 est estimé à 167 000. Le taux de prélèvements positifs est beaucoup plus élevé que les semaines précédentes. Le nombre de signalements de cas hospitalisés en réanimation ou soins intensifs continue à croître. En semaine 43, 76 patients ont été hospitalisés, dont 22 cas graves. Ces éléments confirment l’intensification de l’épidémie de grippe A (H1N1) 2009 sur le territoire métropolitain.
Depuis la parution du dernier protocole provincial d’intervention pour le contrôle de la coqueluche (MSSS, 1999), cette maladie a suscité beaucoup d’intérêt et de controverse dans la communauté scientifique. En janvier 1998, un nouveau vaccin acellulaire plus efficace que le vaccin à cellule entière et ayant moins d’effets indésirables a été introduit au calendrier régulier de vaccination des enfants et depuis 2004, une dose de rappel est administrée aux adolescents. Ces changements ont entraîné une diminution notable de l’incidence de la coqueluche mais ne permettront pas d’éliminer cette maladie.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A(H1N1)v et de l’utilisation par un grand nombre de personnes de traitements antiviraux en cas de pandémie grippale, l’Afssaps met en place et coordonne un programme de surveillance spécifique. Dans ce contexte, l’Afssaps souhaite faciliter la déclaration des évènements indésirables graves susceptibles d’être dus aux vaccins ou aux médicaments antiviraux.
Les gonococcies, infections due à Neisseria gonorrhoeae ou gonocoque, font partie des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) bactériennes. Parmi les infections sexuellement transmissibles, et plus particulièrement les urétrites et cervicites non compliquées, les deux agents infectieux les plus fréquemment retrouvés en France sont Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis, isolément ou en association.
Un traitement antibiotique oral de 3 à 6 jours a la même efficacité clinique et biologique qu’un traitement plus long, y compris en termes de récidives. Chez les femmes âgées souffrant d’une infection urinaire symptomatique simple, un traitement de 3 jours à 6 jours par antibiotique oral a la même efficacité clinique et biologique qu’un traitement plus long.
En période de forte épidémie de grippe saisonnière et de pandémie, une situation de « débordement » est à craindre. La prise en charge des autres pathologies par l’ensemble des professionnels de santé est perturbée.
La prise en charge des malades atteints de grippe et de leurs contacts pourra varier en fonction :
Le Conseil national de l’Ordre des médecins demande aux médecins de se faire vacciner, d’inciter leurs patients à se faire vacciner, et les encourage vivement à être vaccinateurs. _ La participation des médecins aux actions de santé publique est un devoir déontologique
Le recours aux soins en médecine de ville pour grippe clinique et infections respiratoires aiguës est stable. La part du virus A (H1N1) 2009 dans ce recours aux soins reste faible. Du 28 septembre au 4 octobre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles reste stable à 217 cas pour 100 000 habitants et se situe toujours au-dessus du seuil épidémique (102 cas pour 100 000 habitants).
Début septembre 2009, les données publiées sur la gravité clinique de cette grippe justifient-elles des mesures de grande ampleur ? Quelles sont les personnes à risques de complications ?
Le CSS recommande, pour la vaccination contre la grippe saisonnière 2009-2010, que, par ordre décroissant, les groupes de sujets suivants soient prioritaires : * Groupe 1 : les personnes à risque de complications * Groupe 2 : le personnel du secteur de la santé * Groupe 3 : les personnes vivant sous le même toit * toutes les personnes de 50 à 64 ans compris
Pas d’antibiothérapie en cas de bronchite aiguë chez l’adulte sain. L’utilisation des fluoroquinolones en première intention n’est pas recommandée sauf rare exception (ex : l’allergie vraie aux ß-lactamines, légionellose). Ne plus prescrire l’association amoxicilline – acide clavulanique + fluoroquinolone, car celle-ci est moins performante en terme de morbi-mortalité qu’une association bêta-lactamine + macrolide. L’amoxicilline (3 x 1 g par jour) reste le traitement de référence dans les infections à pneumocoque. Réévaluation à 48-72 h : une amélioration clinique significative doit être observée. Les aérosols d’antibiothérapie n’ont pas démontré leur efficacité. Vaccinations anti-grippale et anti-pneumococcique : ne pas l’oublier dans les populations à risque.
Le virus responsable de la grippe A(H1N1)v se transmet par voie aérienne, ou par contact rapproché avec un malade, mais également par contact direct avec les mains ou avec des objets touchés et contaminés par une personne malade. Les mesures d’hygiène habituelles des mains ou l’utilisation de désinfectants pour les mains peuvent jouer un rôle important dans la réduction de la transmission du virus.
Le recours aux soins pour grippe clinique et infections respiratoires aiguës tend à se stabiliser. Du 21 au 29 septembre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles a légèrement augmenté pour atteindre 234 cas pour 100 000 habitants se situant toujours au-dessus du seuil épidémique (96 cas pour 100 000 habitants). L’excès hebdomadaire de consultations pour grippe clinique, est estimé à 130 000 consultations. La proportion d’infections respiratoires aiguës (IRA) parmi les actes médicaux est relativement stable selon le réseau Grog. Les réseaux SOS Médecins et Oscour indiquent une légère baisse de l’activité liée aux syndromes grippaux.
Les vaccins contre la grippe A (H1N1) sont constitués de virions inactivés (fragmentés ou entiers). Certains d’entre eux contiennent un adjuvant. Ces vaccins sont dépourvus de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe A (H1N1) lors d’une vaccination en cours de grossesse. Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande la vaccination des femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et si possible avec un vaccin sans adjuvant. Pour voir les recommandations du HCSP,
La grippe A (H1N1)v de 2009 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par un virus de la grippe A de sous-type H1N1. Ce nouveau virus grippal, contient des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine. Il est différent du virus A (H1N1) responsable de la grippe saisonnière, d’origine humaine.
Le prélèvement naso-pharyngé est nécessaire pour réaliser un diagnostic virologique de grippe. Les analyses virologiques ont pour objectif soit d’adapter la prise en charge thérapeutique pour certains cas, soit de suivre le plus finement possible l’évolution du virus et sa circulation sur le territoire national. De ce fait, le prélèvement naso-pharyngé n’est actuellement recommandé que dans un nombre restreint de situations.
En métropole, la circulation du virus A (H1N1) 2009 se poursuit.
Du 14 au 20 septembre 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique estimée par le Réseau Sentinelles continue d’augmenter à 262 cas pour 100 000 habitants – le seuil épidémique est de 90 cas pour 100 000 habitants. L’excès de consultations pour grippe clinique cette semaine est estimé à 151 000 consultations (nombre de consultations supplémentaires par rapport à la moyenne des années précédentes pour la même semaine).
Ce kit téléchargeable est destiné aux dirigeants de TPE et PME, aux artisans, commerçants et professions libérales. Il contient des conseils pratiques pour éviter la diffusion du virus au sein de l’entreprise ainsi qu’un guide d’accompagnement pour la mise en place d’un plan de continuité de l’activité économique dans une situation de pandémie grippale. Ce kit contient notamment un rappel des "gestes barrière" à adopter pour éviter la contagion, ainsi que des supports de communication directement utilisables au sein de l’entreprise.
La grippe touche chaque hiver de 2 à 7 millions de personnes en France, selon la gravité de l’épidémie. Elle peut entraîner des complications sévères chez les sujets les plus fragiles et demeure la première cause de mortalité par maladie infectieuse chez les personnes âgées. Pour les populations à risque, la vaccination est conseillée et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
La grippe est une infection virale respiratoire aiguë contagieuse due à un ARN virus. Les virus grippaux se répartissent entre différents types : A, B et C. Les virus A et B sont à l’origine des épidémies saisonnières. Les virus A se caractérisent par leurs fréquentes modifications.
Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement au sujet de cette nouvelle maladie, et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
Ces lignes directrices sont publiées par l’Agence de la santé publique du Canada en réponse à l’éclosion du virus de l’influenza H1N1. Ces lignes directrices sont fondées sur les données scientifiques disponibles actuellement et de l’opinion d’experts en santé publique dans le domaine des stratégies de lutte contre les maladies à l’échelle communautaire, des maladies infectieuses, des mesures d’urgence, des communications et de l’éthique ; par conséquent, elles peuvent faire l’objet de révisions et de modifications au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
(...) La relation entre grippe saisonnière et pneumonie acquise en collectivité (PAC) est peu claire,4, 5 mais la PAC a été signalée comme une complication fréquente de la grippe pandémique. Au cours de la pandémie de 1918-1919, on estime qu’une pneumonie bactérienne secondaire est apparue chez 7 à 20% des victimes de la grippe, avec un taux de létalité de 20 à 36%. On pense que les taux d’atteinte par une pneumonie secondaire ont été plus faibles ( 5%) lors des pandémies moins graves du vingtième siècle. (...)
Les soignants, qu’il s’agisse de généralistes, de pédiatres ou d’urgentistes seront en première ligne pour prendre en charge les patients infectés. Plusieurs types de mesures doivent être envisagés : renforcement des mesures d’hygiène, ne pas passer « à côté » des autres pathologies infectieuses en particulier chez l’enfant, prescrire à bon escient en cas de grippe, envisager d’autres mesures complémentaires…
Trois médicaments antiviraux permettent actuellementde traiter les poussées d’herpès génital : l’acyclovir, le famciclovir et le valacyclovir. D’ici de cinq à dix ans, un vaccin pourrait aussi être commercialisé. Le présent article porte sur le traitement de la première poussée et des poussées récurrentes ainsi que le traitement suppresseur par les antiviraux chez les patients adultes immunocompétents, conformément aux Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement
En cohérence avec le dispositif du plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, le ministère du Travail, des Relations Sociales, de la de la Famille, de la Solidarité et de la Ville marque son engagement auprès des parents de 1,2 million de jeunes enfants bénéficiant habituellement d’un mode d’accueil de la petite enfance
Depuis le 30 avril, le ministère de la Santé et des Sports et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ont mis en place un dispositif de communication dont l’objectif consiste à inciter la population à adopter des gestes barrières permettant de limiter la transmission des virus. Afin de favoriser l’appropriation et l’application de ces gestes simples mais à l’efficacité démontrée, une nouvelle campagne d’information débutera le 25 août. L’ensemble des supports de communication sont téléchargeables.
Face à la menace de pandémie grippale du nouveau virus A(tIlNl), le Gouvernement entend mettre en place une réponse sanitaire évolutive exceptionnelle pour la période 2009-2010 (cf. fiche nol). Dans la perspective d’une diffi,rsion de la pandémie en France au cours de I’automne prochain, il a en particulier décidé de préparer une grande campagne de vaccination. Cette solution est apparue la mieux à même de repondre, dans des délais contraints et avec l’effrcacité sanitaire la plus forte possible, aux caractéristiques de ce nouveau virus et aux spécificités de la production de nouveaux vaccins. Cette campagne n’a pas vocation à se renouveler I’an prochain. Dans ce cadre, le Gouvernement a commandé des doses de vaccin, afin d’être en mesure de proposer, si cela s’avérait nécessaire, à l’ensemble de la population une couverture vaccinale contre le nouveau virus.
En métropole, la circulation du virus est avérée mais reste limitée. Du 17 au 23 août 2009, l’incidence des consultations pour grippe clinique reste inférieure au seuil épidémique. Elle est estimée à 45 cas pour 100 000 habitants par le réseau Sentinelles, ce qui correspond à environ 28 000 consultations. Le nombre de patients vus en consultation de médecine de ville pour grippe A (H1N1) 2009 la semaine dernière est estimé à environ 4 500. Les incertitudes autour de cette estimation doivent conduire à interpréter ce résultat avec prudence.
La France comptabilise environ 800 000 grossesses par an et, selon les données scientifiques, l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec le terme de la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le foetus : le risque d’accouchement prématuré est multiplié par 4. Le suivi et la prise en charge des femmes enceintes dans une période de pandémie grippale nécessitent de préciser le cadre de ce dispositif et les moyens de protection incluant la prise en charge des nouveau-nés (jusqu’à 28 jours).
