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Les réactions anaphylactiques aux venins d’hyménoptères sont fréquentes et, sous nos latitudes, concernent essentiellement les piqûres de guêpes et d’abeilles. Ces dernières années, les techniques de biologie moléculaire ont permis d’identifier et de séquencer les principaux composants des venins d’insectes et de produire les allergènes recombinants correspondants. Des tests permettant la détection d’IgE spécifiques dirigées contre ces allergènes recombinants sont depuis peu disponibles en routine clinique. Ils apportent une aide considérable dans la détermination de l’hyménoptère responsable d’une réaction anaphylactique, notamment lorsque les tests standards sont doublement positifs, à la fois pour la guêpe et l’abeille.
La rhinite allergique est l’expression de symptômes dus à une inflammation de la muqueuse nasale lors du contact avec un allergène auquel le patient est déjà sensibilisé (présence d’IgE).
Les allergies respiratoires sont candidates au label « Grande Cause Nationale 2011 ».Aujourd’hui 1 Français sur 4 souffre d’allergies respiratoires, ils n’étaient que 4% en 1968 Les allergies respiratoires (rhinite et asthme allergiques), sont classées au quatrième rang des maladies mondiales par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elles touchent, aujourd’hui, une personne sur quatre en France. Dans 15% à 20% des cas, la rhinite allergique est qualifiée de sévère en raison de sa récurrence, de son fort impact sur la qualité de vie et de sa résistance aux traitements symptomatiques.
L’ambroisie, dont le pollen provoque des réactions allergiques, est particulièrement active aux mois d’août et septembre dans la région Rhône-Alpes et les régions limitrophes. Les symptômes de l’allergie à l’ambroisie sont : rhinite (nez qui coule, qui démange, éternuements), conjonctivite (yeux rouges, irrités, gonflés) et dans 50% des cas, des symptômes respiratoires de gravité variable : trachéite (toux sèche) mais aussi asthme. Certaines personnes peuvent déclencher également des atteintes cutanées telles qu’urticaire ou eczéma.
La clé d’une prescription pertinente en allergologie repose sur l’anamnèse et sur la connaissance de la fréquence de sensibilisation potentielle à un allergène donné dans le contexte identifié. L’interrogatoire précis du patient porte sur son histoire familiale (avoir un parent allergique dans la famille augmente le risque de sensibilisation) ainsi que sur la survenue des symptômes (contact particulier occasionnel, environnement, caractère sporadique ou saisonnier).
RAPPORT L’anaphylaxie sévère se définit par l’association de symptômes cardio-vasculaires, respiratoires, cutanés et digestifs, d’apparition immédiate après le contact avec l’allergène, menaçant potentiellement la vie [13-16]. Les quatre expressions cliniques en sont le choc anaphylactique caractérisé par la survenue d’un collapsus cardio-vasculaire associé à des manifestations cutanées, respiratoires et digestives, la réaction systémique sérieuse portant sur deux organes ou plus, l’angioedème laryngé à risque de suffocation, le bronchospasme aigu. Dans plus du tiers des cas, le choc anaphylactique récidive dans les mois ou années suivantes [14].
On entend par allergie alimentaire les symptômes anormaux déclenchés par l’ingestion d’un aliment. Les manifestations peuvent quelquefois également apparaître chez un enfant allergique après un contact cutané ou après l’inhalation de l’aliment. L’allergie alimentaire peut être grave, et quelquefois mortelle. Le principal facteur de risque de cette forme gravissime d’allergie est l’existence d’un asthme associé ; l’arachide en est la cause une fois sur deux.
"L’allergie est une réaction excessive de notre organisme vis-à-vis de substances qu’il considère, à tort, comme nocives : les allergènes. Les allergènes sont les substances déclenchant l’allergie et les troubles qui y sont associés. Les allergènes sont issus de plantes, de poils d’animaux, d’acariens, de moisissures, d’aliments ou sont des substances d’origine professionnelle..."
L’asthme infantile est la maladie chronique la plus fréquente de l’enfance, affectant plus de 10 % de la population pédiatrique. 50 % des asthmes débutent dans l’enfance avant l’âge de 5 ans. Le sex-ratio est en faveur des garçons : 2/1. Depuis plusieurs années, il semble que la morbidité voire la mortalité augmente alors que des traitements efficaces sont disponibles suggérant un sous diagnostic et un sous traitement de l’asthme maladie. L’asthme de l’enfant est une affection évolutive dans la compréhension de sa physiopathologie, l’approche de son diagnostic et de son traitement. On peut considérer la maladie asthmatique comme un état constitutionnel dont les manifestations cliniques reconnaissent de multiples composantes étiologiques plus ou moins intriquées : allergiques, inflammatoires, infectieuses, neuro-végétatives ou phychiques.