L’Institut de veille sanitaire (InVS) coordonne la surveillance de la grippe en France, notamment celle due au virus A (H1N1)2009. Cette surveillance repose sur plusieurs outils et reste évolutive et fonction de la circulation du virus.
En métropole, la circulation du virus est avérée mais reste limitée. Les données de la « surveillance populationnelle » montre que le seuil épidémique n’est pas atteint. Du 10 au 16 août 2009, le nombre de consultations pour grippe clinique estimé par le réseau Sentinelles reste stable à 36 pour 100 000 habitants soit environ 22 000 consultations.
La prescription d’un traitement antiviral est recommandée aux sujets présentant :
Le virus de la grippe A H1N1/09 est un nouveau virus identifié au printemps 2009. Se transmettant par contact direct ou indirect avec une personne infectée, il s’est répandu rapidement à travers le monde, déclenchant une pandémie. Le virus A H1N1/09 infecte surtout les enfants et les jeunes adultes, qui n’ont pas d’immunité protectrice, et beaucoup plus rarement les personnes de 65 ans et plus
La mise en ligne d’une étude effectuée par des investigateurs anglais et publiée sur le site du British Medical Journal sur les antiviraux utilisés chez l’enfant dans le traitement et la prévention de la grippe saisonnière amène l’Afssaps à rappeler les conditions d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) et de leur utilisation dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1).
06/08/2009 - Ces recommandations ont été établies dans le contexte de pandémie de niveau 6 de grippe A(H1N1) déclarée par l’OMS. Elles sont susceptibles d’être modifiées en fonction de l’évolution des données disponibles et des éventuelles modifications des caractéristiques du produit mentionnées dans l’Autorisation de Mise sur le Marché de Tamiflu®.
Depuis la publication des recommandations du comité sur le sujet en titre, l’OMS a rehaussé le niveau d’alerte à la pandémie à la phase 6 devant l’évolution de la transmission à travers le monde. Des précisions doivent donc être apportées aux indications de prophylaxie antivirale post-exposition des travailleurs de la santé au virus de la grippe A(H1N1) et aux mesures de prévention et contrôle à appliquer avec ceux qui auraient été exposés lors de leur travail. Le présent document complète et apporte des précisions aux avis et recommandations du CINQ « Prophylaxie antivirale postexposition à un cas probable ou confirmé d’infection liée à la souche émergente de grippe A(H1N1) d’origine porcine en milieux de soins » du 15 mai 2009. Les recommandations du présent document ont préséance sur celles du 15 mai 2009 lorsqu’il y a divergence de position entre les deux documents.
L’Institut de veille sanitaire (InVS) informe du décès d’une adolescente âgée de 14 ans, hospitalisée au CHU de Brest, chez qui le virus A(H1N1) a été identifié. Cette jeune fille souffrait d’une maladie grave, compliquée d’une infection pulmonaire sévère, autre que la grippe. Dans le cadre d’un bilan systématique lié au contexte de l’épidémie actuelle, une recherche du virus A (H1N1) 2009 a été effectuée, et s’est révélée positive. Il s’agit du premier décès en France d’une personne chez laquelle le virus A(H1N1) a été identifié.
’Institut de veille sanitaire face à la pandémie, Que nous apprennent les pandémies du passé ?, Le point sur le virus de la nouvelle grippe A(H1N1)v, Cas d’infection par le nouveau virus de la grippe A(H1N1)v en France, situation au 5 juin 2009, VoozaFlu : un outil au service de la surveillance de la nouvelle grippe A(H1N1)v, Le point sur les paramètres épidémiologiques dans l’épidémie due au nouveau virus de la grippe A(H1N1)v, Adaptation du dispositif de surveillance à la situation épidémiologique, Manifestations cliniques observées dans les premières séries de cas de grippe due au virus émergent Influenza A(H1N1)v, Grippe A(H1N1)v : naissance d’une pandémie - Bilan mondial au 5 juin 2009
Je suis grippé(e) et le médecin qui m’a examiné(e), m’a conseillé de rester à domicile. Je dois bien suivre ses recommandations et ses prescriptions. La grippe est une maladie très contagieuse : comment l’attrape-t-on ? J’adopte des mesures d’hygiène pour limiter la transmission à mes proches pendant toute la durée des symptômes, notamment tant que je tousse. Je me désinfecte les mains plusieurs fois par jour pour éviter de disséminer le virus qui s’y trouve
Le Groupe consultatif stratégique d’experts de la vaccination (SAGE) a tenu une réunion extraordinaire le 7 juillet 2009 à Genève (Suisse), afin de faire le point sur les vaccins destinés à lutter contre la pandémie 2009 de grippe A (H1N1) et de formuler des recommandations les concernant
Et si la grippe A(H1N1) venait contrarier les prévisions de sortie de crise les plus optimistes qui annoncent du mieux pour l’activité mondiale dès l’automne 2009 ? Beaucoup d’économistes s’interrogent aujourd’hui sur ce scénario qui dépend bien sûr de la gravité de l’infection. Dans une note, les experts de la Banque mondiale estiment, par exemple, que le coût économique de la pandémie pourrait varier de 0,7 % à 4,8 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. La fourchette basse correspond à une "catastrophe modeste", à l’instar de la grippe de Hongkong de 1968 ; l’hypothèse haute, à une "catastrophe sévère" du type de la grippe espagnole de 1918, qui avait fait entre 50 et 100 millions de morts.
L’épidémiologie de la grippe A(H1N1) étant en constante évolution, l’OMS a rehaussé le niveau d’alerte à la pandémie à la phase 6, le 11 juin dernier. Ce rehaussement n’est pas dû à une virulence accrue mais plutôt à l’intensité et l’étendue de la transmission à travers le monde. Jusqu’à maintenant, on a pu constater que la plupart des cas étaient bénins et que la grippe se comportait comme la grippe saisonnière.
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Le paludisme est une infection courante et grave causée par cinq espèces du genre Plasmodium : P. Falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae et P. knowlesi. Les infections à P. Falciparum sont associées aux taux de mortalité les plus élevés, et les infections à P. vivaxet à P. ovale ont des stades hépatiques quiescents qui peuvent entraîner des rechutes ultérieures. P. knowlesi est une espèce de plasmodies de plus en plus signalée en Asie du Sud-Est et se démarque par le fait que les primates en sont le réservoir
A compter du 23 juillet, les médecins libéraux seront en première ligne pour la prise en charge de la grippe porcine. « La Cellule interministérielle de crise (CIC) a décidé de confirmer la prise en charge des malades par le secteur ambulatoire c’est-à-dire par la médecine libérale. C’est une des mesures qui étaientprévues dans le plan de lutte contre la pandémie grippale », a indiqué mercredi Brice Hortefeux, le ministrede l’Intérieur. « Les médecins généralistes seront au centre du dispositif », a souligné aussi Roselyne Bachelot. « Le SAMU-centre 15 reste en place », mais il est destiné à prendre en charge « les cas graves et les enfants de moins d’un an », a précisé la ministre de la Santé.
On utilise maintenant l’expression « infection transmise sexuellement » (ITS) plutôt que « maladie transmise sexuellement » (MTS). Pourquoi ? Le mot infection couvre à la fois les cas qui présentent des symptômes et ceux sans symptômes.
Les plus importantes augmentations de cas et de taux d’ITS au Canada se rencontrent chez les personnes âgées de 15 à 24 ans. Il y a des augmentations importantes, dans le cas de la gonorrhée, au niveau des hommes qui commencent la trentaine. La seule façon sûre d’éviter les ITS est l’abstinence, ou bien la relation vraiment monogame entre deux partenaires non infectés.
Le risque lié à une exposition au VIH peut conduire à la prescription d’un traitement antirétroviral après exposition, ou traitement prophylactique. Au moment où le traitement prophylactique se discute, dans les heures suivant l’exposition, le risque de contamination est potentiel. Le traitement proposé au vu de l’évaluation de ce risque doit durer un mois. Le traitement après exposition au VIH se distingue du traitement de la primo-infection, dont l’indication est discutée sur la présence des marqueurs virologiques.
Le préservatif est la seule méthode contraceptive dont il est prouvé qu’elle réduit le risque de toute infection sexuellement transmissible (IST), y compris l’infection à VIH. Cette méthode peut être employée à la fois pour prévenir une grossesse et protéger contre les IST.
Les campagnes de commercialisation sociale visant à prévenir le sida l’ont rendu accessible et abordable.
Quoique la plupart des hommes avouent ne pas aimer le préservatif, son utilisation est montée en flèche étant donné qu’elle représente la stratégie primordiale de prévention contre le virus du sida parmi les personnes à risque.
Se protéger et protéger les autres
Plus de 4000 cas de paludisme d’importation à Plasmodium falciparum sont dénombrés chaque année en France métropolitaine. Vingt malades en meurent tous les ans. Au moins deux tiers des malades atteints de paludisme sont hospitalisés pendant une durée moyenne de quatre jours. Ces chiffres illustrent les limites d’un système de santé qui n’empêche pas toujours une maladie évitable, qui ne guérit pas toujours une maladie curable et qui génère des coûts à son détriment.
Après une stabilité observée de 1991 à 1995, on assiste, en France, à une augmentation des cas de paludisme importés (environ 5000 en 1998 d’après les données du CNR des maladies d’importation).
Il est impératif que les voyageurs se rendant en zone de transmission du paludisme ainsi que les professionnels de santé qui les conseillent puissent être informés des meilleurs moyens à mettre en œuvre afin de ne pas contracter cette parasitose qui représente une des rares urgences médicales (parmi les maladies infectieuses) pouvant mettre en cause le pronostic vital d’un patient dans un délai très bref.
Les paludismes d’importation ne représentent que 0,01% des cas de paludisme dans le monde, mais le problème est néanmoins sérieux car, dans ce type de paludisme, le diagnostic n’est souvent pas fait. Dans le cas du paludisme à P. falciparum une telle absence de diagnostic produit une forte mortalité chez les voyageurs non-immuns (en Europe, 1% des cas de P. falciparum importés sont fatals).
Finalement, ne vaudrait-il pas mieux attraper dès maintenant la grippe A (H1N1), pendant qu’elle n’est pas très virulente, plutôt que d’attendre la deuxième vague de l’automne prochain, qui risque d’être plus sévère ? Certains, en organisant des "swine flu parties" ("fêtes grippe porcine") aux Etats-Unis ou des "grippe parties" au Royaume-Uni, ont d’ores et déjà tranché : ces réunions visent à contracter délibérément le virus A (H1N1) afin de fabriquer des anticorps et être ainsi précocement immunisés. Une vaccination naturelle, en quelque sorte, mais que les spécialistes considèrent comme une fausse bonne idée.
Le vaccin contre la nouvelle grippe A/H1N1 "n’arrivera que progressivement et donc il y aura des gens à vacciner avant d’autres", a prévenu aujourd’hui le directeur général de la santé Didier Houssin. "Il y aura sûrement des choix à faire parce que le vaccin n’arrivera que progressivement. Donc il y aura des gens à vacciner avant d’autres. Ce sera une décision politique importante qui ne sera probablement pas prise avant septembre quand on en saura plus sur l’épidémie et les vaccins, leur efficacité, leur inconvénients", a-t-il expliqué sur Europe 1.
Pour éviter la transmission des maladies contagieuses des mesures sont parfois nécessaires pour protéger les sujets en contact à l’école. Des arrêtés régissent ces mesures. Les durées et conditions d’éviction évoluent avec les progrès des traitements et de prévention. Des mesures de dépistage et de prophalaxie des sujets en contact sont prises à l’initiative de l’autorité sanitaire (DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) pour certaines maladies comme la méningite.
La malaria est une maladie infectieuse très grave, parfois mortelle, causée par un parasite, le plasmodium. Il existe plusieurs familles de plasmodium, donnant des formes de malaria de gravité variable. Le parasite le plus dangereux et le plus résistant aux médicaments est le Plasmodium falciparum. On estime que la malaria atteint, à travers le monde, de 300 à 500 millions de personnes chaque année, dont environ un million en meurent. On retrouve cette maladie dans de nombreux pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique tant du Sud que du Nord (Mexique) et des Caraïbes (République Dominicaine et Haïti). Les populations locales ont développé au cours des siècles une résistance partielle à la malaria ; les voyageurs sont souvent beaucoup plus malades.
Le paludisme du genre Plasmodium falciparum, la forme la plus grave de la maladie, peut avoir une issue fatale. On recense plus de 90 pays où il existe un risque d’exposition à la maladie, parmi lesquels certaines des destinations de dernière minute proposées par les agents de voyage. Les voyageurs potentiels doivent donc se renseigner pour savoir s’il existe un risque de transmission du paludisme dans les lieux où ils se rendent et, le cas échéant, s’assurer d’avoir suffi samment de temps avant le départ pour prendre un avis médical et les précautions qui s’imposent.1
Toute infection urinaire, hors sondage urinaire, survenant chez un homme, hors sondage, doit être considérée et traitée comme une prostatite aiguë (sauf cas exceptionnel). Elle doit donc être explorée et traitée en conséquence. Les bactéries sont par ordre de fréquence E. coli, Klebsiella, entérocoques. L’antibio résistance étant croissante, les AMINOPÉNICILLINES SEULES, AMOXICILLINE ou le COTRIMOXAZOLE ne doivent plus être utilisés dans cette indication, en traitement probabiliste.
Escherichia coli est le germe le plus souvent retrouvé devant d’autres bactéries (Staphylococcus saprophyticus, Proteus, Klebsiella) L’antibiorésistance étant croissante, les aminopénicillines, pefloxacine cephalosporine 1ère (C1G) et 2ème génération C2G, pivmecillinam ou cotrimoxazole ne doivent plus être utilisés dans cette indication, en traitement probabiliste.
Un accès palustre est une urgence diagnostique et thérapeutique qui doit être systématiquement évoqué en présence d’une fièvre chez un sujet ayant séjourné en zone d’endémie palustre. 2. Tout accès à Plasmodium falciparum doit être traité immédiatement : on considère de principe qu’il s’agit d’un Plasmodium falciparum chloroquino-résistant. 3. Le traitement est débuté après : frottis, goutte épaisse et test de diagnostic rapide (résultats en urgence), NFS plaquettes, TP, transaminases, créatinine, ionogramme sanguin, hémoculture, bandelette urinaire.
Récemment, un article paru dans la prestigieuse revue The Lancet faisait le point sur la grippe pandémique A H1N1 et la grossesse. On avait déjà remarqué lors des épidémies de grippe saisonnières et lors des précédentes pandémies de grippes, que les femmes enceintes avaient plus de complications de la grippe et plus de mortalité que les femmes qui ne sont pas enceintes.
Les infections nosocomiales (IN) sont les infections contractées dans un établissement de santé. Cette définition, issue des « 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales » édité en 1999, a été actualisée en novembre 2006, par le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins, avec la participation de membres de la Commission Nationale des Accidents Médicaux et la consultation d’experts pluridisciplinaires.
Le vaccin de la varicelle connu depuis 1970 (souche Oka V) est efficace et bien toléré. Deux nouveaux vaccins contenant la même souche sont le vaccin quadruple rougeole-rubéole-oreillons-varicelle (ProQuad ®) et le vaccin du zona pour les personnes de plus de 60 ans (Zostavax ®). La politique vaccinale de la varicelle reste controversée, partagée entre vaccination sélective et généralisée. Les États-Unis ont instauré une vaccination universelle en 1995.
Les infections dues au virus de la varicelle-zoster (VZV) sont souvent associées à une morbidité substantielle. Leurs diagnostic et prise en charge sont complexes, en particulier chez l’hôte immunocompromis et durant la grossesse. Les présentes recommandations ont été établies par un groupe multidisciplinaire de spécialistes et adoptées par de nombreuses sociétés médicales suisses impliquées dans la prise en charge médicale de tels patients (voir remarque à la fin). Le but de ces directives consiste à améliorer les soins aux patients concernés et à réduire l’incidence des complications.
Après la guérison d’une varicelle, le virus zona-varicelle (VZV) reste « endormi » à la racine des nerfs. Des années plus tard, il peut se réactiver et entraîner l’apparition d’un zona. Le virus se multiplie alors et longe une fibre nerveuse pour provoquer une éruption cutanée ou rendre une muqueuse douloureuse au niveau des terminaisons nerveuses
Les deux vaccins contre la varicelle disponibles en France sont des vaccins vivants atténués et dérivés de la souche Oka, utilisée au Japon depuis 1974. Ils sont indiqués chez les sujets sains à partir de douze mois selon un schéma à une dose jusqu’à douze ans. Au-delà, deux doses sont recommandées, espacées de quatre à huit semaines. Ces vaccins entraînent une séroconversion dans plus de 95% des cas et le maintien des anticorps au-delà de cinq ans.
La varicelle, qui est causée par le virus varicelle-zona, est une infection très courante pendant l’enfance, qu’il est possible de prévenir. Généralement légère, elle se manifeste surtout chez les enfants, mais elle peut causer beaucoup d’inconfort. Les adultes qui l’attrapent peuvent toutefois devenir très malades. La varicelle est dangereuse pour les personnes qui ont des troubles du système immunitaire, comme ceux causés par la leucémie, par exemple, ou qui prennent des médicaments qui affaiblissent le système immunitaire, tels les stéroïdes.
La varicelle est une maladie très contagieuse et très courante. Le taux d’attaque secondaire dans les familles s’élève entre 85 et 90 %, mais il est plus faible dans les écoles. En Amérique du Nord, 95 % des personnes qui ont atteint l’âge de 30 ans ont été infectées La varicelle infecte surtout les jeunes enfants. Environ 50 % des enfants de 5 à 9 ans, 20 % des enfants d’âge préscolaire et 20 % des enfants âgés entre 10 et 14 ans la contractent. Seulement 10 % des enfants > 15 à 19 ans en sont affligés et moins de 2 % des adultes.
La varicelle est une maladie virale très contagieuse. Autrefois très répandue, son incidence a considérablement chuté grâce à la vaccination systématique des enfants. Avant l’arrivée du vaccin contre la varicelle, environ 4 millions d’enfants souffraient de la varicelle chaque année aux États-Unis, et elle causait 100 décès par année. La varicelle peut être grave, notamment chez les nourrissons, les adultes et les personnes dont le système immunitaire est compromis.
Cette stratégie s’adresse à une partie des maladies sexuellement transmissibles (MST), soit les urétrites et cervicites. Les germes principaux responsables d’urétrite sont le Neisseria gonorrheae et Chlamydia trachomatis, plus rarement, l’Ureaplasma urealyticum et le Trichomonas vaginalis...
• écoulement urétral purulent ou muco-purulent ou séreux (chez les hommes) ou cervicite • des signes fonctionnels associés : prurit canalaire, brûlures mictionnelles, dysurie, pollakiurie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée
• Homme : écoulement urétral en dehors des mictions, dysurie, brûlures mictionnelles, prurit canalaire. • Femme : leucorrhées, dysurie, dyspareunie • apyrexie : si fièvre savoir évoquer une forme compliquée • Les localisations pharyngée ou anorectale habituellement asymptomatiques doivent toujours être recherchées
Au cours des infections sexuellement transmissibles, notamment des urétrites et cervicites non compliquées, les deux agents infectieux le plus souvent isolés en France sont Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) et Chlamydia trachomatis, seuls ou associés entre eux dans de nombreux cas. En raison de l’augmentation de la résistance du gonocoque aux fluoroquinolones (9,7 % en 2001/2003 et 31 % en 2004/2005), une mise au point de l’Afssaps (2005) avait abouti à l’établissement d’une nouvelle stratégie de traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées. Ainsi, la ciprofloxacine qui avait été largement utilisée en traitement probabiliste des urétrites n’était plus recommandée en première intention.
Les infections génitales basses regroupent toute la pathologie infectieuse des voies génitales basses, qui ont la particularité d’être en contact avec le milieu extérieur et qui sont le siège d’une flore saprophyte tenue en respect par un écosystème performant et grâce à l’intégrité de leur revêtement. Elles ont un certain nombre de points communs liés à la spécificité de la région atteinte, à leur symptomatologie souvent bruyante, à la possibilité de complications à type d’infection haute et au fait qu’elles peuvent être secondaires à un rapport contaminant. Leur prise en charge nécessite donc une démarche diagnostique particulière basée sur l’écoute et l’observation, optimisée par l’usage du colposcope. Le souci d’étiqueter précisément leur origine doit être constant (agent spécifique ou non).
Les infections génitales sont représentées par :
les infections génitales basses : cérusites, vaginites, bartholimites et vulvites,
Et les infections génitales hautes : salpingites, annescites, et pelvi-péritonites.
Les germes en cause peuvent être sexuellement transmis : maladies sexuellement transmissibles ou banaux. Ils comprennent des agents microbiens, mycosiques, parasitaires ou viraux.
L’étude comprend donc 3 parties, avec pour chacune, l’étude clinique et thérapeutique.
Le toxoplasme se rencontre : soit dans la viande, soit dans la terre souillée par les déjections de chat. Pour éviter d’être contaminée par le Toxoplasme, prenez chaque jour les précautions suivantes.
On en parle toujours lors d’une grossesse et elle est toujours contrôlée mais qu’est-ce exactement ? Pourquoi la contrôle-t-on lors d’une grossesse ? Quels sont les risques pour le bébé ? Existe-t-il un traitement ? .... Autant de question que l’on se pose lors d’une grossesse, cette page va essayer d’y répondre point par point.
Une femme enceinte séro-négative à la toxoplasmose évitera les contacts avec les chats que ce soit les siens ou d’autres.
La toxoplasmose est une maladie infectieuse causée par un parasite que les animaux transmettent aux hommes. C’est une maladie commune qui est rarement reconnue, puisque les personnes qui en sont atteintes ne semblent pas nécessairement malades
La Toxoplasmose est une maladie infectieuse le plus souvent sans gravité sauf en cas de grossesse. Le risque de séroconversion est 8 fois plus élevé chez les femmes n’ayant pas bénéficié d’une information suffisante...
Le programme de dépistage de la toxoplasmose congénitale repose principalement sur le screening sérologique des femmes enceintes séronégatives en début de grossesse et de leur suivi. Ce programme est particulièrement efficace puisque la majorité des cas de séroconversion obstétricale est diagnostiquée et secondairement suivie. Les techniques sérologiques évoluent et sont particulièrement nombreuses sur le marché.
Agent pathogène et pathologie
Que faire en cas d’exposition ?
Cas particulier du laboratoire
Eléments de référence
La fièvre typhoïde est une scepticémie à point de départ intestinal avec migration secondaire vers la circulation sanguine par le biais du réseau lymphatique. C’est une pathologie de transmission oro-fécale dont le réservoir est constitué par des sujets malades ou des porteurs sains chroniques.
La fièvre typhoïde est une affection généralisée grave causée par une entérobactérie pathogène. Salmonella enterica, serovar Typhi. S. Typhi se propage par la voie féco-orale. Bien qu’il s’agisse d’une maladie la plupart du temps endémique, S. Typhi peut provoquer des épidémies. Des données provenant principalement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine montrent que la fi èvre typhoïde constitue toujours un problème de santé publique dans de nombreux pays en développement, les enfants d’âge scolaire (5 à 15 ans) étant atteints de façon disproportionnée. Dans certaines régions d’endémie, les enfants de <5 ans montrent des taux d’incidence identiques ou supérieurs à ceux des enfants d’âge scolaire.