De 100 à 150 millions de personnes dans le monde soit à peu près l’équivalent de la population de la Fédération de Russie souffrent d’asthme et leur nombre est en augmentation. Au niveau mondial, on enregistre plus de 180 000 décès par an dus à cette affection.
Le plan Asthme publié par le ministère français de la Santé en 2002, les recommandations éditées par l’ANAES sur l’éducation thérapeutique puis le suivi de l’asthmatique, l’inscription de cette maladie dans la Loi de santé publique ont été des faits marquants au cours de ces dernières années. La communauté médicale, pneumologique en particulier, a montré son implication dans la prise en charge de ce problème de santé publique. Mais l’allergie n’était pas assez prise en compte, alors même que la part lui étant attribuable est d’environ 50 à 60 %. La prévalence de l’asthme et des allergies
En 2006, 6,26 millions de personnes en France métropolitaine déclarent avoir souffert d’asthme à un moment quelconque de leur vie et, parmi elles, 4,15 millions continuent à en souffrir, soit 6,7 % de la population. Les hommes sont globalement autant concernés que les femmes mais il existe des différences selon l’âge. Moins d’un asthmatique sur deux a recours à un traitement de fond, c’est-à-dire une thérapeutique indiquée pour réduire et maîtriser l’intensité des symptômes liés à l’hyperréactivité bronchique caractérisant cette maladie chronique.
Le Plan d’action pour les crises d’asthme - situation d’urgence est un outil pratique conçu pour aider les professionnels de la santé qui travaillent en milieu d’urgence ou qui sont susceptibles de côtoyer dans leur pratique des personnes aux prises avec une crise d’asthme.
La dermatite de contact professionnel est une inflammation locale de la peau. L’inflammation se manifeste par des démangeaisons, de la douleur, une rougeur, une enflure et des petites vésicules ou des papules (petits cercles rouges à centre blanc donnant des démangeaisons) sur la peau. L’inflammation est due à une allergie ou à une irritation provoquées par des substances qui sont présentes dans les lieux de travail et qui viennent directement en contact avec la peau. Des détails sont donnés ci-après sur la dermatite de contact allergique.
L’allergie alimentaire est une réaction anormale ou exagérée du système immunitaire après l’ingestion d’un aliment, d’un ingrédient ou d’un additif alimentaire. Percevant l’aliment comme un danger pour son équilibre, l’organisme déclenche alors une importante réaction pour l’éliminer. En pareil cas, il n’y a pas de chance à prendre : il faut absolument bannir l’aliment problème de l’alimentation.
Allergiques ou professionnels de santé, bienvenue sur Allerginet.com. Vous y trouverez toutes les informations pratiques sur l’asthme et les allergies (respiratoires, alimentaires et cutanées). Déroulez les menus et consultez les informations.
Pollens : les caprices de la météo !
Les allergies en général, et les formes graves en particulier, sont actuellement de plus en plus fréquentes dans nos pays développés. Si les causes de cette augmentation de fréquence ne sont pas encore bien claires, et ne constituent d’ailleurs pas le sujet de cet exposé, il importe de bien connaître les formes graves, car elles peuvent mettre la vie en danger.
L’allergie aux arachides peut avoir de graves conséquences : une minime quantité d’arachides peut provoquer un choc anaphylactique, une réaction pouvant mettre en danger la vie des enfants… C’est pourquoi un grand nombre d’établissements scolaires québécois interdisent maintenant les collations contenant des arachides et des noix. Pour une rentrée scolaire sans souci, Extenso vous propose des collations nutritives sans arachides ni noix.
Diagnostiquer une urticaire aiguë et/ou chronique chez l’enfant et chez l’adulte.
Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
On parle d’urticaire lorsqu’il apparaît sur la peau des boursouflures, ressemblant à des piqûres de moustique, qui changent de place, se déforment et causent des démangeaisons. Dans certains cas, les lésions se joignent les unes aux autres pour former des plaques assez grandes. Les lésions disparaissent généralement en quelques heures.
L’allergie est définie comme une réaction anormale de l’organisme à des substances qui n’affectent pas la population en général. Plus de 20% souffrent d’allergie, manifestant leur ’allergie’ de façon variée. On s’expose à notre environnement par trois voies : cutanée, respiratoire ou digestive, c’est-a-dire, les substances qui sont susceptibles de causer des réactions nous touchent, sont respirées ou ingérées.
dimanche 2 septembre 2012 |
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