Infection bactérienne (salmonella typhi)
Transmission féco-orale :
Alimentation : crudités, fruits de mer, boissons non surveillées (glaçons +++).
Rôle des "porteurs sains" dans la diffusion de la maladie.
Les Salmonella responsables des fièvres typhoïdes ayant l’homme pour seul réservoir, la contamination se fait par ingestion d’eau ou d’aliments ayant subi une contamination fécale d’origine humaine. Comme toutes les maladies à transmission oro-fécale, ces fièvres surviennent le plus souvent dans des zones où l’hygiène est précaire, et frappent principalement les pays en développement en Asie, en Afrique ou en Amérique Latine.
introduction, matériels et méthode, résultats concernant la Salmonella (souches et sérovars, sensibilité aux antibiotiques) et la Shigella, discussion, conclusion
La salmonellose est l’une des toxi-infections alimentaires les plus courantes et les plus répandues. Elle représente une charge importante pour la santé publique et un coût considérable pour la société de nombreux pays. Chaque année, des millions de cas sont signalés partout dans le monde, entraînant des milliers de décès. Cette maladie est provoquée par la bactérie Salmonella (salmonelle). A ce jour, on connaît plus de 2500 types ou de sérotypes de Salmonella.
Bactéries Salmonella enterica, dont il existe de très nombreuses variétés appelées sérovars ; les plus connues sont Salmonella typhi, Salmonella typhimurium et Salmonella enteritidis. La contamination par Salmonella typhi se fait entre humains : ce n’est donc pas une zoonose
Encore appelées salmonelloses non typhoïdiques ou salmonelloses digestives, ces infections déterminent une pathologie intestinale et ne sont responsables de septicémie et de localisations viscérales systémiques que chez les sujets porteurs d’un déficit immunitaire et/ou d’une maladie digestive préalable favorisante.
La rougeole est l’une des maladies contagieuses donnant une éruption cutanée (« picots », « rash »). Parmi ces maladies, c’est celle qui cause le plus de complications et de décès. Le vaccin contre la rougeole fait partie du calendrier de vaccination des enfants du Québec. Habituellement, on ne retrouve donc chez nous que 1 ou 2 cas de rougeole par année, le virus étant contracté à l’étranger la plupart du temps.
La pandémie actuelle due au nouveau virus grippal A/H1N1 concerne toutes les entreprises et leurs salariés. L’INRS propose une sélection d’outils pour aider les entreprises à se préparer, établir un plan de continuité d’activité, afin d’assurer leur fonctionnement en mode dégradé, tout en protégeant la santé de leurs salariés : organisation du travail, protection collective, règles d’hygiène, protection respiratoire, sensibilisation des personnels.
Certaines IST n’ont pas de signes visibles et peuvent avoir des conséquences graves pour la santé. Plusieurs millions de personnes en sont atteintes en France. Ce site vous informe sur les principales IST et les moyens de vous en protéger
En cas de pandémie, le respect des règles d’hygiène élémentaires sera indispensable pour limiter les risques de contamination. Il faut donc les connaître. La vie quotidienne en cas de pandémie se poursuivra chez soi, mais aussi à l’extérieur du domicile et au travail, même si certaines de nos pratiques habituelles seront bouleversées. Il faudra donc s’informer. Ici sont regroupées les informations qui ont trait à la maladie et qu’il faut connaître pour se soigner sans contaminer les autres
Afin de limiter la survenue d’effets indésirables et l’émergence de plus en plus fréquente de résistances bactériennes, la prescription des antibiotiques doit être réservée aux seules situations cliniques où leur efficacité a été démontrée. Pour l’élaboration de ces recommandations en matière d’antibiothérapie, sont pris en compte les données les plus récentes d’épidémiologie microbienne et le spectre des antibiotiques.
Au 11 juin 2009, 74 pays avaient notifié à l’OMS un total de 28 774 cas d’infection par le nouveau virus grippal A (H1N1) confirmés au laboratoire, dont 144 décès. L’épidémie, qui a débuté dans la Région des Amériques, s’est propagée dans toutes les Régions de l’OMS, à l’exception de la Région africaine. Le Japon a été l’un des premiers pays à détecter des cas sporadiques importés en Asie ; la Nouvelle Zélande1 a été le premier pays de la Région du Pacifique occidental à notifier des cas.
La vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole peut être prescrite par le médecin habituel de votre enfant. La prescription doit être établie sur une ordonnance dédiée à cette vaccination. L’injection peut être effectuée par le médecin lui-même, ou s’il le souhaite, par une infirmière. Dans ce cas, il faudra deux ordonnances, l’une pour le vaccin, l’autre pour l’injection. Une fois l’injection effectuée, elle devra être inscrite sur le carnet de santé de l’enfant.
Les oreillons sont une infection virale des glandes salivaires, en particulier des glandes parotides situées à l’angle de la mâchoire devant et dessous chaque oreille. Les enfants entre 5 et 10 ans sont les plus susceptibles de contracter les oreillons. Une fois infectés par les oreillons, nous sommes définitivement immunisés.
Les oreillons sont une maladie virale aiguë contre laquelle on peut se faire vacciner. Avant l’introduction du programme de vaccination contre les oreillons, cette maladie était une infection commune chez les nourrissons, les enfants et les jeunes adultes. Comme la majeure partie de la population ontarienne a maintenant été vaccinée, le nombre annuel de cas d’oreillons signalés est extrêmement bas, soit environ 20 cas par année. Quarante-sept pour cent des cas d’oreillons signalés entre 2000 et 2005 concernaient des enfants âgés de moins de 15 ans. Les éclosions d’oreillons aux États-Unis et en Nouvelle-Écosse, en 2005-2006, concernaient surtout des adolescents et de jeunes adultes.
La mononucléose infectieuse (abrégée « mono ») est provoquée par le virus d’Epstein-Barr (VEB), un agent qui affecte à peu près tout le monde plus ou moins gravement. La maladie est aussi connue sous le nom de fièvre glandulaire, car elle provoque le gonflement des ganglions lymphatiques. Elle est également appelée la « maladie du baiser », car les baisers sont un moyen de transmission courant.
La mononucléose est une maladie contagieuse causée par un virus. L’infection peut survenir à tout âge, mais elle ne donne souvent aucun symptôme chez les enfants. Ce sont les adolescents de 15 à 17 ans qui ont tendance à être le plus malades. Le virus est principalement transmis par la salive, et il peut survivre sur les objets durant quelques heures (p. ex. : ustensiles, brosses à dents).
La Mononucléose Infectieuse est une infection fréquente causée par le virus Epstein-Barr (EBV). D’autres agents, notamment le cytomégalovirus et le HIV, sont associés à des syndromes mononucléosiques. L’EBV est responsable de lymphomes malins chez l’immuno-déprimé ; il est associé parfois au lymphome de Burkitt et toujours au carcinome rhinopharyngé. Le diagnostic de la primo-infection à EBV repose sur la sérologie spécifique de l’EBV.
Ensemble d’affections ayant en commun la présence dans le sang périphérique de grandes cellules lymphoïdes hyperbasophiles, correspondant à une réaction immune de l’organisme. Un syndrome mononucléosique doit présenter 2 particularités dans sa formule leucocytaire : > 50% de lymphocytes et 10% de lymphocytes activés.
Depuis l’introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type b dans l’immunisation de l’enfance, Neisseria meningitidis se partage avec Streptococcus pneumoniae la responsabilité de la grande majorité des méningites purulentes. Le méningocoque est une bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l’environnement et dont le réservoir est le nasopharynx de l’homme. La plupart des sujets infectés sont des porteurs sains (5 à 10 % de la population). Le taux d’incidence des infections invasives à méningocoque est en France inférieur à 2 cas pour 100 000 habitants par an
Les maladies à méningocoque sont causées par un microbe (une bactérie), le méningocoque. Ce microbe peut provoquer 2 maladies très graves : la méningite, une infection du liquide et des membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière ; la septicémie, une infection très grave du sang. Vous pouvez protéger vos enfants de ces maladies à l’aide d’un vaccin.
Eléments, sur l’histoire naturelle, l’épidémiologie et la conduite à tenir par les services déconcentrés du Ministère de la santé en cas de survenue d’un cas d’infection invasive à méningocoque, généralement sous la forme d’une méningite méningococcique.
La méningite à méningocoque est une infection grave (causée par la bactérie Neisseria meningitidis) provoquant une inflammation des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. La méningite à méningocoque fait partie des infections invasives à méningocoque. Il s’agit d’une maladie rare en France mais dont la gravité réside dans le pronostic fatal (15% des cas). Elle touche essentiellement les enfants et les adolescents et survient, en général, du début de l’hiver au printemps. Il existe dans le monde trois sérogroupes principaux de la bactérie : A, B (le plus fréquent en France) et C. D’autres sérogroupes (plus rares) ont également été identifiés comme étant pathogènes (W135, X, Y, Z…).
Cette étude propose une évaluation de la chimioprophylaxie mise en oeuvre à l’occasion de déclaration de cas de méningite à méningocoque… Le codage du médicament permet aujourd’hui de disposer d’indicateurs permettant une approche quantifiée de l’application des mesures de chimioprophylaxie.
Tout le monde peut à tout moment et partout attraper une méningite. Connaître les symptômes de la méningite peut être important pour sauver une vie. L’objectif de cette plaquette est de diffuser une information concernant la méningite, et en particulier la méningite à méningocoques dont la fréquence a tendance à augmenter ces derniers mois.
La forme invasive se manifeste le plus souvent par une méningite ou par une septicémie (y penser en cas de fièvre accompagnée d’un rash pétéchial et d’une leucocytose) ou encore par l’association des deux. L’association d’un état de choc, de purpura et d’éléments nécrotiques (purpura fulminans) évoque la forme fulminante, à évolution rapidement fatale (taux de létalité autour de 50%). D’autres manifestations possibles mais rares sont les arthrites, myocardites, péricardites, pneumonies etc.
Les méningites bactériennes aiguës communautaires sont défi nies par l’existence d’un syndrome infectieux avec, à l’examen du liquide céphalorachidien, mise en évidence d’une bactérie ou d’anomalies fortement évocatrices de cette étiologie. Que la méningite bactérienne aiguë soit prouvée ou simplement suspectée, la démarche clinique de prise en charge diagnostique et thérapeutique est une urgence absolue.
La maladie de Ménière, syndrome de Ménière ou encore vertige de Ménière est une maladie de l’oreille interne. Elle est caractérisée par une surdité, fluctuante pendant de nombreuses années, et qui devient ensuite permanente et profonde. La maladie est le plus souvent unilatérale, mais elle peut atteindre les deux oreilles.
C’est une zoonose de loisir rencontrée sur tout le territoire. C’est une bactérie de la famille des spirochètes, du genre Borrelia. Vecteur. La tique du genre Ixodes est le vecteur de la borréliose. Le réservoir est très vaste. Les animaux de nombreuses espèces de mammifères (cervidés, bétail, petits rongeurs, chiens) peuvent rester porteurs de Borrelia pendant de longues périodes de leur vie sans manifestation.
Il s’agit d’une infection due à un spirochète appelé Borrelia, transmis par une piqûre de tique et qui entraîne, sans traitement, des troubles pathologiques divers (dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires). Ce spirochète est similaire à celui qui donne la syphilis ; d’ailleurs sur le plan sérologique les deux maladies donnent des réactions croisées. C’est la maladie à vecteur la plus fréquente aux USA et dans certains pays tempérés de l’hémisphère Nord.
La maladie de Lyme est causée par une bactérie appelée Borrelia burgdorferi. Cette bactérie est transportée par certaines tiques qui la transmettent ensuite à un hôte par morsure. Cette bactérie est généralement présente chez la souris, l’écureuil, le tamia, la musaraigne et d’autres petits mammifères.
La maladie de Lyme et l’anaplasmose sont deux infections causées par des bactéries pathogènes (Borrelia burgdorferi et Anaplasma phagocytophilum ), toutes deux se rencontrent en Belgique. L’encéphalite à tique (Tick-Borne Encephalitis ou TBE) provient d’une contamination par un virus (Flavivirus). Celui-ci est présent dans de nombreuses régions des pays de l’Est, du Nord et du Centre de l’ Europe. Ces 3 agents pathogènes sont inoculés à l’homme par morsure de tique. Pour l ’encéphalite à tique, il a été rapporté quelques très rares cas d’infection chez des personnes contaminées après avoir mangé ou bu des produits laitiers non pasteurisés. Cette voie de contamination reste exceptionnelle dans les régions sus-mentionnées.
La borréliose de Lyme, ou maladie de Lyme, est une maladie infectieuse, non contagieuse, due à une bactérie, Borrelia burgdorferi, transmise par des tiques du genre Ixodes. Certaines formes de la maladie avaient été décrites de longue date en Europe. C’est notamment le cas de formes cutanées comme l’acrodermatite chronique atrophiante, décrite dès la fin du XIXème siècle, l’érythème migrant, le lymphocytome cutané bénin, décrits au début du XXème siècle, ou encore de formes neurologiques. Cependant, ce n’est qu’avec l’apparition, au milieu des années 1970, de 51 cas d’arthrite inflammatoire dans le Comté de Lyme (Connecticut, États-Unis) que de vastes études épidémiologiques sont entreprises et aboutissent, en 1981, à la découverte, par Willy Burgdorfer, de l’agent causal et de son vecteur.
La Maladie de Lyme ou borréliose est aujourd’hui largement connue du public. Celui- ci est d’ailleurs parfois tellement informé du risque, qu’il devient souvent difficile de refuser un traitement antibiotique systématique en cas de morsure de tique. N’est-il pas temps de faire le point sur les risques réels et la prise en charge adéquate ?
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie (Borrelia, dont il existe plusieurs espèces) transmise à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre de tique. Cette maladie peut toucher plusieurs organes, principalement la peau, les articulations et le système nerveux. Bien que déjà observée depuis de très nombreuses années en Europe, cette maladie a été décrite en 1975 suite à de nombreux cas d’arthrite (inflammation des articulations) chez des enfants et des adultes dans une ville du Connecticut aux Etats-Unis (Lyme).
L’Erythème Chronique Migrant (EM) de Lipschutz ou la méningo-radiculite des français Garin et Bujadoux étaient "oubliés" depuis le début du siècle, quand deux mères de famille de Old Lyme (Connecticut), inquiétées par une série de 39 cas d’arthrites inflammatoires juvéniles alertèrent les autorités sanitaires américaines en 1975
En France, la borréliose de Lyme est une zoonose transmise par la piqûre d !une tique du genre Ixodes (Ixodes ricinus), et due à plusieurs espèces génomiques de Borrelia burgdorferi sensu lato, essentiellement B. garinii, B. afzelii, B. burgdorferi sensu stricto. Plusieurs classifications ont été proposées sur la clinique et l !évolution de l !infection.
Les infections à Bartonella doivent être évoquées face à des tableaux cliniques très différents : la maladie des griffes du chat en cas d’adénopathie et de contact avec un chat ; la bactériémie chronique chez tout sans-abri même asymptomatique ; l’endocardite lors d’endocardite à hémocultures négatives ; l’angiomatose bacillaire et la péliose hépatique chez les patients immunosupprimés avec de la fièvre et la maladie de Carrion dans la population native des Andes et chez les touristes fébriles au retour de ces régions. Le test diagnostique de choix (sérologie, culture, PCR) dépend du type de bartonellose et du status immunitaire du patient. Le traitement est à adapter à chaque situation clinique.
La maladie des griffes du chat (MGC) est, comme son nom l’indique, une infection humaine émergente transmise à l’homme par le chat. Elle est causée par une bactérie qui s’appelle Bartonella henselae (anciennement dénommée Rochalimea henselae) et se manifeste le plus souvent par une adénopathie chronique. La MGC est fréquente ; une étude américaine estime le nombre de nouveaux cas à 24000 par an aux U.S.A.(1). Les formes graves de la maladie sont beaucoup plus rares (2). Cette affection atteint principalement des enfants et des adultes jeunes (3). Selon une étude réalisée en Israël, seuls 6% des patients atteints sont âgés de plus de 60 ans
"Quel agent responsable ? Quelle maladie chez l’homme ? Quelle maladie chez l’animal ? Quelles mesures collectives de prévention ? Quelle conduite à tenir pour éviter d’être contaminé ?
La "maladie des griffes du chat" ("cat scratch disease") ou "maladie des griffures du chat" ou "syndrome des griffures de chat" ou "fièvre du chat" ("cat scratch fever") ou "lymphoréticulose bénigne d’inoculation" ("benign inoculation lymphoreticulosis") est une maladie infectieuse de l’homme connue depuis 70 ans. Actuellement, le terme le plus couramment utilisé dans la littérature scientifique française est celui de "maladie des griffes du chat" (MGC) et c’est celui que nous retiendrons même si la dénomination de "maladie des griffures du chat" semble plus correcte. L’épidémiologie et l’étiologie de la maladie des griffes du chat ont fait l’objet de nombreuses controverses et quelques rappels historiques sont donnés en annexe.
La maladie des griffes du chat est une infection humaine émergente due à une bactérie qui s’appelle Bartonella henselae (anciennement dénommée Rochalimea henselae) et qui se manifeste le plus souvent par une adénopathie. L’identification de B. henselae n’a été obtenue qu’en 1992 par Regnery et col. qui ont montré que la plupart des patients atteints de maladie des griffes du chat, affection décrite en 1950 par Debré et col., et pour laquelle un agent étiologique (Afipia felis) avait été proposé en 1988, possédaient des anticorps dirigés contre les antigènes de B. henselae. Le débat sur l’agent étiologique de la maladie des griffes aboutira à la démonstration de la responsabilité prédominante de B. henselae dans cette affection. Bien que B. quintana ne soit pas considéré comme agent étiologique de maladie des griffes du chat, cette bactérie a été isolée du sang de patients présentant comme seuls signes cliniques la présence d’adénopathies périphériques fébriles.
Les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles sont des maladies neurodégénératives induits par les agents transmissibles non conventionnels (ATNC). La nature exacte des ATNC reste encore inconnue ; toutefois, la majorité des résultats expérimentaux actuels supporte la théorie du prion qui postule que ces agents seraient composés exclusivement d’une protéine de l’hôte, la PrP, sous une conformation pathologique sans modification de la séquence primaire en acides aminés. Les ATNC sont particulièrement résistants aux procédés d’inactivation chimiques et physiques, et peuvent persister dans l’environnement pendant plusieurs années. Par ailleurs, ces agents sont capables de franchir les barrières d’espèce, comme le montre l’émergence de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob induite par l’exposition de la population humaine à l’agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine. Les incertitudes sur l’amplitude de l’exposition de la population européenne, et particulièrement britannique, à l’agent de l’ESB d’une part, et d’autre part les propriétés biologiques intrinsèques de cet agent imposent la réévaluation de la sécurité des actes médicaux et chirurgicaux.
On sait pertinemment que l’agent de la MCJ peut être transmis aux humains. Tous les cas relevés étaient dûs soit à une exposition directe du cerveau à l’agent de la MCJ (par exemple, par suite d’une greffe de dure-mère), ou a une exposition par la voie périphérique, par suite de l’injection d’un produit dérivé du cerveau humain (hormone hypophysaire) qui était contaminé par l’agent étiologique de la MCJ.
Les maladies à prions, qui fascinent depuis des années quelques chercheurs particulièrement curieux, ont fait une brusque apparition sur la scène médiatique en raison de l’émergence de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB), connue sous le nom de "maladie de la vache folle". L’hypothèse, certes non démontrée mais très fortement suspectée, d’une transmission possible de cette maladie à l’homme a considérablement stimulé la recherche dans ce domaine. Il est vrai que cette hypothèse, d’une transmission de la maladie par un agent très peu conventionnel, une protéine dite prion, bouleverse profondément les dogmes de la biologie. L’histoire du prion est avant tout une passionnante aventure scientifique dont le chemin est encore pavé de multiples incertitudes.
La nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nv-MCJ) est une pathologie neurodégénérative humaine rare et mortelle. Comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), elle se classe dans les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) en raison de la dégénérescence spongiforme caractéristique de l’encéphale qu’elle entraîne et de sa transmissibilité. La nv-MCJ est une nouvelle maladie que l’on a décrite pour la première fois en mars 1996.
L’Organisation mondiale de la Santé publie aujourd’hui un nouveau document pour aider les gouvernements, les associations de consommateurs et d’autres organismes concernés à protéger le public des risques liés à la consommation de viande de bœuf contaminée par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou « maladie de la vache folle »). Ce document leur donne des informations générales sur la maladie et les moyens d’éviter sa propagation
La listériose est une infection alimentaire due à la bactérie Listeria monocytogenes. Chez l’adulte, elle se manifeste principalement par une septicémie ou une infection du système nerveux central (méningite ou méningo-encéphalite). Chez la femme enceinte, elle peut provoquer un avortement, un accouchement prématuré ou une infection néonatale.
Quel agent responsable ? Quelle maladie chez l’homme ? Quelle maladie chez l’animal ? Quelles mesures collectives de prévention ? Quelle conduite à tenir pour éviter d’être contaminé ?
Avis du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (approuvé le 29 juin 1999) sur l’opportunité.
En raison de la rareté des cas survenant après consommation d’un aliment qui s’avère a posteriori contaminé, de la relative faiblesse du risque tel qu’il apparaît dans l’état actuel des connaissances et de l’absence d’élément scientifique en faveur d’un traitement antibiotique en l’absence de signe clinique, il n’y a pas lieu de recommander une antibioprophylaxie systématique en cas de consommation d’un aliment contaminé par Listeria monocytogenes. En revanche une information aux consommateurs est dans ce cas impérative, les invitant notamment à faire preuve de vigilance et à consulter sans délai devant l’apparition de fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, survenant dans les deux mois qui suivent la consommation de l’aliment contaminé.
documentation relative à Listeria et plus particulièrement Listeria monocytogenes. Ce dossier Listeria est composé de différentes études et travaux réunis et/ou réalisés par des collaborateurs de la société ASEPT. Bonne lecture de ce dossier et n’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations ou pour toute remarque ou commentaire sur ce dossier
Il existe plus de 200 000 espèces de champignons, dont une petite centaine est impliquée dans des maladies humaines. Les champignons microscopiques nuisibles à la santé de l’homme peuvent provoquer différentes manifestations regroupées sous le terme de "mycoses" : depuis les mycoses dites superficielles, qui touchent la peau ou les ongles, jusqu’aux mycoses dites systémiques qui peuvent toucher tous les autres tissus ou organes et sont souvent très graves, notamment chez les sujets immunodéprimés. La cryptococcose, les candidoses et l’aspergillose, ici décrites, font partie des mycoses humaines les plus fréquentes.
La légionellose est une maladie respiratoire provoquée par des bactéries du genre Legionella présentes naturellement dans les milieux aquatiques naturels ou artificiels. La légionellose est transmise par inhalation de micro-gouttelettes d’eau contaminée diffusées en aérosols. Elle se manifeste sous deux formes cliniques : la maladie du légionnaire et la fièvre de Pontiac. En raison du caractère bénin et de la rareté du diagnostic de la fièvre de Pontiac, seule la maladie du légionnaire est abordée dans le présent dossier et correspond au terme légionellose. La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique a défini comme objectif prioritaire de santé publique la réduction de 50% de l’incidence de la légionellose à l’horizon 2008.
Une infection bactérienne appelée légionellose est à l’origine de deux affections distinctes : la maladie du légionnaire et la fièvre de Pontiac. La première est un genre de pneumonie qui peut survenir sous forme d’éclosions ; sa gravité peut varier, mais elle peut être fatale. La seconde est une infection bénigne qui ressemble à la grippe sans pneumonie.
La légionellose est une forme de pneumopathie grave et parfois mortelle. Elle est provoquée par une bactérie, Legionella pneumophila, et parfois par d’autres espèces de légionelles. Cette bactérie vit naturellement dans l’environnement et prolifère dans les eaux tièdes et les endroits tièdes et humides. Elle est fréquente dans les lacs, les rivières, les ruisseaux, les sources chaudes et divers autres gîtes aquatiques. Elle s’observe également dans le sol et dans le terreau de rempotage.
La légionellose est une infection respiratoire ; cette infection est due à un microbe, Legionella pneumophila, qui est reconnu comme étant à l’origine d’infections respiratoires depuis 1976, date à laquelle elle a été décrite comme étant responsable d’une épidémie de pneumonies sévères ayant touché des vétérans de l’American Légion réunis pour une convention à Philadelphie. Les méthodes pour en faire le diagnostic se sont largement améliorées facilitant une prise en charge adaptée. C’est une maladie qu’il est nécessaire de déclarer à la direction de la santé. Cela permet de connaître le nombre de cas en France et de faire de la prévention dans l’environnement du malade qui est atteint.
L’herpès labial est appelé « bouton de fièvre » car il se caractérise par l’apparition de vésicules (cloques) en bouquet, sur ou autour des lèvres, accompagnées parfois d’une poussée de fièvre. Il est provoqué par un virus contagieux appelé herpes simplex (HSV1) de la même famille que le virus (HSV2) responsable de l’herpès génital. À la suite de contacts rapprochés avec un sujet contagieux (porteur du virus), le virus peut vous contaminer en pénétrant dans votre organisme souvent sans entraîner de manifestations et s’installer de façon durable au niveau certaines cellules (nerveuses), on dit qu’il s’agit d’un « dormant » (latent). À l’occasion d’un évènement comme la fièvre, la fatigue, le stress, les règles, une émotion, une exposition au soleil (UV) ou au froid, lors d’une diminution des défenses immunitaires ou d’une autre maladie virale (rhume, grippe), à l’occasion de traumatismes locaux, le virus peut être « réactivé » et provoquer, presque toujours au même endroit, l’apparition de vésicules contenant le virus.
L’herpès oculaire est une affection assez fréquente qui peut être très grave. Elle concerne environ 60 000 personnes par an en France. Sans traitement adapté l’oeil peut être perdu. Les médicaments actuels permettent de bonnes rémissions et une cicatrisation assez rapide, mais ils n’évitent pas d’éventuelles récidives.
L’herpès est une maladie de la peau ou des muqueuses, due à un virus appelé Herpes Simplex Virus (HSV). Elle se manifeste par une éruption, en général à proximité de la bouche (c’est le classique « bouton de fièvre », ou « feu sauvage » des québecois), ou sur les organes génitaux. Elle évolue par poussées : l’éruption guérit spontanément sans traitement, mais récidive. En effet l’organisme n’arrive pas à se débarrasser totalement du virus, qui persiste dans les cellules entre deux poussées.
"L’hépatite B est une maladie qui passe souvent inaperçue ’ jusqu’au moment de ses complications. Ainsi, peut-être ne savez-vous pas qu’avant la vaccination, l’hépatite B était responsable en Suisse de 2000 à 3000 infections chaque année et qu’aujourd’hui encore 20.000 personnes vivant en Suisse sont porteuses du virus de l’hépatite B, et donc contagieuses, parfois sans même le savoir..." [Suisse ]
L’objectif du guide patient est d’expliquer au malade admis en ALD, au titre d’une hépatite C, les principaux éléments du traitement et du suivi. Il contient également une liste de contacts utiles. Ce guide lui est remis par le médecins traitant en même temps que le protocole de soins validé par le médecin conseil de la caisse d’Assurance maladie. Liste des actes et prestations.
L’hépatite chronique B est une maladie du foie qui peut présenter des répercussions plus larges : fatigue, problèmes de peau, douleurs articulaires, etc. Elle nécessite une surveillance régulière, car elle évolue plus ou moins rapidement selon les personnes et se complique parfois de cirrhose ou de cancer. La présence d’autres maladies (séropositivité au VIH, autre hépatite virale, hémochromatose, etc.) ou la consommation de drogues ou d’alcool accélère sa progression.
L’hépatite B est une infection du foie causée par un virus ; elle fait partie des infections transmises par le sexe et par le sang (ITSS). La plupart des personnes atteintes par le virus de l’hépatite B (VHB) n’ont pas de symptômes et transmettent le virus sans le savoir. Le VHB est présent dans le sang, les sécrétions génitales et la salive des personnes infectées : Utilisez toujours une protection appropriée lors de vos relations sexuelles génitales, anales ou orales : condom, condom féminin ou digue dentaire. Ne partagez jamais de matériel d’injection de drogues.
L’hépatite C est une infection du foie causée par un virus, le VHC, dont il existe 3 variétés connues (les génotypes 1, 2 et 3). Le virus existe depuis longtemps, mais a seulement été identifié en 1989. Environ 70 % des personnes porteuses du virus de l’hépatite C n’ont pas de symptômes et le transmettent sans le savoir. Parmi les personnes infectées par le VHC, 20 % guérissent spontanément en 6 mois environ, mais 80 % restent porteuses à vie.
L’hépatite A est une maladie hépatique virale dont l’évolution peut être bénigne ou grave. Elle est transmise par voie féco-orale à l’occasion de l’ingestion d’un aliment ou d’une boisson contaminés par les fèces d’une personne affectée. C’est une maladie étroitement associée à un mauvais assainissement et à une hygiène personnelle déficiente, tel le fait de ne pas se laver les mains.
Le diagnostic d’hépatite aiguë virale A, B ou C repose, selon le contexte clinique, épidémiologique et l’âge, sur e, sur la détection de l’IgM anti-VHA, de l’Ag HBs et des IgM anti-HBc,des Ac anti-VHC.
Les dernières décennies ont vu l’apparition de nouvelles maladies qui se sont développées de façon endémique, causant des millions de décès sur tous les continents et l’invalidité des malades atteints.
Une hépatite correspond à une inflammation du parenchyme hépatique survenant en réponse à une agression et pouvant conduire à une nécrose hépatocytaire. Le terme d’hépatite virale est réservé aux hépatites provoquées par des virus à hépatotropisme dominant.
Une hépatite est une inflammation du foie entraînant une destruction plus ou moins importante des hépatocytes, les principales cellules du foie. Lorsque cette inflammation est récente, on parle d’hépatite aiguë. Si elle dure depuis plus de six mois, on parle d’hépatite chronique.
Le but principal du SEVHep est de maintenir un réseau suisse de compétence dans le domaine des hépatites virales, qui se concentre à la fois sur les mesures préventives et la gestion des toutes les conséquences cliniques, de l’hépatite aiguë à chronique, de la cirrhose et du carcinome hépatocellulaire.
Les hépatites virales
Les hépatites virales sont des inflammations des cellules du foie liées à des virus : virus de l’hépatite A (VHA), de l’hépatite B (VHB) de l’hépatite C (VHC), de l’hépatite D (VHD), toujours associé au VHB, virus de l’hépatite E (VHE) etc. Pour obtenir des informations sur l’hépatite E, vous pouvez consulter le bilan d’activité du Centre national de référence des hépatites entéro-transmissibles 2002-2004, publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire
L’Institut de veille sanitaire (InVS) estime que près de 300 infections congénitales à cytomégalovirus sont détectées pendant la grossesse ou à la naissance chaque année en France. Une soixantaine d’entre elles conduisent à des interruptions de grossesse et parmi les nouveau-nés, une cinquantaine présentent à la naissance des manifestations clinico-biologiques de l’infection (soit une incidence de 6 infections symptomatiques pour 100 000 nouveau-nés vivants). Ces résultats sont publiés dans un rapport* de l’InVS rendu public ce jour.
La question qui parait essentielle aux yeux du Comité est celle de savoir si l’état d’urgence induit par une pandémie grippale comporte l’éventualité d’une mise à l’arrière-plan de certains principes éthiques fondamentaux. Faut-il subordonner les libertés individuelles à d’autres valeurs plus ajustées à l’efficacité de la stratégie de lutte contre ce fléau sanitaire ? Jusqu’où une limitation aux allées et venues des personnes peut-elle être imposée ? A quelle condition notre société pourrait-elle accepter que certains de ses membres soient prioritairement vaccinés dans la phase de pénurie vaccinale ?
Le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé (le Plan) a été élaboré selon un processus de collaboration et de consultation entre les représentants des gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux, locaux et régionaux, d’experts dans leurs domaines respectifs et d’intervenants non gouvernementaux. L’élaboration originale du Plan fut coordonnée par Santé Canada selon les directives du Comité sur la pandémie de l’influenza, un comité consultatif technique fédéral, provincial et territorial. L’édition 2006 du Plan fut coordonnée par l’Agence de la santé publique du Canada. Le Plan est offert pour des fins d’information afin d’appuyer une planification cohérente et approfondie de la réponse du secteur de la santé par les gouvernements et autres intervenants selon leurs rôles et leurs responsabilités respectifs advenant une pandémie d’influenza au Canada.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a augmenté à la phase 5 (sur 6) le niveau d’alerte pandémique le 29 avril 2009. La phase 5 se caractérise par des flambées de cas, avec transmission interhumaine, dans au moins deux pays de la même région de l’OMS. A l’heure actuelle, plusieurs Etats au Mexique et aux USA sont touchés par l’infection avec la nouvelle grippe A(H1N1). Des cas de maladie ont été signalés dans d’autres pays.
Chaque année, une épidémie de grippe a lieu et, bien que la grippe ne soit pas bénigne pour tous, elle ne met pas en émoi pouvoir publics, spécialistes de la santé public, médecins, médias et grand public. Les virus responsables de ces épidémies annuelles évoluent régulièrement mais lorsqu’un changement brutal du virus apparaît, la population n’est pas immunisée, le nombre de personnes touchées est plus élevé : on parle alors de pandémie. Lors des trois pandémies qui ont eu lieu au XXème siècle (en 1918-19, en 1957-58 et en 1968-69), le taux d’attaque était de l’ordre de 50 à 60% mais seulement la moitié des personnes contaminées présentaient des symptômes.
La situation épidémiologique mondiale, l’importance des échanges et les connaissances tirées des pandémies grippales du XXème siècle ont amené le gouvernement à arrêter, en octobre 2004, un premier plan de lutte contre une nouvelle pandémie grippale et à lancer un processus planifié d’acquisition de moyens de prévention et de lutte. La présente édition est la quatrième, la précédente datant du 9 janvier 2007.
La grippe est une maladie infectieuse extrêmement contagieuse. Les épidémies de grippe se produisent chaque année, et chaque épidémie est en général mondiale. En France l’épidémie arrive entre Décembre et Février, et dure en général deux mois. La grippe est due à un virus appartenant au groupe Influenza. Deux grandes familles de virus existent : Influenza A et Influenza B. Les épidépies dues au groupe A sont en général plus sévère
L’évaluation épidémiologique de l’activité grippale saisonnière est basée sur les déclarations hebdomadaires de suspicion d’influenza transmises par les médecins Sentinella, sur les frottis pharyngés prélevés sur une partie des patients pris en charge par les médecins Sentinella déclarants ? frottis analysés au Centre National Influenza (CNI), à Genève ? et sur la déclaration obligatoire de confirmations de laboratoires. Les typisations effectuées par le CNI en collaboration avec le système de déclaration Sentinella permettent un suivi continu et détaillé des virus grippaux circulant en Suisse.
Le syndrome grippal survient la plupart du temps à la fin de l’automne, en hiver ou au début du printemps, lors d’épidémies. Sa période d’incubation est de 24 à 72 heures. Les premiers symptômes de la grippe apparaissent très rapidement :
Créé en 1984, le GROG, réseau d’alerte précoce de la grippe, est devenu un symbole de la participation des médecins libéraux à la Santé Publique.
Le vaccin grippal est constitué d’antigènes de surface ou de fragments de virions. Il est dépourvu de pouvoir infectant. Il n’y a donc pas lieu de craindre une infection embryo-fœtale par le virus de la grippe lors d’une vaccination en cours de grossesse.
l’objectif de la prévention des épidémies de grippe et de la prophylaxie dans les collectivités recevant des populations à risques est de réduire la mortalité chez ces personnes fragilisées en contact avec le cas index ainsi que d’en réduire les complications, − Que la vaccination annuelle contre la grippe est la meilleure prévention contre la surmortalité chez les personnes pour lesquelles la grippe représente un danger
Chaque année, la grippe fait son apparition à l’automne et touche plusieurs millions de personnes. Pourtant, il est encore fréquent de confondre grippe et état grippal. Leurs symptômes nous apparaissent souvent les mêmes, mais leur intensité est bien différente : L’ÉTAT GRIPPAL
C’est un gros rhume avec une légère fièvre, le nez qui coule et une faiblesse relative.
LA GRIPPE Elle se caractérise en revanche par des symptômes beaucoup plus marqués :
Vous pouvez prendre des mesures pour vous protéger contre l’un des pires « effets secondaires » de l’hiver, c’est-à-dire l’influenza, ou la grippe. Ces mesures simples comprennent se laver souvent les mains, tousser et éternuer dans votre bras/manche, obtenir un vaccin annuel contre la grippe et rester à la maison quand vous êtes malade.
Le mode de transmission oro-fécal principal des virus conditionne en grande partie les mesures de prévention et de contrôle des gastro-entérites virales basées sur l’application de mesures d’hygiène. Les mains constituent le vecteur le plus important de la transmission et nécessite de ce fait un nettoyage au savon soigneux et fréquent. De même, certains virus (rotavirus et norovirus) étant très résistants dans l’environnement et présents sur les surfaces, celles-ci doivent être nettoyées soigneusement et régulièrement dans les endroits à risque (services de pédiatrie, institutions accueillant les personnes âgées)
L’incidence de l’endocardite (3-4 cas/100 000/an) n’a que très peu évolué. Parallèlement à l’augmentation des procédures médico-chirurgicales, les endocardites à staphylocoques dorés sont actuellement les plus prévalentes, particulièrement dans le cas des endocardites nosocomiales ou chez les patients toxicomanes ou en dialyse chronique. La mortalité précoce de l’endocardite (15-20%) reste par ailleurs élevée, même si la prise en charge chirurgicale avoisine les 50%. Un traitement ambulatoire peut cependant être envisagé lors d’endocardites à germes peu virulents. Cet article se propose de revoir l’épidémiologie actuelle de l’endocardite avant de discuter en détail les diverses options envisageables lors de prise en charge ambulatoire.
"Protocole antibiotiques, indications chirurgicales, suivi, bibliographie ..."
La prévention de l’endocardite infectieuse (EI) est un sujet qui soulève beaucoup d’intérêt et de discussion. Une récente actualisation des lignes directrices sur la prévention de l’EI par l’American Heart Association (AHA) représente des modifications substantielles par rapport aux recommandations antérieures qui étaient devenues une pratique de référence. Ces modifications impliquent de restreindre l’antibioprophylaxie uniquement aux patients ayant des antécédents d’EI, une prothèse valvulaire cardiaque, aux transplantés cardiaques ayant une valvulopathie, et à un sous-ensemble de patients atteints de cardiopathie congénitale.
L’endocardite est une inflammation de la paroi des valves cardiaques qui est le plus souvent provoquée par une infection. La plupart des gens qui développent cette affection ont déjà des lésions cardiaques et sont âgés de plus de 50 ans, mais elle peut également parfois apparaître chez l’enfant. Bien qu’elle soit peu courante, cette maladie peut s’avérer très grave. Les hommes y sont deux fois plus vulnérables que les femmes.
L’endocardite infectieuse est une maladie rare mais grave dont l’incidence semble stable au cours des dernières décennies. Les streptocoques en sont les agents infectieux les plus souvent responsables. L’incidence de l’endocardite infectieuse est estimée à partir d’enquêtes transversales épidémiologiques ; elle se situerait en France aux environs de 25 à 30 cas par million d’habitants et par an (environ 1500 cas annuels). Le profil des patients atteints d’endocardite infectieuse évolue : proportion croissante de sujets âgés, diminution des endocardites à streptocoques oraux. Actuellement, la chirurgie valvulaire est réalisée dans environ un cas sur deux pour traiter l’endocardite. La mortalité de l’endocardite reste malgré cela élevée, entre 15 % et 25 %.
L’endocardite infectieuse (EI) est une maladie spontanément mortelle. L’identification du germe responsable de l’infection est essentiel pour guider le traitement . Parfois le recours à la chirurgie cardiaque avec remplacement des valves s’avère nécessaire.
Le présent document se veut à la fois un complément aux guides d’antibioprophylaxie élaborés par le PGTM en collaboration avec le Conseil du Médicament en 2005 ainsi qu’une mise à jour du document sur l’endocardite publié par le Conseil en novembre 2005. L’American Heart Association (AHA) ayant publié une mise à jour de la prophylaxie de l’endocardite bactérienne en juin 2007, le PGTM propose ce guide afin de diffuser les recommandations les plus récentes. La méthodologie préconisée par l’AHA repose davantage sur les évidences de la littérature que sur l’opinion des experts, et ce, pour la première fois depuis les premières recommandations sur la prophylaxie de l’endocardite émises par cet organisme.
La diarrhée tue l’enfant en faisant perdre beaucoup d’eau à son corps, ce qui provoque la déshydratation. Dès le début de la diarrhée, il est essentiel de donner à l’enfant beaucoup plus à boire que d’habitude. Il faut également lui donner sa ration alimentaire habituelle.
Dans nos régions, la diarrhée aiguë est le plus souvent d’origine virale, et évolue presque toujours spontanément de manière favorable. La prise en charge consiste surtout à prévenir et traiter la déshydratation, particulièrement dans les groupes à risque (nourrissons et jeunes enfants, personnes âgées, personnes atteintes d’une affection chronique telle le diabète). Les solutions de réhydratation orale occupent une place importante dans le traitement de la déshydratation, et en prévention de celle-ci dans les groupes à risque. En cas de déshydratation grave, une hospitalisation s’impose avec souvent une réhydratation par voie intraveineuse. Les antibiotiques ne sont que très rarement indiqués en pratique ambulatoire. Les patients atteints d’une diarrhée grave (fièvre, altération de l’état général avec des selles sanguinolentes, tableau septique), certainement les enfants, doivent être hospitalisés ; les antibiotiques seront alors souvent administrés par voie intraveineuse.
La gastro-entérite est une des maladies les plus fréquentes de l’enfant. Dans l’immense majorité des cas elle est bénigne, mais il faut la prendre en charge précocément afin d’en éviter les complications, en particulier la déshydratation. Elle repose sur la réhydratation orale (donc sur vous) et non sur les médicaments. Il est important de reconnaître les signes de gravité afin d’accélérer la prise en charge d’urgence.
La diarrhée aiguë est l’émission de selles anormalement fréquentes et liquides en dehors de tout contexte chronique évident. Fréquente chez le nourrisson pour lequel elles représentent un important motif de consultation, les diarrhées exposent à un risque de déshydratation aiguë, d’autant plus rapide et grave qu’elles sont associées à des vomissements. Les diarrhées aiguës du nourrisson relèvent de causes variées, dominées par les gastro-entérites aiguës infectieuses, en particulier virale, saisonnière et épidémiques. Certaines diarrhées sont microbiennes et doivent être identifiées, voire traitées. Enfin, il faut savoir évoquer d’autres causes. Le traitement est avant tout celui de la déshydratation, soit préventif, soit curatif. Il y a parfois un traitement étiologique à réaliser.
Chaque année, des milliers de Canadiens en quête de soleil rapportent de leur voyage davantage que de beaux souvenirs. Nausées, crampes abdominales, vomissements et diarrhée peuvent être quelques uns des effets désagréables d’un séjour sous les tropiques. Bon nombre de voyageurs courent un risque élevé de contracter une maladie gastro-intestinale dans une destination tropicale ou sub-tropicale. La diarrhée, aussi appelée « tourista », est le problème médical le plus fréquent des Canadiens voyageant dans des pays en développement et autres destinations touristiques. La diarrhée des voyageurs est une infection intestinale causée par des bactéries, des parasites ou des virus transmis par l’eau ou les aliments contaminés.
Un enfant a la diarrhée lorsque ses selles sont plus liquides et plus fréquentes que d’habitude. La diarrhée peut être accompagnée de fièvre et de vomissements. Chez l’enfant, la diarrhée et les vomissements peuvent entraîner la déshydratation. Pour prévenir la déshydratation, vous devez faire boire une solution de réhydratation orale à votre enfant.
La présentation du calendrier vaccinal change. Le but est de le rendre plus lisible : les vaccins sont présentés par ordre alphabétique et les différents aspects (recommandations générales, recommandations particulières et en milieu professionnel) sont traités dans le même chapitre. Les recommandations aux voyageurs ne sont plus abordées, un autre numéro du BEH leur étant spécifiquement consacré. Des tableaux synoptiques pour l’enfant, l’adulte, en milieu professionnel ainsi que les schémas de rattrapage sont proposés.
La coqueluche est une infection très contagieuse des voies respiratoires. Elle se propage par l’entremise des gouttelettes projetées par une personne infectée qui tousse ou éternue. Comme la coqueluche peut parfois être grave, il est important de savoir quand des soins médicaux sont nécessaires.
Objectif du réseau : Ce réseau a pour objectif de permettre la description des caractéristiques épidémiologiques des coqueluches de l’enfant, vues à l’hôpital et de suivre ainsi les tendances au cours du temps.
La coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse due à la bactérie Bordetella pertussis. La coqueluche se développe par épidémie. La contamination s’opère par voie aérienne lors de contacts directs avec des personnes infectées. Dans les pays non vaccinés, la transmission se fait d’enfants à enfants. En revanche, dans les pays vaccinés depuis longtemps, comme la France, la transmission se ferait maintenant d’adultes à nourrissons. Cette maladie, considérée longtemps par erreur comme une maladie de la petite enfance, peut être sévère pour l’homme à tout âge mais est particulièrement dramatique, voire mortelle, pour les nourrissons de moins de 6 mois et les personnes à risque telles les femmes enceintes et les personnes âgées.
En 1989 et au début de 1990, le Canada a enregistré de nombreuses éclosions de coqueluche et une augmentation du nombre de cas déclarés. Pendant cette période, les autorités sanitaires provinciales et fédérales ont reçu plusieurs demandes de conseils sur la façon de circonscrire les épidémies. Pour donner suite à ces demandes, le Comité consultatif national de l’immunisation, le Comité consultatif de l’épidémiologie et la Société canadienne de pédiatrie ont collaboré à l’élaboration de lignes directrices visant à aider les services locaux et provinciaux de santé publique à juguler la coqueluche[1]. Les provinces ont utilisé ces lignes directrices pour lutter contre les épidémies et recueillent des données sur l’efficacité et l’applicabilité de ces recommandations.
Bordetella pertussis et parapertussis sont des bactéries responsables de syndromes coquelucheux chez l’homme. La prévention de la coqueluche, maladie contagieuse, grave chez les sujets à haut risque, passe par la vaccination et une sensibilisation au diagnostic de cette infection qui se transmet par voie aérienne (gouttelettes). Sujets à haut risque : nourrissons incomplètement ou non vaccinés, femmes enceintes, sujets atteints de maladies respiratoires chroniques, parents de nourrissons non encore vaccinés
Pour acquérir une immunitée de base, plusieurs injections sont souvent nécessaires (par exemple, trois injections à un mois d’intervalle avec rappel un an après). Par la suite, l’immunité doit être entretenue par la pratique de rappels réguliers définis dans le calendrier vaccinal afin de maintenir une protection suffisante et durable.
Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation générale du nombre de cas rapportés de coqueluche dans divers pays possédant une bonne couverture vaccinale, tant en Europe que sur le continent américain et australien. Cette augmentation a été mise en évidence dès le milieu des années 1990, avant l’introduction généralisée des vaccins acellulaires. Elle se retrouve pour différents groupes d’âge, en particulier les adolescents et les adultes.
Vaccination de rappel contre la coqueluche des enfants à 11-13 ans Le calendrier vaccinal français recommande (i) une primo vaccination à l’âge de 2, 3 et 4 mois, un rappel à l’âge de 16-18 mois et prévoit, depuis 1998, un rappel de vaccin coquelucheux entre 11 et 13 ans (ii).
Penser au rappel des adolescents et des adultes au contact des nourrissons. Lors d’une grossesse, il convient de s’assurer que les personnes, enfants, adolescents et adultes, qui vivront au contact de l’enfant à naître pendant ses 6 premiers mois de vie, sont correctement vaccinées contre la coqueluche (enfant à jour selon le calendrier vaccinal, personne ayant reçu une dose à l’âge adulte). A défaut, une vaccination devrait leur être proposée : la vaccination de l’entourage est à réaliser durant la grossesse et celle de la mère doit être différée immédiatement après l’accouchement, celle-ci pouvant être effectuée même en cas d’allaitement.
La cystite est une infection de la vessie qui peut survenir isolément ou en association avec une pyélonéphrite ou une prostatite. Une cystite aiguë chez une femme adulte non enceinte, par ailleurs en bonne santé, est généralement considérée comme non compliquée. Une infection est dite compliquée lorsqu’elle s’associe à une situation qui augmente le risque d’échec du traitement comme une infection du haut appareil urinaire ou un germe uropathogène multirésistant.
Bien que les infections du tractus urinaire soient moins fréquentes chez les enfants que chez les adultes, elles ne sont quand même pas rares. On évalue qu’environ 3 pour cent des fillettes et 1 pour cent des garçons souffrent d’une infection du tractus urinaire avant l’âge de 11 ans. Mais certains chercheurs croient que ces chiffres sont inférieurs à la réalité, puisque de nombreux cas ne seraient pas diagnostiqués. Il est pourtant essentiel d’identifier et de traiter rapidement une infection du tractus urinaire chez un enfant, puisqu’elle peut causer de graves problèmes rénaux si elle n’est pas traitée.
Par cystite aiguë simple on entend une infection aiguë de la vessie, non ascendante touchant les femmes adultes immunocompétentes, non enceintes, sans antécédents d’intervention récente au niveau des voies urinaires et sans signes cliniques de malformations urinaires.
Avant de traiter
L’urine normale est stérile, c’est à dire qu’elle ne contient à l’état normal ni microbe, ni virus ni champignon. Cependant, les infections urinaires sont les plus fréquentes de toutes les infections bactériennes car l’urine n’a en fait aucune propriété pour résister aux microbes, et peut donc être un excellent milieu de culture.
La place de chaque antibiotique repose non seulement sur les critères d’efficacité et de toxicité mais aussi sur l’analyse du risque écologique, afin de limiter l’émergence de résistances bactériennes. Dans le cadre de ces recommandations, le coût n’intervient pas dans le choix du traitement.
On entend par bronchite aiguë une infection des voies qui transportent l’air de votre bouche et de votre nez à vos poumons (arbre bronchique). Lorsque ces voies sont infectées, elles enflent et produisent du mucus (flegme). L’inflammation des voies et le surplus de mucus entravent la respiration. Une bronchite est habituellement causée par le même virus que celui qui provoque le rhume.
Document paru dans la Revue des maladies respiratoires en 2001. Y sont traités les questions suivantes : Faut-il traiter par antibiotiques les bronchites aiguës de l’adulte sain ou du bronchitique chronique non insuffisant respiratoire ? Par quelles molécules ? Chez quels types de patients ?Quelle doit être l’antibiothérapie de première intention des pneumonies aiguës communautaires ? Quelle doit être sa réévaluation en cas d’échec, compte tenu de l’évolution des agents responasbles, des résistances du pneumocoque et cela justifie-t-il des associations ?
Réactualisation des recommandations en antibiothérapie pour le traitement des infections respiratoires basses de l’adulte, infections fréquentes et dont l`incidence augmente avec l’âge. A noter : le groupe de travail a limité sa réflexion aux bronchites aiguës du sujet sain et aux pneumonies communautaires.
Dans le champ plus classique mais toujours actuel bactéries–antibactériens, il était nécessaire de revoir l’évolution de l’épidémiologie bactérienne, et celle des résistances en prenant acte de la stabilité de certaines données permettant une pause dans la pression mise sur les prescripteurs de molécules connues et surveillées de longue date, mais aussi en anticipant sur l’impact écologique d’un éventuel suremploi de tel ou tel groupe de molécu
On appelle bronchiolite l’inflammation des bronchioles (les plus petites bronches, tuyaux apportant l’air aux alvéoles des poumons), généralement causée par un virus (le plus fréquent étant le VRS ou virus respiratoire syncytial). L’inflammation des bronchioles nuit au passage de l’air vers les poumons et la respiration devient rapide, parfois sifflante.
"Voici des repères, des conseils et des fiches pratiques pour répondre aux questions que vous vous posez sur les maladies ORL et bronchiques. Un outil, conçu avec des pédiatres, pour vous aider à mieux comprendre ces maladies et à faire face, au quotidien, au nez qui coule, à la toux et à la fièvre des jeunes enfants dont vous vous occupez."
Infection respiratoire basse la plus fréquente du nourrisson (0,5 à 2% de tous les nouveaux-nés hospitalisés) La plupart des nourrissons sont infectés le premier hiver, tous le sont en deux hivers.
L’objectif de cette conférence de consensus est de répondre aux six questions suivantes, posées au jury :
1. Quelle est l’histoire naturelle de la maladie ?
2. Quels sont les critères de l’hospitalisation ?
3. Quels traitements (hors kinésithérapie) proposer ?
4. Quelle est la place de la kinésithérapie respiratoire dans la prise en charge de la bronchiolite du nourrisson ? 5. Comment organiser les soins ? 6. Quels sont les moyens de prévention ?
L’objectif du réseau, qui regroupe 600 kinésithérapeutes et 350 médecins, est de permettre aux parents de pouvoir joindre très rapidement un professionnel de santé les week-ends et jours fériés. Deux numéros de téléphone (0,12 euro/mn) sont disponibles pour les médecins (0.820.800.880) et les kinés (0.820.820.603).
Chaque hiver, près de 30 % des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la bronchiolite. La bronchiolite est une infection respiratoire des petites bronches. Due à des virus respiratoires très fréquents et très contagieux, cette épidémie saisonnière potentiellement grave pour les nourrissons débute généralement mi-octobre et se termine à la fin de l’hiver avec un pic durant le mois de décembre.
Le charbon (ou Anthrax dans les pays anglo-saxons) est une maladie provoquée par une bactérie nommée Bacillus anthracis. Cette bactérie forme des spores et ce sont ces spores bactériennes qui pourraient être utilisées en tant qu’arme biologique, d’autant plus facilement qu’elles sont très résistantes dans le milieu extérieur. Diffusées par aérosol et inhalées, les spores sont à l’origine d’une forme de charbon appelée charbon pulmonaire. Cette forme n’est pas contagieuse d’homme à homme, mais sa mortalité est très importante si elle n’est pas traitée à temps.
Bacillus anthracis (Bactéridie charbonneuse ou bacille de Davaine) Gros bacille Gram +, rectiligne de 3 à 10 x 1 à 1.3 um aux extrémités carrées. Immobile, capsulé, sporulé. Isolé ou groupé en chaînette : aspect de tige de bambou. Amidon +, glucose +, caséine +, gélatine +, réduit irrégulièrement les nitrates en nitrites, oxydase + (D’après BACTERIOLOGIE SYSTEMATIQUE I il ne possède pas d’oxydase), catalase +.
• Qu’est-ce que l’anthrax ? • La maladie du charbon est-elle contagieuse ? • D’où vient la crainte de l’anthrax ? • Quels sont les symptômes de la maladie du charbon ? • La maladie du charbon se soigne-t-elle ? • Comment peut-on contracter la maladie du charbon ?
Si une attaque à la bactérie du charbon survenait dans une ville de 10 millions d’habitants, plus de 123 000 personnes en mourraient, et ce, même si elles recevaient des antibiotiques appropriés dans les 48 heures suivant cette attaque. C’est ce que prétendent des chercheurs américains, qui invitent les autorités de leur pays à mieux se préparer en distribuant des antibiotiques de façon préventive.
Le charbon (" anthrax " en anglais, à ne pas confondre avec le terme français anthrax qui désigne une infection à staphylocoque) est une anthropozoonose due à Bacillus anthracis, bacille à Gram positif, germe tellurique existant sous forme sporulée dans l’environnement et végétative chez son hôte. La maladie survient surtout chez les animaux herbivores, infectés par l’ingestion de spores présentes dans le sol des pâtures.
Le mal de gorge est un symptôme ayant de multiples causes. Il est très souvent le symptôme d’une infection appelée pharyngite ou amygdalite. Il s’agit habituellement d’une infection virale (le rhume) accompagnée d’un nez qui coule, de toux et parfois d’une légère fièvre. Elle ne nécessite alors aucun traitement particulier et guérit spontanément en 4 à 10 jours.
L’amygdalite (ou pharyngite) est une infection très douloureuse de la gorge. Les amygdales sont deux gros bourgeons charnus qui se trouvent de chaque côté du fond de la gorge. Lorsqu’elles sont infectées, il devient très douloureux d’avaler, au point que les personnes atteintes doivent parfois cracher leur salive.
L’angine streptococcique est l’infection bactérienne la plus répandue, responsable d’environ 15 % des maux de gorge diagnostiqués par les médecins. Elle est surtout courante chez les enfants, mais peut également toucher de nombreux adultes. On l’appelle angine « streptococcique », car elle est due aux bactéries appartenant à la classe des streptocoques du groupe A. On utilise parfois les initiales SGA, et certains médecins parlent d’infection de la gorge SGA.
Les antibiotiques utilisés par voie locale en ORL sont presque toujours associés à d’autres principes actifs. De ce fait, il est difficile de déterminer avec certitude lequel est responsable d’un effet bénéfique ou indésirable. Pour la plupart de ces produits, il existe un risque de modification des flores saprophytes par une flore de substitution avec sélection de souches résistantes. L’administration d’un antibiotique local participe à la survenue de sensibilisation au produit, avec possibilité de réactions allergiques générales (Grade C). Ces recommandations concernent les situations cliniques les plus courantes. Les pathologies chirurgicales et péri opératoires ainsi que les situations particulières concernant les personnes immunodéprimées présentant un facteur de risque particulier ne sont pas abordées.
D’après les recommandations de l’AFSSAPS (octobre 2005) en collaboration avec la HAS
60 à 90% des pharyngites ou angines sont d’origine virale. Seulement 25 à 40 % des pharyngites de l’enfant et 10 à 25% des pharyngites de l’adulte sont d’origine streptococcique, et nécessitent donc un traitement antibiotique.
jeudi 12 mars 2015 |
Aucun renseignement médical d’ordre personnel ne peut être fourni par correspondance. Il faut consulter son médecin pour obtenir, après un entretien, un examen clinique et d’éventuels examens complémentaires, des recommandations et prescriptions personnelles et précises, notamment en matière de diagnostic et de traitement. |
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